jeudi 23 juillet 2009

Bientôt.... vacances.

Pas de nouveaux problèmes et pas de nouvelles solutions ce qui implique qu’il n’y ait pas de nouveaux messages à écrire.

Mes deux ainées seront à la grande grande ville l’année prochaine. C’est bien et c’est mieux. C’est mieux car elles sont trop grandes pour se faire à cette communauté composée de deux familles. En fait, je pense que le problème est double : elles sont trop grandes et les filles de ma-dame sont trop jeunes pour que le contact s‘établisse. A 10-12 ans et 18-20 ans, on n’a pas – fort heureusement – les mêmes préoccupations, activités et centres d’intérêt. Il me semble aussi que les grandes à cet âge, essayent de se détacher le plus possible de leur enfance, de s’émanciper. Alors les deux gamines représentent ce qu’elles tentent d’effacer… C’est fou comme les jeunes adultes sont peu indulgents avec les ados.

Nous partons bientôt avec les 4 plus jeunes. Départ le vendredi soir avec ma-dame pour récupérer sur la route samedi matin, les filles de madame, les clefs de la location dans l’après-midi et mes deux plus jeunes en début de soirée. Comme nous serons des millions de crétins sur les routes, ça va être drôle.
Deux semaines en pension complète. Plage, visite de châteaux pour tous, piscine et club ado en plus pour les enfants, farniente pour ma-dame et dessin pour moi (et un peu de travail mais il ne faut pas le dire. Mais juste un peu. Le minimum pour ne pas couler).
Troisième semaine avec mes enfants seulement. Tous. Sans doute à la montagne (randonnées piscine…). Pas tout à fait valider.

En suite déplacement d’une semaine outre atlantique pour moi. Soit un total de 4 semaines de vadrouille pour moi… génial !

Sinon, vivre avec les enfants des autres est toujours aussi difficile – cela demande des efforts énormes – mais en étant raisonnables, nous y arrivons.
D’ailleurs l’ambiance est très chaude chez la mère des enfants. Beau-papa à du mal avec les miens. Mais, je crois qu’il fallait y penser avant…

Je viens de passer 2 jours en Grèce en costume et cravate, entouré de minishorts, minijupes et autres mini soucis. Dire que j’étais envieux serait faux. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que « ça brille » trop pour moi là bas. Ne convient pas à mon côté ours…

samedi 18 juillet 2009

Ô temps, suspend ton vol...*

Mince, pas le temps de passer sur le blog pour écrire et laisser des messages sur ceux que je suis. Pourtant il y a chose à dire.
Bref résumé de l’année : tout le monde passe en classe supérieure, le bac est en poche et grande-majeure va en licence. L’appartement est retenu.
Mi-juillet est déjà passée...

(* Lamartine. Non rien à voir avec celle qui peut se brosser...)

jeudi 9 juillet 2009

Bom-Dia

Bacalhau e baccalauréat !

J'ai deux filles étudiantes depuis hier.
Maintenant il faut trouver un appart et acheter l'ordinateur portable promis.
Pourquoi faut-il que la joie vous vide les poches ? A méditer.

samedi 4 juillet 2009

légère scoumoune...

Deux trois petites choses rigolotes sur mon déplacement.

La vieille du déplacement, vers 21h30, je me dis que regarder une dernière fois mes présentations pour le lendemain serait une bonne chose. J’ouvre le PC, ouvre le répertoire avec les exposés et là… plus rien. Vide. Mais vide vide, 0 octet. Je me rassure, c’est une erreur sans doute, une blague de Windows. Je rédemmarre le machin...non, rien à faire. Je me connecte sur le site du bureau, tente une manœuvre… pas d'accès.

Je me décide à retourner au bureau car la perspective de faire une présentation sans présentations m’angoisse. Je roule en espérant qu’une copie traîne sur le serveur du bureau.

J’arrive vers 22h15 – 22h30, passe par l’atelier de nuit – en short et chemisette car je n’ai pas pensé à me changer - et m’installe dans un couloir, sur une fontaine : impossible d’aller plus loin pour cause d’alarme dans les bureaux. Je prie (ou presque) pour que le wifi des bureaux soit assez puissant pour "arroser" l'atelier et là, miracle, je télécharge une version de mes exposés. Retour à la maison à minuit. Le temps de remettre à jour les exposes, de repasser mes chemises, faire ma valise, je me couche passablement énervé et me réveille sans réveil au matin.

Sur la route vers l’aéroport de départ, je fais tomber mon téléphone entre le siège et la boite de rangement entre les deux sièges. J’arrive à le récupérer après m’être garé et sali les doigts.

