mardi 28 juin 2011

Nouvelle vie ? Non, regain d'énergie.

Samedi midi, je me suis fait inviter chez un couple d’amis dans le mari est motard (entre autres).
Samedi soir, nous nous sommes retrouvés avec Ma-dame chez un autre couple – que je ne connaissais pas, des amis à elle – pour un apéritif. Nous sommes ensuite allés au restaurant à 22h. C’est un exploit ici d’être servi à cette heure…
Dimanche midi, pique-nique avec un autre couple d’amis puis bateau à moteur sur un lac pas trop loin d’ici. Se baigner dans l’eau fraîche était un réel plaisir.
Le soir, j’ai proposé de faire des spaghettis bolognaises pour tout le monde. Mais comme je n’avais pas assez de viande, j’ai mis du thon, et du curry, et des olives, et de l’ail, et…. Et tout est parti !

Je me suis aussi inscrit dans 2 sites de rencontres. Pas plan Q, rencontres amicales, sorties….

samedi 25 juin 2011

Me botter le c....tout seul. Mais était-ce vraiment seul ?


Il y a dans la vie des situations qui vous poussent, parfois, à reconsidérer vos choix, votre existence. Vous êtes prêts à abandonner vos principes, ou certains d'entre eux. Et puis quelqu'un vous dit quelque chose et tout à coup vous réalisez que vous alliez tout balayer d'un revers de la main, sans vouloir vous en rendre compte, en occultant la réalité.

A l'approche de la cinquantaine - un cap qui se dessine de plus en plus précisément - j'ai du mal à ne pas me dire que l'on a qu'une vie et que la mienne m'ennuie en ce moment. Du coup... Du coup je suis prêt à quelques arrangements avec ma conscience. Ou bien "j'étais" prêt.

Je vais tenter de reprendre ma vie en main et pas aux dépens des autres.

Je n'arrive plus à créer, ça me désole. Pinceaux, crayons et instruments restent inutilisés. Seule ma moto attire ma compagnie. Car elle est dangereuse, c'est évident.

Je vais me forcer à sortir et aller vers les autres, simplement, sans but précis.  Le bruit, la fumée, les mots, les gens vont remplir le vide que j'ai placé tout autour de moi.

Pas grand chose à voir avec le rôle de père mais après tout, mes états d'âme font partie de moi. Je ne suis pas que père. Je suis aussi salarié, ami (pour certains), amant, passant, automobiliste, motard, citoyen, contribuable, patient, intervenant...
Et comme chacune de ces "qualités" à une influence sur au moins une autre, tout peut être exposé sur ce blog. Logique non ?


mercredi 22 juin 2011

La gourmandise est un...

Il faut que j'explique que j'adore la frangipane et la crème patissière.
Alors en photo, c'est une tarte que je viens de "me" faire, rien que pour moi, pour moi tout seul, etc. Evidemment, il y a beaucoup de crème. Bon, et alors ?

mardi 21 juin 2011

Il y a maintenant une piscine chez la mère des enfants. Une belle piscine.
Inutile de dire que ma maison n’a plus la cote auprès des deux ados. De plus tous les copains et copines – les fidèles, les vrais – vivent à proximité de cet autre domicile.

Vivre seul dans 200 m² environ est un peu ridicule. Le jardin ne sert à rien non plus. Mais je ne suis pas décidé à vendre. Il sera toujours temps si j’arrive à trouver un autre poste. Penser à inviter des amis pour briser l’isolement… Et puis non, plutôt sortir.

Ma jeune miss est maintenant complètement détachée de son « papa ». Il y a encore peu de temps, j’étais un Dieu vivant (c’est une image, pas un blasphème, je ne suis pas un Dieu, tout le monde le sait, même moi). J’ai retrouvé par hasard un mot du genre « Mon papa, le plus beau des papa, je t’aime ». Epoque révolue.

Il n’y a guère que grande-aînée qui me reste attachée. Pas forcément une bonne chose pour elle d’ailleurs. Je la reprends quand elle m’étudie trop. Je pense parfois à mon beau-père (ex-beau-père mais étant donné que c’est le seul que j’ai jamais eu, il garde cette qualité. Comme un ministre « reste » ministre) et à sa fille aînée. Je me souviens d’elle le surveillant, l’étudiant, le jugeant sans cesse. Un peu comme une seconde épouse ou comme une mère. Plus une mère d’ailleurs.

Avec le fils, la lutte est ouverte. Le jeune mâle veut se mesurer au vieux mâle. Mais le vieux va résister.

