dimanche 30 novembre 2008

Sauvegarder... c'est mieux

C’est dommage… J’ai perdu –mauvaise manip – l’article que j’avais écrit.
A la question « voulez-vous enregistrer les modifications ? », j’ai répondu « non »… Il faut dire que les enfants sont là et qu’ils se battaient à côté de moi !

Je recommence et je reviens, mais pas ce soir.

jeudi 27 novembre 2008

Terne bis

Bon (j’ai du commencer 30 messages par bon. C’est stupide), on a beau être adulte, essayer de se raisonner, se dire qu’il n’y a pas de raisons de broyer du noir. Rien n’y fait.

En plus, j’ai horreur des gens qui se plaignent pour rien.

Mais je dois admettre qu'il y a des fois où l’on trouve difficile de trainer sa vieille carcasse.

Je n’ai pas beaucoup de nouvelles à donner de notre communauté. Je repasserai quand je serai d’humeur plus « positive».



terne, adjectif
Sens 1
Qui manque d'éclat, de luminosité. Synonyme sombre Anglais dull, drab
Sens 2
Effacé, peu original, médiocre, monotone. Synonyme effacé Anglais dull

(extrait de linternaute.com)

dimanche 23 novembre 2008

Terne

Dimanche, 15h12, d’un aéroport à l’étranger.
Ce soir, je serai de retour en France.
Je repars lundi pour rentrer mardi soir très tard.
Ma plus jeune fille est mécontente, elle voudrait me voir. Ce ne sera pas avant mercredi. Je prendrai mes enfants de mercredi à mercredi. Difficile d’expliquer qu’ils comptent plus que tout et que je ne choisis pas toujours mes contraintes professionnelles.

Ce déplacement m’a « décalé », « déstabilisé ». Trop de fatigue. Reprendre un rythme normal le plus rapidement possible pour raisonner sainement. Parce que là, ma vie me paraît… terne et sans grand intérêt.

mardi 18 novembre 2008

Chaîne / Tag

Me voilà donc « chaîné » ou « tagué » si vous préférez.
Je dois raconter 5 ou 6 trucs tordus sur moi à moins que ce ne soit 5 ou 6 trucs qui montrent que je suis tordu (merci pour la passage de relais Kaki…)
Mais il y a 2 problèmes…

Le premier, c’est que je ne suis pas tordu (j’ai le droit de penser ce que je veux de moi !).

Le deuxième, c’est que je vais faire ma valise pour demain !

La suite (je vais essayer de trouver des « trucs tordus ») plus tard…

jeudi 13 novembre 2008

Miettes de vrac

Je n'arrive plus à écrire (trouver du temps) alors je poste ce message en attente comme ça.
Encore une nouvelle "carte chance" tirée hier, je fais des contorsions pour que nous passions entre les gouttes et je sers... les dents.
Nous sommes presque à nouveau vendredi...

Que c’est-il passé de puis vendredi ?
Samedi, la matinée est réservée aux courses alimentaires. Deux caddies, un dans deux magasins différents : un magasin pour les produits frais, un autre pour le reste (genre discount alimentaire, dans lequel nous regardons bien les étiquettes, histoire d’éviter les cochonneries trop flagrantes).
Ce qui me désole, c’est que quand j’ouvre le frigo, je peux constater qu’avec 300 euros, on ne tient pas la semaine. Nous sommes mardi… il faudra retourner compléter tout ça d’ici vendredi.

Les sous. Je scrute aussi les comptes. Ou plutôt la façon dont ils se vident. Plein de dépenses imprévues en ce moment, et des grosses. Trop grosses. Plaie d’argent n’est pas mortelle… Certes, mais un peu préoccupant tout de même.

