jeudi 20 décembre 2012

Permis de grisonner

Porc-épic avec pull moche (elle se reconnaîtra...) et barbe grisonnante, content que grande majeure ait eu son permis !
C'est vrai qu'il n'est pas à son avantage le bientôt quinqua là-dessus...

mardi 18 décembre 2012

Boring

Je cherche les bénéfices de la situation. Il est content d’être ici. Soit, mais ça c’est pour lui.

Pour mes enfants ? Il mange salement, sali la maison, ne se lave pas, ne parle que de lui et de sa santé, occupe le salon en permanence, on ne peut plus aller dans les toilettes de l’étage. Il ouvre les portes sans frapper, que ce soit une chambre, les toilettes ou la salle de bain. Il crache dans son assiette.
Il est content de voir ses petits enfants. Il était temps, mais c’est dommage car c’est un peu tard. A part l'aînée, les trois autres ne font pas vraiment l’effort de le croiser.
Quand on vit comme un égoïste même pas foutu de téléphoner pour les anniversaires ou la réussite au bac, ce n'est qu’un juste retour des choses.

Pour moi ? Une personne vraiment à charge en plus. Moins de sorties, plus de travail, des repas « facile à manger » à préparer ou la nécessité de faire deux menus, une maison que je n’arrive pas à tenir tellement il salit vite et ses éternels refrains sur sa santé. Je reste humain, j’essaye de trouver des sujets, je reste devant cette télé de merde le soir mais ça ne m‘intéresse pas. Surtout ne jamais lui demander comment il va car il vous dira :
-          Qu’il dort mal. Il se couche à 23h30, se lève vers 9h00 ou 10h00 (mais ça peut-être plus tard), fait la sieste de 10h30-11h00 jusqu’à 12h30, se recouche vers 14h30 pour prendre son goûter à 16h00-16h30 et regarder la télé jusqu’au repas du soir.

-          Qu’il a des problèmes de digestions en vous rotant à la figure. C’est sa grande spécialité avec moi. Ça vient après les problèmes de sommeil. Il me dit qu’il est ballonné et rote. J’ai fait la même chose une fois. Je lui ai dit, inutile de te forcer, je sais faire pareil et j’ai roté en concluant par : « tu vois, je peux faire aussi ».


Si j’arrive à déménager son appartement – mais où mettre tout son merdier ? – je passe à l’étape suivante : une aide à domicile deux fois par semaine. Elle se débrouillera pour lui faire prendre une douche.

Il est vieux, il n’a plus toute sa tête, il est même très diminué intellectuellement je trouve. Je crois que le pire qui puisse arriver c’est de ne plus penser aux autres. De ne plus voir ce que l’on impose aux autres. C’est pour cela que je ne souhaite pas en arriver là.

Je ne vais pas le tuer, je serai triste quand il va mourir, c’est acquis. Mais ça ne me plait pas. Il y a plus d’inconvénients que d’avantages. Il faut s’adapter, je réaménage un peu la maison – j’ai réussi à me refaire une chambre – me reste à virer cette télé du lieu de vie principal.

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Suis allé lui acheté quelque chose pour les ballonnements en attendant d’aller voir le médecin demain. Ça ma calmé…

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M'est aussi venu une réflexion sur l'adoption. On teste la capacité des gens à adopter un enfant. On devrait faire de même avec les personnes agées...

dimanche 16 décembre 2012

De la solidité

En fait, le point vraiment important du week-end c'est le retour de ma "nordique". Ses trois soeurs, sa mère et moi sommes allés la chercher à l'aéroport. Partie à 9h30 du matin, elle est arrivée avec du retard à 22h00 - 3 avions et 5 h d'attente à un des transits... Configuration intéressante. Mon fil sn'est pas venu mais sa demi-soeur était là. Quatre filles et deux adultes de sexe oposé, ça attire les regards. Amusant.

La valise n'est pas arrivée. Depuis si, mais elle n'est pas arrivée en même temps que la demoiselle. Quand un bagage est perdu - ce qui m'est déjà arrivé - on remplit des papiers, on donne un descriptif du ou des bagages, on vous communique un numéro de dossier et un numéro de téléphone.

