mercredi 28 novembre 2012

James Bonde... de vidange !!!



Que raconter que je n’ai déjà écrit me demandais-je ?
Mais si, ma nouvelle vie, ma vie avec mon père !



412, non 413 maintenant



25/08/2007 : C’est la date du premier article.
Que pourrais-je encore écrire que je n’ai déjà écrit…
412 messages.
Forcément, je ne peux que me répéter…

lundi 26 novembre 2012

Les femmes toujours.



J’ai certainement déjà eu l’occasion de l’écrire mais je ne sais pas décrypter leurs messages. Regards, attitudes ou mots sont pour moi sujets à tellement d’interprétations différentes que je ne me risque plus à essayer de comprendre leur signification.

Bien des fois je me suis complètement trompé. Généralement, ma modestie – non, elle n’est pas feinte, ce n’est peut-être pas l’impression que je donne – ou l’estime limitée que j’ai de ma personne, m’a fait interpréter de façon négative des signaux que l’on m’avait envoyés et qui étaient tout le contraire. J’ai donc souvent pris la fuite alors que la belle espérait autre chose. Malheureux...

Les rapports humains sont complexes, les codes pas toujours explicites. J’ai souvent rêvé de rapports plus simples (je ne parle pas de rapports sexuels, fallait-il le préciser ? Quoi qu'en la matière, parfois... mais passons) dans lesquels on dirait au moins ce qui est positif sans gêne et sans fioriture. « Vous êtes jolie », « vous avez beaucoup de charme », « tu es très élégante » et cela sans terminer par « ça te dirait de tirer un coup ?» ou « on va chez toi ou chez moi ? ». Complètement utopique.

Un peu naïf et fleur bleue le monsieur. Trop romantique aussi sans doute. Désuet, dépassé, obsolète, bientôt à la casse. Demain, dans le premier TGV du matin qui me permettra de passer la journée à Paris et de rentrer par un des derniers de la journée - ô joie - si une « enchanteresse » me regarde, plutôt que d’essayer de deviner si le regard est doux, amusé, curieux ou même vide et bovin – ça arrive - j’avancerai vers elle et je lui demanderai très simplement : « qu’est-ce-ta ? Tu veux ma photo ? ». Au moins je saurais…

dimanche 25 novembre 2012

L'homme qui aimait les femmes



Grand succès, je n’y croyais plus et cherchais des moyens moins « diplomatiques » pour arriver à mes fins. Mais en fin d’après-midi, nous y sommes arrivés, il a pris une douche.

La mode de cet hiver semble sympathique. J’aime beaucoup ces jambes gainées de couleurs sombres qui se dévoilent entre une paire de botte et une jupe courte ou un short. Les jambes des femmes… Les femmes… leurs formes, leurs tenues.

Les jambes des femmes…

Ma maison ne ressemble à rien. Ce n’est pas nouveau. Il faudrait faire des travaux. Il faudrait. Il faudrait dépenser des sous pour ça. A la fin décembre il ne me restera rien. Tout l’argent mis de côté sera parti en impôts. Mieux vaut en payer, c’est ce que je me dis. Qu’il me reste un capital à céder aux enfants, que le chômage qui se dessine à l’horizon ne m’oblige pas l’émietter.  Rien de concret, juste la certitude que l’industrie n’a pas d’avenir chez nous. J’ai regardé sur Eurostat l’évolution de l’emploi dans l’industrie, le nombre de personnes employées plus précisément. Edifiant, on pourrait presque calculer quand il n’y aura plus d’emplois dans l’industrie. Quant à l’emploi des séniors, inutile d’en parler. Il suffit de regarder autour de soi. Combien de personnes de plus de 55 ans nous entourent-elles dans le milieu industriel ? Qui sont les nouveaux embauchés dans les entreprises ? Certainement pas des séniors. Sont-ils des jeunes qui sortent de formation ? Je change de sujet, cette impression de gâchis, de tromperie et de bêtise m’énerve trop. Ce pays voit-il ce qui l’attend ? Je ne crois pas.

Les jambes des femmes, encore…

Nous avons fait une cinquantaine kilomètres à vélo avec un camarade et une jeune demoiselle d’une quinzaine d’année. Temps gri set pluvieux. Nous avons roulé moins longtemps, moins loin et moins vite que certaines fois. Mais c’était bien sympathique. La demoiselle m’a épaté. Jeune enfant volontaire et courageux. J’ai pensé au regard que cette adolescente pouvait porter sur deux vieux de 48 ans. Quand j’avais 15 ans, une personne de 48 ans était un vieillard. Elle ne sait pas le combat quotidien qu’il faut mener pour ne pas glisser sur cette pente de plus en plus raide qui conduit au trou et à l’oubli, pour bien penser à ouvrir les yeux, à respirer, à remplir les sens de la vie.