Des amis sont venus samedi soir. Un bon vin rouge (« l’alcool est dangereux pour la santé… »), un bon repas. Ils ont une fille qui a changé ; atteinte par l’adolescence, la vraie. Plus une petite fille comme nos préados. Non, c’est une demoiselle maintenant, avec d’autres préoccupations. Comme une personne qui regarde la rive d’en face, celle qu’elle a quitté il y a peu, mais qui ne reconnait déjà plus le paysage et les individus encore là-bas. Bientôt, toutes mes filles seront sur l’autre rive. La rive des grands. Celle des êtres sexués. Et mon fils fait la traversé en ce moment. Je vois ses regards à ma-dame. Rien d’extraordinaire, un peu de curiosité, parfois. Déjà un regard d’hommes, parfois (les hommes regardent les femmes, aviez-vous remarqué ?). Un regard un peu appuyé, parfois. Petit homme.

Lundi, j’ai fait le pont. Et lundi, c’était la réunion parents- professeurs de la préado. Mes enfants ne savent pas encore (et ils ne sauront pas tout de suite) a quel point les années de collège et de lycée ont été un cauchemar pour moi. Je ne me suis jamais senti à l’aise, je n’étais pas intéressé, pas motivé, tout me semblait absurde, injuste. Une véritable souffrance, quotidiennement. Sans doute mon « environnement familial » et la détresse qui en résultait était-il pour beaucoup et j’ai certainement fait un amalgame (je faisais un amalgame) et pensé que rejeter l’un (le scolaire) effacerait l’autre. Le fait est qu’il m’est difficile de leur en vouloir de manquer eux aussi de motivations. Je gronde, je « raisonne », mais j’ai toujours ce mauvais goût dans la bouche.

Avant ça, il y a eu la messe Dimanche matin. Je ne suis pas un très bon fidèle. J’y suis allé avec la plus jeune file de ma-dame (peu de volontaires pour l’accompagner). Elle est dans une école privée et ne connaissait pas avant cette année la messe. Elle s’y intéresse. C’est très personnel cette relation avec la religion, difficile à expliquer aux enfants. Je ne suis pas dans une période mystique mais j’ai pris plaisir à le faire. Disons que même si je me sens étranger à cette communauté catholique, je me sais par contre parfaitement chrétien. Etre dans une église a une signification particulière pour moi.

Grande-Majeure est une cuisinière hors paire. Elle nous a fait des pâtisseries succulentes. Trois heures de cuisine samedi, 2 heures hier, un vrai régal. J’ai juste expliqué brièvement ce que j’aurais aimé et elle a réalisé, spécialement pour moi, un délice. Trois heures pour trois pâtisseries différentes afin de satisfaire les goûts de tous (invités inclus). Merci mademoiselle.

Fiston a de gros problèmes au collège. Enormes difficultés d'un enfant pas bête mais complètement inadapté au système. Trop tard pour une école "alternative". Il faut que l'on s'en sorte mais les parents rament. Et quand les parents rament... les enfants se noient...

vendredi 7 novembre 2008

Excursion "chez i..a"

C’est donc enfin vendredi. Quel soulagement. Bien qu’il n’y ait pas de raisons particulières de se réjouir de la fin de la semaine ou du début du week-end.

Hier soir, c’était soirée I..A, le fabricant nordique de meubles. La grève de la SNCF nous a un peu perturbé – il faut bien compenser par des trajets en voiture l’absence de service – mais c’est tellement banal que le sujet n’a pas d’intérêt. Finalement nous sommes arrivés avec ma-dame à la grande ville, où grande-majeure demeure, au bout d’un peu plus d’une heure de route : c’est aussi à cela que l’on voit que nous sommes dans un trou.
Nous avons récupéré grande-majeure (oui, c’est bien cela, ma-dame et moi avons récupéré grande-majeure) et nous sommes allés « chez I..A ». C’est grand. Du coup c’est long. Nous avons du passer une heure et demie dans le circuit (si vous connaissez, c’est un circuit qu’il faut effectuer à l’intérieur de l’usine, pardon, du magasin. Un des premiers à avoir appliqué cette méthode. Quand j’étais petit, je me souviens du circuit que faisait le wagonnet dans la maison des horreurs ou de la peur. Il faisait des boucles dans une surface réduite pour créer un long parcourt. Et bien « chez I..A », c’est pareil. Sauf que j’ai vieilli et qu’il n’y a pas de wagonnet. A ce sujet – les wagonnets – qui a connu ceux qui se trouvaient dans le parking en face de la FNAC Montparnasse à Paris ? Personne ? Vous êtes trop jeunes ou pas parisiens… Je ferme la parenthèse !).
Ensuite, il a fallu aller au dépôt pour retirer la marchandise : 15 minutes de route.