Nous avons essayé pendant 2 jours de joindre le numéro...rien. Personne n'a jamais décroché. Parfois, la tonalité "occupé" se faisait attendre.

Deux jours plus tard, nous avons reçu un appel : "la valise est cassé mais arrivera ce soir".

J'ai déjà vu  la façon dont les bagages étaient "manipulés". Il faut qu'ils soient solides, très solides...

Mais ils ne sont jamais assez solides.

Sinon rien. J'ai "décroché" en vélo 2km avant la in. 2 km sur 42, ça reste acceptable pour moi.

Et mon père a arraché un interrupteur dans le couloir. J'avais mis un cache dessus car il fait du bruit dans la chambre miss-nordique quand on le manipule (installation électrique un peu particulière chez moi...). En Essayant d'enlever le cache, il a tout arraché...

samedi 15 décembre 2012

Faut s'accrocher...


J’ai trouvé que ça sentait mauvais. Très mauvais un fait. Il était debout devant la porte de sa chambre : « Tu peux m’emmener acheter mes jeux à gratter ? ».

J’ai penché la tête pour voir d’où venait cette odeur et j’ai compris. Une grande zone sale sur le sol avec des mouchoirs dedans…

-          C’est quoi ça ?

-          Oui j’ai vomi cette nuit, dit-il, il est 17h30…

-          Et tu ne pouvais pas me le dire ? Je ne le vois pas ça reste comme ça ?

-          J’ai oublié…

A vomir. Je passe les détails mais il y en avait partout, le sol, le sommier, les draps… Et forcément bien sec après tant d’heures.

J’étais comme un peu contrarié et énervé… J’ai foutu la fourchette, l’éponge, la serpillière à la poubelle.

Me reste juste à laver « le » pyjama – car il n’y en a qu’un qu’il supporte, heureusement que les radiateurs sont chauds car je n’ai pas de sèche-linge, les draps et l’alaise. Et repasser un coup dans la chambre car l’odeur est tenace…

 

C’était un plaisir de découvrir ça après 2h de vélo où j’ai cru que j’allais m’écrouler dans chaque montée. Je rêvais plutôt d’une douche…

 Les autres étaient des bons coureurs et ils ont été assez sympas pour m’attendre en haut des cotes bien que je leur ai demandé plusieurs fois de filer sans moi ! Après l’entrainement de natation de ce matin, j’ai peut-être vu un peu gros. Mais bon, j’y retourne demain matin pour é nouvelles heures de vélo… si je ne claque pas en route…

Out of office...

Your out of office message is now enabled.
Message : I will be out of the office starting December 14 to January 2, 2013.

mercredi 12 décembre 2012

Parents stressés...

Sa mère m’appelle à 21h30, ce qui n’est généralement pas bon signe...
-          Tu as eu seconde-majeure aujourd’hui ?
-          Non.
-          Elle ne répond pas, elle n’est connectée nulle part.
-          Je vais essayer de l’appeler.
-          Ok, tiens-moi au courant.

Et j’appelle sur les deux téléphones, le français et le « nordique »… rien.
Skype ? Pas connectée.
Fb ? Pas connectée.
Pendant 1h30 j'essaye et j'essaye et j'essaye encore.
J’appelle grande-majeure.
-          Tu as eu ta sœur aujourd’hui ?
-          Ce matin elle était connectée sur fb je crois ?
-          Tu l’as eu ?
-          Non…
-          C’est bizarre elle ne répond sur aucun des téléphones.
-          Attends j’essaye de voir…
-          J’ai déjà essayé. Tu as accès à ses amis fb ? Elle m’a bloqué (en effet j’ai un accès archi limité à ses publications. Mais je comprends qu’elle veuille avoir un coin à elle…) je ne peux pas contacter sa voisine de chambre « Cléa ».
-          Clélia ?
-          Oui c’est ça.
-          J’essaye.
-          Il y a aussi Julie et Anna l’estonienne.
-          Ok.
-          Merci…
-          Je leur ai demandé de m’accepter comme amie et j’ai mis dans le message que c’était urgent.
-          Ok…
-          Clélia m’a répondu, elle la cherche…
-          D’accord… (que dire d’autre ? ok ?)
2 minutes se passent, il est 23h30, le téléphone sonne, c’est seconde majeure.
-          Pourquoi m’avez-vous appelé autant de fois ?
-          Impossible de te joindre aujourd’hui, on s’inquiétait !
-           J’avais oublié mes téléphones, on était en train de discuter dans la cuisine, je suis désolée...
-          C’est pas grave, envoie vite un sms à ta mère et à ta sœur.
-          D’accord, d’ailleurs elle m’appelle en ce moment.
-          Ta mère ?
-          Non ma sœur.
-          Ok, réponds vite et tu remercieras Cléa !
-          Clélia
-          Oui c’est ça. Bisous.
-          Bisous

