samedi 30 mai 2009

Une page de plus

Et bien voilà, je n’ai plus tellement envie d’écrire.

Ce n’est pas que je passe moins de temps sur la blogosphère ou même sur mon pc mais écrire m’est devenu moins « naturel ».

Et puis cette éternelle question : j’écris pour le simple besoin d’écrire ou pour le besoin d’être lu et commenté ? Je crois que c’est un peu plus complexe que cela mais mes articles ont perdu de leur sens.

Des morceaux de notre vie :

1. Nouvelle-majeure, l’absente.
Nouvelle-majeure ne vient plus. Ou presque. En un mois, elle a du passer 2 jours ici, c’était un week-end ou nous n’avions pas d’enfants et pendant lequel elle assistait à un concert pas très loin d’ici. Elle ne supporte plus ma-dame et ces filles. Pour nuancer, je devrais dire qu’elle ne supporte plus les caprices et chamailleries des filles de ma-dame (le côté petites pestes des filles de cet âge. On pourrait développer car je trouve une évolution à ce sujet, si je me réfère à mes filles aînées au même âge) ainsi que l’attitude « laxiste » de leur mère.
Je trouve 2 excuses à ma fille (c’est normal pour un père un peu papa poule) : premièrement elle révise le bac, deuxièmement sa chambre est la pire de celles que nous avons.

J’ai discuté 35 minutes avec elle au téléphone hier soir. Le contact n’est pas rompu, bien au contraire. Mais elle ne veut plus venir. Soit.

2. Travail à la maison.
J’ai gardé les filles de ma-dame un soir. J’ai fait travailler l’une d’elle pendant près d’une heure. La demoiselle était contente que je l’aide, ce qui n’était pas prévu (que je l'aide, pas qu'elle soit contente...). Elles ont un peu essayé de négocier de dormir ensemble, mais la consigne de leur mère était claire : au lit après le mini passage devant la télé (un truc enregistré je crois) et chacune dans sa chambre. Pas de difficulté. Plutôt sympa d’ailleurs.

3. Conseil de « communauté » (pas de famille, je refuse ce terme).
A sept seulement puisque nouvelle majeure ne vient plus. La situation dégénérait dangereusement. L’ambiance était au mieux passable, au pire tendue. J’ai donc pris l’initiative de faire une mise au point. Des grandes tirades comme je sais faire, avec juste ce qu’il faut d’émotion. Mais j’étais sincère. En résumé, j’ai dit que je savais, nous savions, ma-dame et moi, que les enfants n’ont pas choisi cette situation. Nous savons que c’est dur de vivre tous ensemble avec nos différences (et transformer des différences en richesse, c’est bon pour les discours politiques lénifiants). Mais ma-dame et moi avons fait ce choix car nous nous aimons. Nous étions conscients que ce serait difficile. Alors j’ai demandé que les enfants ne soient pas égoïstes. Qu’ils respectent notre amour. Car s’ils nous aiment, notre bonheur doit aussi leur importer. Et qu’avec du respect, des règles communes, du dialogue (suffisamment tôt pour ne pas laisser pourrir une situation) nous devrions arriver à vivre tous ensemble. Non, nous ne serons pas une famille. Je n’ai pas cette prétention. Une famille ce n’est pas ça. Mais nous pouvons être un groupe unique.
L’ambiance s’est détendue. Il faut que je fasse ça de temps en temps.

4. Moto
Une balade en moto de 8h00 à 19h00 avec grande-majeure et des « copains » . C’est amusant. J’étais avec ma fille et le beau père de ma fille était avec la sienne. Il y avait d’autres personnes bien sûr. Mais c’était amusant de nous retrouver entre hommes ayant épousé la même femme. L’ancien et le nouveau.
Mais ma moto est une sportive et depuis une semaine, le fait d’avoir eu les mains écrasées sur les poignées par le transfert de poids causé par ma passagère, me laisse en engourdissement douloureux des mains. Vouloir rouler en sportive à plus de 40 ans a un prix…

5. Travaux
A part avoir posé des plinthes, fabriqué une penderie, démonté une cuisine, je n’ai pas fait grand-chose. J’ai 3 jours, je dois faire quelque chose.

See you later.

jeudi 14 mai 2009

Savoir faire la part des choses.

Est-ce un ras le bol tout à fait classique et cyclique ? Une de ces périodes ou la médiocrité de votre vie vous saute aux yeux ? Ou est-ce le sentiment plus profond et croissant d’essayer de faire tenir debout une situation bancale ?

