dimanche 28 octobre 2012

une seule côte de boeuf

Dimanche, retour de la piscine vers 11h45. Je passe devant la boucherie : fermée. La barbe, je voulais acheter une côte de bœuf supplémentaire car j’ai peur que celle que j’ai ne suffise pas. Tant pis, j’improviserai.

J’arrive à la maison. Je déballe serviette et maillot. Il faut que je me dépêche un peu. Grande aînée  est encore couchée, elle lit ! Miss ado est sur son lit en pyjama, elle pianote sur son pc. Et mon père ? Je vais dans la cuisine…
J’ai du mal à le croire… il mange !
Il s’est fait réchauffé un des petits-plats que je lui prends pour le midi la semaine.
-          Mais tu manges ?
La question est bête il ne se fait pas un masque ni ne prends sa douche. D’ailleurs pas de douche ce matin car comme je n’étais pas là il n’y est pas allé. Pas de changement de ce côté-là. Il ne se lave que quand je lui dis et ça sent toujours très bon dans les toilettes au bout de deux jours…
-          Oui je ne suis fait à manger.
-          Mais nous sommes dimanche, nous mangeons tous ensemble !
-         
-          Tes petites filles sont là.
-          On est dimanche ? mince j’ai oublié.
Il a aussi oublié de changer d’heure mais ça c’est moins grave.
Je fais le tour des chambres pour raconter l’anecdote. Sourires gênés. Je remonte préparer à manger. Une côte de bœuf va bien suffire…

mercredi 24 octobre 2012

Quelle fatigue

Presque 2  semaines que je traine une espèce de rhino-broncho-je-ne-sais-quoi.
 
Impossible de courir, faire du vélo ou nager, je manque de souffle, je tousse et m’épuise pour un rien.
 
Et cela m’a semblé incroyable mais j’ai presque pris 2 kilos...
 
Bien que n’étant pas une femme se préparant à devoir s’exposer en maillot sur la plage – je suis sûr que cette remarque sera appréciée… - je fais attention à ne pas trop m’éloigner de moins poids de référence. Devenir vieux me suffit déjà bien, devenir un gros vieux serait trop. Chacun fait ce qu’il veut de son corps – tant que ça ne me coûte rien, je veux dire par là tant que ça n’augmente pas le trou de la sécu que l’on me demandera, comme à beaucoup d’autres, de combler d’une façon ou d’une autre – mais ce n’est pas de mon goût de gonfler ma ceinture abdominale ou mon double menton.
Je ne me gonflerais pas non plus les seins d’ailleurs. Les fesses ? Les femmes apprécient aussi les fesses ayant des formes… mais pas les fesses molles. A supposer que l"on puisse décider de l'endroit où placer sa graisse, même dans les fesses, ça n'irait pas. 
Quand à gonfler d’orgueil, certaines mauvaises langues diront que c’est déjà le cas.

Non, après réflexion, je peux dire que je ne souhaite gonfler d’aucune façon mon corps.Il faut que je puisse reprendre le sport de façon assidue.

**************


Dernière nouvelle : J’ai couru 10 km ce soir avec mon fils. Enfin lui n’en a couru que 5… Il n’ « aime pas l’endurance ». J’ai répondu : « je sais mon fils, je sais …».

 

Sacrés gamins.

vendredi 19 octobre 2012

“SEX AND no DRUGS AND no ROCK N’ ROLL”




Plus de cigarettes, plus d’alcool, plus de musique (plus de musiciens).

Et, étant donné la saison, pas de plage et pas de soleil, par conséquent : « no SEA, SEX AND no SUN ».

Je n’y peux rien, les chansons sont unanimes, ne reste que le sexe…

mercredi 17 octobre 2012

Capitale

"La" capitale.

Demain réveil à 3h30 - du matin bien sûr - pour faire un aller-retour à la capitale. Deux clients à voir. J'en profiterai pour ramener la voiture de mon père qui traine - en bon état j'espère ... - sur un parking depuis la mi-août.

Ensuite, il ne me restera plus qu'à vider l'appartement et la cave. Cave qu'on ne sait plus trouver... Il t a une cave c'est sûr. Pleine, c'est certain. mais où ???
Et avant de trouver la cave, il va falloir trouver la clef...

L'aventure, c'est l'aventure !

lundi 15 octobre 2012

Vrac, épisode 112 : Où le personnage que l'on suit dans ce blog parle de son nombril

Mon père est content. Il le dit. je pense qu'il est apaisé. C'est simple ici pour lui. Certes, il sort moins mais il n'a pas à se préoccuper de grand chose.
Je ne sais pas "de quoi je lui en veux" ? D'être vieux ? D'être diminué ? Ce serait un comble. Il doit bien y avoir un peu de cela. Comme si c'était le résultat d'un laisser-aller, comme s'il était responsable de cet état. Je ne sais pas très bien. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose comme ça. Peut-être comme une image qui s'effrite. Mais ce n'est pourtant pas certain car mon père n'a pas été une référence ou un exemple pour moi. Il n'a pas non plus été le modèle à fuir. Très complexe. Je continue l'analyse. Mais je pense qu'il y a quelque chose comme le désagrément d'une image rendue.