Sinon, j’ai reçu ma licence de triathlon…

lundi 10 décembre 2012

Bike n’ Run ou l’inverse

J’ai bien aimé ce samedi.

9h : Entrainement natation.  Je passe sur les détails, mais c’est 1h intense…

10h30 : Passage par la maison pour récupérer les sacs pour les courses et faire la liste de ce que nous consommerons en une semaine, parfois même plus rapidement. J’ai un téléphone avec des applications gratuites, comme beaucoup. Certains on des trucs sympas là-dessus. Moi j’ai « plan courses »… ça sonne un peu comme "plan cul" mais ça n’a rien à voir. Rien à voir non plus avec un planning d’entrainement. Non, c’est pour gérer une liste de courses. On peut scanner les articles, les rechercher sur internet, faire des listes différentes par magasins, tenir compte de l’ordre des rayons. Je n’ai jamais aimé traverser les rayons en cherchant de l’inspiration, en étant vautré sur mon caddie comme si c’était une béquille et en trainant les pieds pour lustrer le sol – je pense que certains doivent avoir une remise ou des bons cadeaux pour cette activité – comme ces hordes avachies de consommateurs aux cheveux gras et à l’hygiène douteuse. Alors tout ce qui peut me faire gagner du temps m’intéresse.
J’avale des pâtes - froides - qui restent au frigo avant de partir…

11h00 : Les courses. Je coche sur mon téléphone. Tout est rapide jusqu’à la caisse. Là, rien que je ne puisse faire pour accélérer le rythme. Une Jeune fille se place derrière moi avec 3 fois rien comme article. Je regarde le tapis plein des miens… la pauvre. Je lui propose de passer. Elle est étonnée et me répète 5 fois de suite « merci Monsieur ! ». Je fais souvent ça. Les gens sont surpris. Ça les détend d’un coup. J’espère très pompeusement qu’ils ont une image moins calamiteuse de la nature humaine ensuite…
 
12h30 : Je suis rentré des courses, tout est rangé, je cuisine un truc tout fait (une poêlée, j’ai à peine honte), me mets à table mais ne mange presque rien. Il est trop tard, il ne faut pas que j’ai l’estomac trop chargé.

13h30 : J’ai débarrassé ce que je pouvais, je m’équipe – il fait froid, 1°C – et je file en VTT au lieu de rendez-vous.

14h00 : on s’échauffe un peu comme on peut, on forme les binômes et on part. Mon binôme a 20 ans de moins que moi… Certains ne connaissent peut-être pas le principe du Rune n’ Bike. On a un vélo pour deux. Celui qui est à pied court - ce qui semble logique ... - celui qui est en vélo récupère. C’est simple. Toutes les 1 ou 2 minutes – suivant la fatigue et l’effort à fournir – on change. C’est comme ça pendant 1h30. Le terrain est détrempé dans les bois. La neige est en paquet fondu, il faut traverser des petits ruisseaux (grossis par la fonte), on est vite trempé et boueux. Mais c’est sympa. Une mini course est improvisée avec les autres coureurs. L’horreur. Dans la dernière ligne droite, après avoir doublé une équipe, nous essayons de ne pas nous faire rattraper. J’ai l’impression que je vais vomir, je suis cuit. L’honneur est sauf, nous n’avons pas été doublés.  C’est à moitié vrai. Une équipe de jeunes de 16 – 18 ans nous a dépassés sans aucun problème. On les appelle les fusées… Je sais pourquoi maintenant.
Les 30 minutes de retour se font à un rythme soutenu mais bien plus confortable. Nous sommes contents. Sales, fatigués mais content. Et ce n’était qu’un entrainement…

16H30 : J’arrive en vélo chez moi. Un coup de jet dehors, une machine à faire tourner, une douche et… les enfants m’appellent pour que j’aille les chercher. Et mon père veut aller acheter ses jeux à gratter…

17h15 : Tout le monde est de retour à la maison.