La cadette a toujours été indépendante. Elle se débrouille, avance. Se fait peur mais avance. Elle a du souffrir de sa position dans la fratrie, elle en garde l’attitude de celui – celle – qui veut prouver, se prouver, qu’elle n’est pas « la deuxième » en tout. Elle l’a largement prouvé et elle continue à tracer sa route seule, c'est-à-dire sans aide (si l'on ne tient pas compte de l'aide financière de maman et papa... tout reste donc relatif). Seule mais pas isolée.

« Alors commença le passé » dit la chanson. Pas encore tout à fait mais les pages tournent vite en ce moment.


Les vacances, j’en rêve. Je voudrais la mer pour y nager et le soleil même si je m’en protège.
Mon programme actuel ne m’enchante pas, il y manque une mer à température acceptable.

dimanche 19 juin 2011

Naturally

Fête des pères

Les enfants sont là mais repartent dans l’après-midi.

Nous attendons de savoir si le fils peut passer en première option « voie différente ». Et la petite-miss va finalement passer dans la classe supérieure. Le raisonnement est simple, si elle ne travaille pas plus l’année prochaine, qu’elle redouble ou non ne changera rien. Si elle travaille et rattrape un peu du retard qu’elle a pris – essentiellement au troisième trimestre – pendant les vacances, ça marchera. La France est le leader en termes de redoublement. Certainement une des rares choses dans lesquelles nous excellons. Mais c’est certain, la garde alternée est finie pour elle. Et puis nous croisons les doigts sa mère et moi. Si notre année est plus calme que celle qui vient de s’écouler – pas de tentatives de suicide, pas d’hospitalisation –elle devrait pouvoir suivre la petite-miss et veiller à ce qu’elle ne se relâche pas.

Moto et voiture en panne – jusqu’à samedi – au minimum, je manque de mobilité…
Pour la moto, je suis tombé en panne à environ 5 km de chez moi. Je n’ai pas voulu l’abandonner en pleine ville à 20h. Cette ville de province est bien moins calme qu’elle n’y parait. J’ai donc poussé. 220 kg. C’est lourd. Parmi les personnes que j’ai pu croiser, j’étais le seul qui semblait avoir pris la pluie. Il ne pleuvait pas et n’avais pas plu. La solidarité entre les motards existe, pas comme chez les automobilistes où si l’on n’est pas une jolie fille bien faite, on a peu de chances de se voir aider. Un motard c’est arrêté, m’a proposé de me déposer où je le souhaitais. Un patron de bistro motard m’a offert de laisser ma moto dans son établissement. J’ai préféré pousser, il ne me restait « plus que » 2km. Et j’ai eu de la chance. J’ai pu démarrer et repartir en première – plus d’embrayage – pour finir mon trajet, sans casque, trempé, en coupant les parkings et roulant sur les trottoirs pour éviter les feux.
Pour la voiture, un camion est venu la chercher chez moi, je n’ai pas eu besoin de pousser, j’ai pu revenir dans ma cour.

Je suis à 30 minutes du centre ville à pied mais je n’ai pas fait les courses. Je serai encore seul la semaine prochaine, je peux vivre avec ce qu’il y a dans les placards. Pas très vitaminé tout ça mais je m’en fous complètement.
Les pannes seront aussi l’occasion d’annuler mes déplacements. C’était à Paris et m’y déplacer le jour de la fête de la musique ne me tente pas du tout. D’ailleurs, on ne se « déplace » pas à partir de la fin d’après-midi le jour de la fête de la musique.

J’ai écrit « encore seul ». J’ai vu Ma-Dame deux jours en l’espace de combien de temps ? Trois semaines ? Ridicule. On ne se verra pas pendant les vacances, il y a une forte probabilité, ça ne ressemble à rien. J’en discutais avec une amie. Elle m’a très ouvertement dit « votre histoire est finie, c’est évident ». Je n’ai pas vraiment d’exemples autour de moi, difficile de juger. Et puis, il faut dire que je suis un sale con aussi. Etant donné que nous nous sommes séparés pour ne plus supporter les enfants de l’autre et que c’est elle qui a initié cette décision, je refuse de la voir quand elles a ses filles. Et comme elle les a n’importe quand, c’est imprévisible, et très souvent, bien plus que leur père, les occasions de nous voir sont peu nombreuses… Elle doit sentir que je me détache d’ailleurs car elle semble essayer de se soucier un peu plus de moi ces derniers temps. Je crains toutefois qu’il soit un peu tard. Je ne suis pas heureux, c’est un constat. Et pas très courageux semble-t-il. Incapable de prendre une décision radicale en tout cas en ce moment, pas assez serein. Mais ouvert.