Hier soir, les filles de Ma-dame étaient là. Ce soir elles seront là. Elles sont aussi là au moins 2 midis par semaine de non-garde. Ce n’est pas de les voir qui me contrarie. Elles sont mignonnes ses filles. Elles n’ont rien choisi non plus, elles subissent cette situation étrange de pseudo recomposition. Ce qui me gène c’est que bien que la garde alternée soit supposée être dans la proportion de 1/2 elle soit en fait plus proche d’un 2/3 et que cela semble normal. Impossible d’évoquer le sujet sans voir Ma-dame se fermer comme une huitre. Et c’est toujours une remarque sur mes enfants en retour.

Pour mettre cela sur un plan bassement matériel, jusqu’à ces derniers jours, j’étais le seul à prendre en charge les frais de bouche, de chauffage, d’eau, etc*. Et ce n’est pas tant ça qui me gène, quand j’étais marié, il n’y avait que moi qui avait un travail rémunéré. Non, c’est plutôt que cela semble normal. C’est extrêmement prétentieux de ma part mais je voudrais juste un merci.

En fait, cette difficulté à communiquer quand il s’agit des enfants me devient plus pesante chaque jour.

*et ce qui est bien fait dans notre royaume de France, c’est que le fait que Ma-dame travaille à nouveau ne va rien changer car elle va perdre les aides qu’elle avait. Les revenus sont les mêmes. Mais je préfère tout de même me dire qu’elle ne « profite » pas du système.

*****

Ça (le texte au dessus), c’était il y a quelques jours. Je ne poste plus rien, je n’écris pas grand-chose. J’ai l’impression d’avoir tout dit 100 fois, tout écrit.
C’est dur cette vie en communauté. J’ai envie de partir. Mais la fuite n’est pas une solution. Du moins c’est ce que l’on dit. Je crois que nous sommes rentrés dans une routine. Mais c’est une routine bancale. C’est la différence avec une famille classique où c’est d’abord une routine « équilibrée » qui s’installe. Dans notre cas, nous avançons avec des roues carrées ou bien la route est faite de galets. On avance. De secousses en secousses, on se demande si c’est bien utile. Mais on continue. On ne voit pas d’horizon. Juste la route. Rien à atteindre devant, rien derrière. En revanche il y a d’autres routes sur les côtés. Des chemins devrais-je dire. Et bien que l’on ne distingue pas bien où ils mènent, nous savons qu’ils ne se transformeront pas en route. Ce sont juste des chemins où l’on peut se perdre. Je crois que si je prends un de ces chemins, je ne pourrai plus jamais revenir sur une route…

mardi 5 mai 2009

ça flotte

Je ne sais pas trop.

Mitigé. Je me détache de choses et puis j’y attache à nouveau une violente importance.

Ma plus jeune fille et la plus jeune fille de ma-dame se sont battues. La plus jeune fille de ma-dame est difficile à supporter. Souvent surexcitée, parlant sans arrêt pour ne rien dire, incapable de se poser, elle est un prétexte à ne pas adhérer au projet pour les autres (le projet étant de former une famille recomposée).

Samedi soir, nous avions des amis. Des amis qui ont 3 enfants (les nôtres ne nous suffisent pas…). Tout allait bien mais au bout d’un moment, la plus jeune fille de ma-dame devint « incontrôlable ». Et du coup, elle s’est fait « virer » de la chambre de ma fille où se trouvait une partie des autres enfants. Evidemment, elle n’a pas accepté et à arracher les décorations qui se trouvaient sur la porte. Ensuite, elle s’est battue avec ma fille et lui a violemment écrasé le pied. Le doigt de pied est toujours bien enflé. Ma fille lui a « retourné une claque » et la demoiselle a fini en pleurs dans sa chambre.
Je n’ai appris l’épisode que le lendemain.

Que la cohabitation est difficile. Mais j’aime cette femme et il nous faut être vraiment forts pour tenir le coup.

Je dis ça mais j’ai tellement de travail que la fuite est facile pour moi. Ma-dame garde 2 enfants, ça l’occupe aussi.

Etant obsédé par mon boulot, je réfléchis peu. C’est mieux. J’attends le mois d’août avec impatience.

Je n’ai même pas besoin d’écrire sur ce blog. Le temps passe vite et c’est bien.