Et là… angoisse…

Une voiture, 3 personnes et une vingtaine de colis dont le quart faisant 2,50 m de long…
Sur un parking la nuit, ça donne dans les 45 minutes à essayer les combinaisons jusqu’à trouver celle qui permette de ne devoir laisser ni colis ni personne.
Débile. Nous sommes partis avec ma-dame et grande majeure à l’arrière et des colis jusque sur le siège passager avant, jusque au plafond. Aucune visibilité à droite. Si, une petite lucarne pour entre-apercevoir le rétro pour moi et le haut de la fenêtre pour grande-majeure.
Il était 22h00. Nous avions faim.
Nous avons trouvé un superbe McD., dans un superbe quartier de la grande ville, plein de papiers gras et de sacs poubelles trop remplis. Nous avons pris place dans la queue, sur le trottoir (guichet extérieur seulement à cette heure), derrière un baba cool. Et nous avons attendu. Attendu. Attendu. On n’imagine pas comme c’est compliqué – et long - de commander dans un McD !! On n’imagine pas non plus comme c’est compliqué – et long – de ranger les frites et les « burgers » dans des sacs. Il faut trouver la bonne taille. Il ne faut pas que le sac tombe, sinon in en faut un autre. Et payer !! Trouver les bonnes pièces, dans la bonne poche. ..
Au bout d’une demi-heure, nous avons reçu notre repas (je sais, c’est exagéré comme terme).
Nous l’avons mangé dans la voiture, entre les cartons.
Nous avons raccompagné grande-majeure et tout sorti puis tout remis, pour bénéficier de l’espace libéré et améliorer la vision périphérique.

Résultat des courses, nous sommes arrivés à la maison à 1h00 du matin. Fatigués mais soulagés. Evidemment, à 6h30, j’ai trouvé la nuit courte.

Bon, ce n’était pas « after hours » mais ça nous laissera des souvenirs.

Qui d’autre ?
Le fils a des résultats dramatiquement nuls. Horribles. Catastrophiques. Il plane. Bien parti pour quitter l’école très jeune.
Future-majeure devait aller chez une amie en train mais a du faire demi-tour à mi chemin : suicide sur la voie. J’ai pensé à ce pauvre type qui comme dernier bras d’honneur au monde, a bloqué ou perturbé le trafic et emmerdé plusieurs centaines de personnes. On ne saura rien de lui ni de ce qui l’a conduit à ce geste.

Allez, la suite une autre fois.

dimanche 2 novembre 2008

Manque de lumière

On ne sait pas comment ça arrive, on ne sait pas comment ça repart.
Finalement week-end médiocre. Pluie, pas d’enfants et des doutes qui reviennent.
Il faut que la cohabitation à deux se passe bien, c’est le minimum. Et cette nouvelle maison est certainement un territoire neutre mais du coup c’est aussi un territoire à conquérir. Mes filles ne se sentent pas chez elles et ma-dame non plus. Curieux. L’équilibre se trouvera. Ou non.
A deux, nous sommes tranquilles, certes. Mais nos divergences sont en conséquence plus flagrantes.

J’ai reçu un questionnaire débile du travail. Un truc du genre « qui voudriez vous être si vous n’étiez pas employé dans le groupe ? » (il y aurait donc une vie en dehors du travail ?), « qui voudriez-vous rencontrer ? » (je n’avais pas pensé à ça… rencontrer qui ? pourquoi ?), « quels sont vos centres d’intérêts ? » (A quoi bon, il n’y a pas de temps pour s’y consacrer). La réponse en une seule phrase : « un ours qui se contente largement de son entourage, qui passerait sont temps à faire de la musique et du dessin pour son simple et unique plaisir ». Evidemment, je ne pourrai pas écrire ça.

Mauvaise saison, il faut que je pense à bien « m’illuminer », c’est meilleur pour le moral.