"Moi". Quel beau parti je fais. Bientôt la cinquantaine - un peu plus d'un an c'est proche - quatre enfants, vivant avec son père, aimant faire du sport, dessiner et grattouiller sa guitare seul, les yeux attirés par ce qui "brille"... Heureusement que je ne cherche pas à me marier. C'est amusant mais je serais curieux de savoir ce que mes amis - mes rares amis - mes fréquentations, pensent de moi. Pourquoi donc ? Pourquoi pas ! Envie de faire un point de situation, de faire un état des lieux.
J'ai mauvais caractère et beaucoup n'apprécie pas mon cynisme. Mais ce ne sont pas mes amis. Mais ce sont tout de même des fréquentations, des collègues.

Demain nous serons mardi, plus que 4 jours...

L'anniversaire

Anniversaire surprise pour le-fils organisée par ma-miss-ado. Quand on sait à quelle point ses deux la se chamaillaient, c'est amusant. Mais c'est surtout le-fils qui a toujours mené la vie dire à la miss. Jalousie maladive.
Ma-miss-ado, via les réseaux sociaux, a contacté et invité ses amis.

Le fils pensait devoir rentrer chez sa mère - l'anniversaire était là-bas - pour garder sa petite sœur.
Lorsque que nous sommes arrivés, le bas de la maison était dans le noir. Quand il a allumé, il a été accueilli par un "joyeux anniversaire" sonore.

Il a été surpris et content. Remerciera-t-il sa soeur ? C'est peut-être beaucoup espérer...

Seconde-majeure était en pleurs au téléphone. Méga coup de blues pendant l'évènement. Elle n'était pas là pour assister à la surprise de son frère. Et puis le coup de blues est passé.

Hier, grande-majeure est rentrée "chez elle". Elle m'envoie un sms -j'exige - quand elle arrive à bon port. Et elle a bien écrit "je suis bien arrivée chez moi". "Chez moi" pas "à l'appart" ou "bien arrivée" tout court.
Elle aime son "chez elle". Elle rentre sereine. Comme c'est agréable et quel chemin parcouru en un peu plus d'an an.

Nous sommes lundi. Il ne me reste que quelques heures pour payer les impôts. Je ne commenterai pas ce matin ce que je pense de la "dépense publique", de la qualité du "service publique", des méthodes, solutions, annonces et reculades du gouvernement. Nous sommes lundi, c'est suffisant à ma mauvaise humeur matinale...

Il faut aussi aller fréquenter, pour une semaine entière, les carriéristes et pédants de l'entreprise. Si l'on rit parfois en voyant les autres tomber, je peux garantir que c'est avec une profonde joie et une grande satisfaction que je les verrais s'étaler. mais il n'y a pas plus de reconnaissance des qualités humaines d'un individu ici qu'ailleurs. Ceux qui ne se remettent jamais en question, n'ont pas de scrupules, vivent plus heureux que les autres, ici comme ailleurs. Ceux qui exploitent s'appauvrissent humainement mais s'enrichissent. La loi du plus fort reste la meilleure...

Tout cela devient difficile à supporter mais bientôt viendra vendredi soir...

vendredi 12 octobre 2012

Et de trois...

Ce soir, nous avons fêté les 18 ans du fils chez sa mère.

Voilà, j'ai 3 enfants majeurs !

Réunion "familiale" originale.
Aînée, mon-ado-fille, le fils, la fille de mon ex-femme était là.

Quatre enfants et deux couples : mon ex-femme et son mari et mon père et moi !!!

clin d'oeil




;)

mardi 9 octobre 2012

Petite mort...

Ma vie me fait une curieuse impression en ce moment...

dimanche 7 octobre 2012

Le démon de midi...



Je suis allé nager, pour changer…

Dimanche matin pluvieux mais j’étais en forme.

Je suis arrivé à la piscine à 9h, j’avais rendez-vous avec un copain. 

Le bassin « nageurs » était presque vide, nous avons eu une ligne d’eau rien que pour nous.

Ce camarade est un très bon sportif mais il y a avait longtemps qu’il n’avait pas nagé. Il a dix ans de moins que moi et j’étais assez fier, malgré son manque d’entrainement, d’arriver à la devancer.

Après 45 minutes, il y a avait un peu plus de monde. Et elle est arrivée. Insolente dans sa toute petite trentaine. D’ailleurs avait-elle trente ans ? Je ne sais pas. Elle est restée un moment en dehors du bassin à poser sa planche et le reste de son équipement. A chaque retour vers le départ de la ligne je la voyais. A chaque aller j’avais l’esprit brouillé.

Elle s’est finalement mise dans la ligne à côté. Je la croisais.

Au bout d’un peu plus d’une heure, j’ai du sortir, à la limite de la crampe à la jambe. Je devais aller courir et il me fallait garder des forces.