17h45 : je suis chez mon amie pour l’aider à décoller du papier. Elle ne fait même pas la tête...

19h30 : retour à la maison. Je me change. Je bats le rappel des troupes et nous partons.

20h00 : Nous arrivons au restaurant. Mon père fait le charmeur devant la serveuse qui doit avoir 30 ans… Il faut que je me surveille…

samedi 8 décembre 2012

Rayon



Parfois vous vous dites que rien ne vous arrive plus. Vous vous habituez à voir défiler les jours, tous pareils les uns aux autres, sans relief, sans surprise, d’une monotonie telle que rien ne sert de regarder votre montre car, tant les points de repères quotidiens sont nombreux, vous sauriez presque donner l’heure à la minute près.

Chaque jour, le même courant vous porte et vous dépose sur les mêmes rives avant de vous entraîner à nouveau vers les mêmes horizons bouchés sans mystère aucun.

Le soir arrive et vous éteignez d’un geste répété cent fois, votre lampe de chevet. Rien ne brille plus en vous. Pas d’envies, pas d’espoirs.

Au matin, le jour se lève, terne et froid, comme vous, et la mécanique qui vous broie petit à petit recommence.

Votre seul étonnement est de constater que les jours passent et que, bien qu’étant d’une monotonie consternante, ils passent pourtant très vite.

Et c’est bien là le problème.  Le temps s’écoule et vous n’en faite rien. Il file entre vos doigts et si un sursaut d’espérance – rare moment de révolte - vous fait serrer le point, il ne reste rien quand votre main s’ouvre. On ne retient pas le temps qui passe même pour le gâcher.

Finalement, rompu par la routine, vous n’êtes plus que l’observateur désabusé de votre propre vie.

Vous n'en éprouvez ni angoisse ni tristesse, juste une lassitude sourde, certain de l’inutilité de la lutte, vous acceptez votre défaite contre cette monotonie ankylosante.

Et puis, sournoisement, un grain de sable (initialement petit gravier ;)) vient déranger l’engrenage. Il prend la forme d’un rayon de lumière sur un arbre qui révèle des couleurs, des nuances cachées et vous fait dire « c’est beau », ou d’un sourire sur un beau visage qui vous invite à envisager l’improbable ou d’une musique qui vous emplit d’émotions et qui vous fait retenir votre souffle. Et alors, transformé, émerveillé, impatient, la vie vous semble tout à coup différente.

Vos sens reçoivent des milliers de signaux qui vous enivrent et vous laissent chancelant. Vous ressuscitez. ..

jeudi 6 décembre 2012

mardi 4 décembre 2012

Blank

Puisque mes sujets favoris me sont maintenant déconseillés  - quelle tristesse - et que je ne vais écrire ni sur Charles, ni sur Bruce, ni sur le bébé de Kate, je poste un premier début de page blanche.

D'autres suivront et j'espère qu'elles sauront retenir votre attention (mas j'en doute un peu...).

La première commence ici :




























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dimanche 2 décembre 2012

Toujours le sexe



J’emploie parfois le singulier dans cet article dans un sens neutre. « Un » partenaire, « celui » qu’on aime pouvant bien entendu être de sexe féminin. Et en ce qui me concerne, c’est bien « celui-là » que je préfère.

Difficile de savoir quand on a une idée en tête si elle est vraiment le fruit de réflexions « libres » ou si elle est dictée par un désir de justifier un acte passé ou à venir. Je veux dire par là que certains de nos concepts, certaines de nos découvertes intellectuelles personnelles sont en fait un moyen d’apaiser notre âme, d’étouffer nos doutes ou remords. Comme le dit l’expression populaire « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ».