Les jambes des femmes, toujours…

Réflexion encourageant d’une de mes filles alors que je lui disais mon niveau sportif moyen en comparaison de certains vétérans du club de sport. « Mais il ne font certainement pas du dessin et de la musique aussi bien que toi eux… ».  Oui ma fille chérie ? Ton père est un touche-à-tout qui n’excelle dans rien mais n’est vraiment mauvais dans aucune discipline. C’est vrai que l’on m’a souvent dit « tu en as déjà fait ? Ah bon ? Tu te débrouilles bien ! ». Suis-je aussi un père moyen ? Sans doute. Mari moyen, amant moyen, camarade moyen, citoyen moyen, salarié moyen.

Plusieurs couleurs ternes font-elles un arc-en-ciel ? J’en doute. J’imagine que c’est une source de frustration pour les autres. Car rien n’est profond dans ce que je fais. Je survole, je glisse, je plane, rien à creuser.

Les jambes des femmes éternellement présentes.
Repère, témoin invariable de la magie de la vie. Dévoilées, devinées, cachées, mais toujours présentes et obsédantes. Quand je suis dans une grande ville, je vois ces jambes qui passent, se croisent. Mon regard pourrait passer des heures à les suivre, d’une passante à une autre. A chaque croisement, repartir dans l’autre sens. Comme suivre le flux et le reflux des vagues. On suit une vague qui se retire, le regarde s’éloigne, alors une nouvelle arrive, que l’on suit jusqu'au rivage.
J’aime les femmes. Pas comme un objet à consommer ou posséder. Même si découvrir un corps est magique, même si le toucher est un délice, même si le sentir vibrer et vibrer avec lui est un bonheur, tout cela est du domaine sexuel. Mais la beauté d’une femme éveille plus qu’un désir sexuel. Comme un tableau, une œuvre d’art qui vous envoute et dont on ne peut pas détourner les yeux, elle captive.

Les jambes des femmes comme leitmotiv. Non, pas seulement les jambes, la femme en général…


samedi 24 novembre 2012

Tapioca potage



Il faut que je sois à 8h45 à la piscine pour l’entrainement du samedi. Je devrais être sorti vers 10h30.

En arrivant à la maison, accompagner mon père à la douche - pas une mince affaire même s'il ne pèse que 60  kg - récupérer vêtements et draps et faire tourner une machine (plusieurs : le blanc d'un côté les couleurs de l'autre, évidemment...).

Prendre les sacs de recyclage, passer aux bennes et aller faire les courses.

Certains chargent des applications très sympas pour leur téléphone. Moi j’en ai chargé une qui permet de faire des listes de courses, de scanner les articles dans les rayons pour les fois suivantes et de suivre l’évolution des prix. Il faut bien ajouter du jeu dans les tâches les moins intéressantes.

A midi, si je rentre pour midi, ce qui m’étonnerait, ce sera sans doute plutôt vers 12h45, j’essaye d’emmener tout le monde manger un morceau en vitesse quelque part. En sortant du repas, nous passerons dans un PMU pour que mon père prenne ces 45 euros hebdomadaires de jeux à gratter. « Un de chaque s’il vous plait » dit-il au buraliste, qui ouvre des grands yeux, puis me regarde. « Oui, un de chaque, je confirme ». Nous essaierons de passer dans un PMU où nous sommes déjà allés… cela simplifie les choses.

Mon père rentrera faire la sieste – le veinard – et j’irai avec mes deux plus jeunes pas si jeunes faire les magasins. Jules et Pimkie, ça c’est certain. Pour le reste nous aviserons…

Il  me faudrait bien un pantalon décontracté – un pantalon plein de poches, pas classe mais tellement confortable, le mien est déchiré, c’est la honte de sortir avec moi quand j’ai ça – et une veste chaude du genre de celles que l’on trouve dans les surplus militaires. En étant en plus mal rasé, c’est la certitude d’être tranquille ! Mais je ne suis pas certain d'avoir le courage de prolonger les visites de boutiques...

Pour la suite, je préparerai un repas simple ce soir. Aucune envie d’y passer du temps. Ensuite j’ouvrirai mon pc, je dessinerai. Viendra le moment de prendre un livre et de se coucher.

Dimanche, si le temps le permet je commencerai par du vélo. 2 heures à essayer de suivre des personnes entrainées ! Puis lessive, puis repas à l’extérieur, puis ménage, puis…. Je vais tout de même caser une sieste dans tout ça. Il faudrait aussi que je cours...

« Tu la voyais pas comme ça ta vie… », non, mais c’est ainsi !