Arrivé à l’aéroport de destination, je cherche l’agence de location de voiture. Au bout de 15 minutes, je téléphone au bureau pour me faire confirmer le nom de l’agence car j’ai trouvé tous les concurrents, mais n’ai pas vu le guichet où une voiture m’attend. Non, je ne me suis pas trompé, c’est bien l’agence XXX. Je retourne faire la galerie des agences, maintenant vide : il ne reste qu’un crétin qui tire sa valise, et c’est moi. Finalement, je découvre écrit en tout petit, à hauteur de la ceinture sur le mur de l’agence YYY l’inscription « XXX par YYY ». Forcément, avec la nuée qui se trouvait au guichet, l’inscription n’était pas visible.

J’arrive avec un léger retard à destination, consulte le GPS pour trouver la dernière rue, et constate que le symbole de batterie vide clignote. Etrange me dis-je, il est branché sur l’allume cigare. Je tripote le câble, remonte le long du fil et… la prise se casse et me reste dans les doigts. Je me dis "mauvaise affaire pour rentrer demain"…

Quand le stylo que j’ai attrapé en réunion c’est cassé tout de suite, je n’ai pas été étonné.

Le lendemain, la chance tourne. L’adaptateur de mon téléphone me permet de recharger mon GPS. Je rentre en l’économisant (extinction entre les étapes et les arrêts).

En atterrissant en France, le soir de mon retour, j'ai du reconnaître que j’étais tout de même content d'être revenu. Je téléphone à ma-dame après avoir récupéré ma valise, pour lui laisser un message sur son portable lui disant que je suis bien rentré et que d’ici 1h, je serai à la maison. Mais, je marche avec la tête baissée, et je ne vois pas que la porte du sas c’est refermée derrière la personne qui me précède, et je m’assomme dans un grand bruit et rebondis en manquant de peu de m’écraser au sol en trébuchant dans la valise que je tire.

C’était le bouquet final mais il faut le croire... j’ai rigolé !

jeudi 2 juillet 2009

Rien de nouveau

Le bonheur de retrouver les chambres d’hôtel.

Mais malheureusement cela va de paire avec les attentes à l’aéroport. Aujourd’hui, j’ai 7 heures à perdre dans un petit aéroport… Dernier rendez-vous annulé et impossibilité de changer mon vol : évidemment quand on économise sur les coûts des vols, on perd en flexibilité !

Que s’est-il passé pendant mes longues semaines d’absence de la blogosphère ?

Il y a eu les élections en Iran. J’ai eu l’occasion d’y aller, il y a quelques années, quand il était autorisé d’y « faire du commerce ».
Au bout d’une semaine, les langues se sont une peu déliées. Pour les personnes ayant fait des études (désolé mais c’est comme ça), ayant leur propre vision du monde extérieure, la situation n’était pas toujours facile. A l’époque où j’y étais, les femmes commençaient à faire légèrement glisser leur foulard en arrière, découvrant quelques mèches. Des couples se touchaient – de façon toute à fait correcte – au restaurant. Des femmes fumaient au restaurant.
Mais nous avions dans le groupe une personne sans fonction bien précise, mais dont la présence faisait les personnes devenir moins bavardes…

Il y a la crise et son lot de fausses excuses et justifications. Des entreprises qui profitent, comme des parasites, de la législation qui leur permet de faire des économies sur leur dos de l’état, des contribuables, sous la forme de chômage partiel pas toujours justifié.

Il y a eu ces deux crashs d’avions qui font que mes enfants sont un peu angoissés maintenant que je voyage à nouveau (bien sûr, rien à voir avec la peine des familles des victimes et la terreur des passagers en voyant venir la fin).

Chez nous, il y a une sorte d’équilibre bancal. Ou une sorte d’équilibre instable, qu’il faut corriger sans arrêt. En fait, nous sommes dans une stable instabilité (je sais, c’est difficile à comprendre… mais je me comprends). Si je devais choisir une image, je penserais au funambule : il corrige sans arrêt son déséquilibre, tant et si bien… qu’il reste en équilibre sur son fil.

Je livre quelques épisodes en vrac.

Il y a eu la communion des filles de Madame. Nous avons reçu sa famille et son ex-belle famille. Ambiance étrange. Les gens ont considéré qu’ils venaient aussi « chez moi » et parfois plus « chez moi » que chez mon amie, sans doute pour que l’endroit soit un terrain neutre. Pour moi, ce fut l’occasion de me sentir comme un élément extérieur. Je ne suis pas marié, je n’appartiens pas à la famille de ma-dame, et n’appartiens bien évidemment pas à la famille de ex-monsieur.