Plus j’y pense – trop souvent pourrait-on dire en ce moment, sans doute un léger déficit – plus je me dis qu’il est possible de déconnecter le sexe de l’amour. Que le sexe soit un artifice indispensable à l’amour entre deux personnes est une chose différente. L’amour de deux êtres l’un pour l’autre, s’il n’est pas platonique - mais cela existe-t-il vraiment ? N’y a-t-il pas dans ce cas un « blocage », un « frein » qui fasse que l’acte sexuel est refusé, refoulé plutôt que non envisagé – s’ils sont en âge de procréer, contient une part de sexe. Nous avons des désirs sexuels et en éprouver pour celui que l’on aime semble logique.

Mais pourquoi ne devrions-nous en éprouver – ces fameux désirs sexuels – uniquement pour celui que l’on "Aime"? C’est bien sous-estimer ce besoin primaire, animal, ou bien surestimer notre capacité à l’étouffer. Que la société, notre société, celle dans laquelle nous vivons aujourd’hui, ici, juge que l’acte sexuel ne puisse être fait qu’avec "la" personne avec qui on est « en couple » est bien différent. Il est même dit dans certaines communautés que l’acte n’est destiné qu’à la reproduction ou ne doit pas procurer de plaisir.

Nous éprouvons donc des désirs sexuels pour « d’autres » personnes, je le tiens pour acquis. Nous les refoulons parfois, c’est autre chose.
Nous plaçons l’acte sexuel au plus haut de la relation d’échange amoureux entre deux personnes (ici, chez nous, en occident). C’est la chose que l’on ne doit faire qu’avec l’autre partie du « couple » auquel on appartient. Partager son corps, partager le plaisir sexuel, c’est tromper l’autre.

Imaginons maintenant que l’acte sexuel, quand il n’est pas destiné à la procréation – la majorité des cas n’est-ce pas – ne soit qu’un moyen d’assouvir un désir, qu’un moyen d’éprouver du plaisir et de se libérer d’un besoin. Pourquoi devrait-il être la seule chose à ne partager qu’avec son partenaire ?

Partant du postulat que ce qui ne doit ne pas être partagé a une grande valeur, pourquoi le sexe est-il la « grande valeur » dans un couple ?

L’accepter, c’est accepter que quand le sexe devient ennui, la relation doit s’arrêter.

L’accepter, c’est accepter que le sexe est le ciment d’un couple.

Je trouve cela très réducteur. L’amour entre deux êtres ne se résume pas à la qualité de leurs relations sexuelles. La fidélité ne peut pas se résumer au non partage avec un tiers de l’acte sexuel.

Maintenant que je parle d’acceptation, suis-je prêt à accepter mes conclusions ? Suis-je prêt à ce que ma partenaire « Aimée » – j’ai utilisé le féminin pour lever toute ambiguïté : je suis, je reste un hétéro non progressiste, pas tenté par les expériences homosexuelles – ait d’autres relations ? Je ne crois pas. Très sincèrement, je ne crois pas.

Je sens bien que l’acte sexuel n’est – pour moi qui ne souhaite plus avoir d’enfants – qu’une façon d’éprouver un plaisir important, une véritable jouissance, comme une drogue (l’alcool est une drogue que j’ai abandonnée, comme la cigarette) peut en procurer. Il peut n’être que cela, qu’une jouissance. Il peut aussi être un moment de complicité tendre, sensuel dans « mon » couple. La plupart des mes partenaires me voulaient fidèle. Fidèle voulant dire ne « couchant » pas avec d’autres.

Je sens aussi que chercher cette jouissance avec d’autres, ne diminuerait pas l’amour que j’éprouve pour ma partenaire « Aimée ». Malgré tout, cela me donnerait mauvaise conscience.

Il semble donc qu’il n’y ait que deux voies : le partenaire unique et le désir parfois inassouvi ou la multiplicité des partenaires de passage exclusivement.
Pourquoi désir inassouvi ? Parce qu’il n’est pas rare que nos désirs de ne coïncident pas.

Et la masturbation ? Le partenaire qui pratique l’onanisme est-il fidèle ou infidèle ? Dans ce domaine, c’est bien encore cette insupportable recherche de toujours plus de profits qui a fait « évoluer » les mentalités pour proposer aux femmes des accessoires à l’efficacité parfois douteuse.

Le temps me manque pour continuer cette réflexion.


mercredi 28 novembre 2012

James Bonde... de vidange !!!



Que raconter que je n’ai déjà écrit me demandais-je ?
Mais si, ma nouvelle vie, ma vie avec mon père !