En m’habillant j’ai réfléchi. Plein de choses me sont passées par la tête mais deux plus particulièrement.

  1. Je n’aurai plus de maîtresses – quel vilain mot – de cet âge. Si elle avait trente ans, j’en ai dix-huit de plus…
  2. Le démon de midi est là...
J'ai mal couru, plus envie. Il tombait une pluie fine.




vendredi 5 octobre 2012

Bullit!

Ce n'est pas la scène complète... juste un clin d’œil en écho à un message d'un autre blog...

Sinon je pense revendre ma moto pour m'acheter une Mustang...

mercredi 3 octobre 2012

Rien



Normalement quand on n’a rien à dire on se tait. Je me tais donc et j’écris.

Quels sont les faits marquants ? Aucuns puisque je n’ai rien à dire.

A part ça ?

Au boulot, arrivée massive d’américains lors de prochaines réunions où ils ne sont habituellement pas présents. Sauf quand il y a du ménage à faire… La dernière fois, l’un des directeurs y a laissé sa tête. Alors nous allons prendre les paris… qui va dégager ? Et si c'était moi ? Suspense...

J’ai mangé au restaurant ce soir. Il y avait 3 femmes dans le groupe. Sur le coup, je n’ai pas réalisé. C’est quand un des couples a parlé de la façon dont ils s’étaient rencontrés, que je me suis souvenu du petit rôle d'entremetteur que j'avais eu que je me suis rendu compte que j’avais couché avec les trois… pas ensemble et pas quand elles étaient en couple, évidemment. Mais je n’ai couché avec aucun des hommes du groupe…
C’est la première fois que je garde contact avec des ex. Sauf la mère de mes enfants mais c’est un peu différent.

J’ai aussi mis une main aux fesses à une femme. Elle n'a rien dit.
C’était involontairement et en nageant alors l’honneur est sauf et la dame a accepté mes excuses…

Donc, rien d’intelligent à dire. Pas plus à écrire.

lundi 1 octobre 2012

Au foyer...



J’ai envie d’être vulgaire. Non pas envie, besoin. Ça défoule la vulgarité. Enfin ça « me » défoule.

J’ai couru mais comme je n’ai pu me libérer que tard, j’ai dû arrêter car il faisait vraiment nuit. Et là, je n’ai pas croisé de minette seule. Juste une femme avec son boxer (le chien, pas le shorty… mauvaise pioche…). 40 minutes, sans prétention, ce n’est pas assez crevant. J’aurais pu courir plus vite pour m’épuiser mais non, après une semaine de repos forcé (repos forcé uniquement pour la course à pied, pas pour le vélo ou la nage… ), ce n’aurait pas été une bonne idée. Et de toute façon je ne cours pas « vite ».

Voilà 10 mois que j’ai arrêté de fumer et boire. Quand je dis « arrêté de boire », ça fait ancien alcoolique, rien à faire, il y a un grand silence dans l’assemblée. Et alors ? Et même si c’était le cas, c’est plutôt digne de respect non ? Donc 10 mois sans alcool et fumée  et maintenant je suis accroc au sport. Accroc au travail, c’est fini. Je me suis désintoxiqué aussi.

Là n’est pas l’objet de cet article. Je voulais être vulgaire. Alors voilà.

Je comprends – ce n’est pas nouveau – la situation de la femme, au foyer ou non. Le partage des tâches n’est bien souvent pas aussi équilibré que cela dans les couples. Et je ne parle pas des mères de famille en mode « monoparental »…
J’en viens aux faits.

Je crois que je pourrais poser une merde au milieu des escaliers le matin, elle serait toujours là le soir et même une semaine plus tard… C’est chiant à force. Personne n’aura l’idée de ramasser, d’essuyer ou de ranger. A la fin d’une journée ou d’une semaine de boulot, ça « gave ». 

Il y a des pays où les hommes sont obligés de s’assoir pour uriner dans les lieux publics. C’est une excellente chose. J’en ai marre de nettoyer la pisse sur les toilettes et le sol. Il y a maintenant un homme de plus à la maison et ça se sent…  Tous les deux jours je passe la serpillère avec de la javel et je nettoie l’ensemble des toilettes… Car au bout de deux jours j’ai l’impression d’avoir des toilettes publiques à l’étage. Ça m’emmerde. Ça ne m’ennuie pas, ça m’emmerde. Et en plus ça me dégoute. J’ai toujours pris soin de laisser les toilettes propres après mon passage. Les femmes chez qui je suis passé plus ou moins longtemps pourraient en témoigner. C’est comme rincer la douche pour enlever les poils (mais on ne va pas revenir sur le sujet…).

Que c’est chiant le ménage et la bouffe. La bouffe du soir, celle qu’il faut préparer quand on est fatigué de sa journée. Et encore je n’ai pas de jeunes enfants.
Je me demande comment nous faisions quand j’étais marié et que nous avions de jeunes enfants… Oh p…tain !! Ma femme restait au foyer… je suis désolé…