Il y a eu le bac. Ma fille restant chez moi pour plus de proximité avec le lieu d’examen. Petite fille, nouvelle-majeure de mon cœur, tu mérites ton bac. Tu as fourni d’incroyables efforts (ce qui ne m’étonne pas, tu as une volonté fabuleuse : souviens-toi quand tu voulais apprendre à faire du vélo « toute seule »). Amuse toi bien pendant ces journées de concert… mais sois prudente ! Les camés sont imprévisibles.

Il y a eu les partiels. J’ai pris une journée pour accompagner grande-majeure à la fac, car elle refusait d’y aller. Une façon de « nous » pousser à nous occuper d’elle. Comme si nous ne faisions pas cela très très souvent. Une façon de rester petite fille. Grande-majeure, tu as des facilités, c’est sûr, mais je suis tout de même un peu inquiet. Comment t’aider à prendre ton vol ? Ou du moins t’aider à voler un peu plus loin ? Et puis je n’aime vraiment pas trouver les emballages de tablettes de chocolat ou de paquets de gâteaux dans ta poubelle. Et d’ailleurs, si nous les trouvons, c’est que tu le veux bien, n’est-ce pas ? Que s’est-il passé ? Quand ?

Il y a eu le passage en 3ème du garçon. Un effort reconnu même par les professeurs au cours du troisième trimestre. Tu sais petit gars, nous sommes d’accord, tu as un « médicament » qui t’aide à te concentrer. Mais bon sang prends confiance en toi ! Tout le monde dit que tu es intelligent et cultivé. Ok, tu n’aimes pas l’école. Mais crois-tu être le seul ? Et puis, j’ai bien l’impression que mon discours t’a touché : pas de leçon de moral mais un avertissement. Aller vers le « professionnel » maintenant, c’est courir le risque de croiser moins de filles... Je sais que tu as été sensible à cet argument !! Si tu savais comme je serais triste dans un monde sans femmes… On se ressemble, non ?

Il y a eu le passage en 5éme de mademoiselle qui aime beaucoup papa (merci !). Ma danseuse qui entre à grands pas – grandes enjambées devrais-je dire – dans l’adolescence. Mademoiselle qui achète ses premiers soutiens-gorge. Tu sais, je me suis fait à l’idée que je n’avais plus de bébé. Continue tant que tu le peux à me trouver formidable, je trouve ça assez sympa ! Juste une chose : je sais que tu n’es pas bête. Et tu es d’accord avec moi, ton bulletin ne me permet pas de t’acheter un portable. Baisser ses moyennes en maths et français, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire pour qu’une telle demande soit satisfaite…

Equilibre instable disais-je. Pour illustration, l’affaire d’hier et avant-hier. Parfois ma-dame oublie que nous sommes en permanence en terrain miné…
D’abord, elle émet une réserve à nouvelle-majeure quand elle dit vouloir inviter des copains à manger un midi. La raison ? Le risque de réveiller le bébé qu’elle garde pendant la sieste. Maladroit. Et lors dudit repas, constater que sa fille, la plus bruyante, a invité une copine ne pouvait rien arranger, bien au contraire. Sur ce coup là, je ne peux que confirmer : pas très malin et pas très justifié. "Chez nous", c’est aussi "chez mes enfants". Eux aussi peuvent recevoir du monde.
Ensuite, dire à nouvelle-majeure que mon père n’a pas été invité pour la communion parce qu’il allait être dans tes pattes tout le temps et que tu ne pourrais pas avancer, fut presque insultant pour mes âmes sensibles. Mais comment t’expliquer tout ça, toi qui prends la mouche à chaque fois que j’émets une critique sur tes protégées ? Je sais que tu n’es pas « câline », mais s’il te plait, essaye d’être un peu moins partial…

Et puis ne pas oublier la mère de mes enfants. Toujours imprévisible. Celle qui va me balancer une remarque désagréable parce que les enfants seront un peu chez elle cette semaine, qui était « ma semaine », alors qu’elle ne les verra pas pendant 3 semaines en août. Celle aussi qui sera contente que je lui ramène un livre de la FNxC, à l’occasion d’un passage dans la vraie grande ville de coin.

Rien de nouveau sous le soleil. Tiens ? Soleil ? C’est déjà pas si mal !!

Sinon, je crois que je m’ennuie un peu. Besoin de voir de nouvelles têtes et de faire la fête. Un peu envie de brûler la chandelle par les deux bouts (bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied…).

« Bonjour chez vous » !

Will be back soon...

OUF ! Enfin une chambre d'hôtel...