Je regarde les postes qui peuvent s’ouvrir à l’étranger. Mais la période n’est pas la mieux choisie dans le groupe en ce moment. J’ai fait passer le message, je continuerai de façon à affirmer mon désir de changement. Ce sera à nouveau consigné dans ma feuille d’évaluation de second trimestre. « Will you consider relocation ?: Yes, definitely ».

mardi 14 juin 2011

Non réussite scolaire *, **

Miss ado redouble. Conséquence, finie la garde alternée. Plus de prétextes pour oublier des affaires on n’avoir pas le temps de travailler. Elle restera chez sa mère qui est à 5 minutes à peine du collège. Que dire de plus ? C’est sans doute la meilleure solution, nous arrivons trop tard chez moi et je ne suis pas assez « présent » pour la surveiller.

Le garçon est bien parti pour redoubler aussi. Avec un peu de chance il ira en voix de garage. Mais on s’en fout un peu. Ce que nous voulons c’est qu’il sorte du lycée dans les conditions les moins mauvaises. Un bac même au rabais (Je sais, c’est politiquement incorrect. Mais c’est casse-couille le politiquement correct, ça use) sera mieux que rien et qui sait – on peu se bercer d’espoirs – peut-être se réveillera-t-il et finira-t-il par s’investir dans quelque chose après le lycée. Petite parenthèse : les moyens dont dispose un lycée pour rendre les cours attrayants pour une bande de boutonneux gavés de multimédias sont ridicules. Décalage incommensurable entre les outils du lycée et ceux privés (pour la grande majorité, pas tous, évidemment). Mais j’imagine qu’en mettant le prix on doit pouvoir trouver mieux.

Pour le garçon, c’est mon domicile qui est le plus proche du lycée (des lycées, ils ont regroupés). Alors peut-être que lui s’installera chez moi. Mon souci ? Le faire travailler…



*c'est plus "correct" qu'échec, qui est dévalorisant.
** version filtrée...

jeudi 9 juin 2011

La poubelle

Le Dimanche matin, je me suis levé, je n’ai bousculé personne, n’ai remonté les draps sur personne, car personne ne risquait d’avoir froid.
J’ai caressé mes cheveux, presque malgré moi, comme d’habitude puis j’ai tourné le dos au lit, comme d’habitude.
Je me suis habillé très vite – après avoir pris une douche – je suis sorti de la chambre comme d’habitude, j’ai bu mon café seul, j’étais en retard comme d’habitude et j’ai quitté la maison sans bruit. Il faisait beau, pas comme d’habitude, je n’avais pas froid, pas comme d’habitude.
Et je suis allé nager. J’en ai encore mal à l’épaule mais ça m’a fait un bien fou.

Je suis rentré et j’ai préparé à mangé. Les enfants, les quatre, se sont levés tard, juste pour passer à table.

Comme tous les dimanches ou presque, j’ai passé l’après-midi à essayer donner une figure habitable à notre maison.
Lessive, étendage, repassage (2h…), vaisselle, aspirateur, serpillère, une vraie fée du logis, mais avec des poils – ce qui n’est pas commun.

Au bout de 4h de ces activités sans intérêt mais nécessaires, dans la salle de bain du bas, celle où je ne vais jamais, domaine de trois des enfants, le manche de l’aspirateur à heurté la poubelle. Elle s’est renversée. Elle était pleine. J’ai demandé de nombreuses fois qu’elle soit vidée des protections qu’elle contient. La chose me dégoute un peu, je n’y peux rien. Alors subitement, mon sang n’a fait qu’un tour et la poubelle aussi… son contenu s’est retrouvé entièrement vidé cette fois au milieu de la pièce.

J’ai braillé. Une envolé de moineaux est passée en trombe.

J’ai continué le nettoyage – pas le massacre – plus loin, à l’étage.

Quand je suis descendu discrètement, beaucoup plus tard, en fin de soirée, la poubelle était vide, le sac avait été évacué vers le container de l’autre côté de la rue – ils connaissent donc son existence, les rouleaux de papier toilettes vides avaient disparus – ils savent donc que se sont des très médiocres objets de décoration – et tout était propre. J’ai pu constater que le lavabo était bien blanc et non gris comme j’avais fini par le croire.

C’est curieux car ça marche aussi ainsi parfois au bureau.