mercredi 27 novembre 2013

Premier train, première fatigue

Demain à cette heure je serai dans un TGV pour Paris. J'aurais dû partir ce soir mais laisser mon père seul deux nuits me paraît difficile avec sa cheville toujours douloureuse.

Il va mieux et la chute est le prétexte à de longs monologues sur "lui" et "sa santé".

Je prendrai donc le premier train.  Il faudra se lever un peu avant 4h. La formation finie à 18h,  je sais déjà que la journée sera longue.

Bien évidemment,  il n'a aucune idée des efforts que je fais, des contraintes que je subis. C'est très frustrant en fait. Parfois, je voudrais trouver une écoute, quelqu'un qui entende ma déception,  ma frustration, ma fatigue. Mais non, l'homme est fort. Il avance, héroïque - j'exagère un peu - sous la mitraille et finit par mourir au combat (comme c'est beau).

Bientôt un article sur ma vie sexuelle.  Mais non pas de crainte, je saurai rester décent... Enfin presque.





mardi 26 novembre 2013

Adieu chimère

Il faut que je te quitte.

Que je quitte les moments partagés à regarder la mer, silencieux, reliés par nos mains et par les éléments réveillant nos sens : bruit des vagues s' écrasant sur les rochers,  embruns sur nos peaux,  parfums marins.

Que je quitte ces moments passés à trouver l'accord,  la note, la mélodie, agréables à notre écoute au diapason.

Ces instants à retoucher d'un même pinceau, crayon ou stilet, des courbes, les tiennes parfois, une couleur, un fond, sur une toile ou un écran.

Oublier nos courses où, tantôt l'un,  tantôt l'autre,  nous trouvions les mots pour surmonter l'effort et arriver ensemble, le corps fatigué, ruisselant mais vainqueur, au même endroit, au même moment.

Balayer tout ça.

L'écarter à tout jamais.

Il faut que je te quitte car tu n'existes pas.

Insomnie

Mettre la lumière, se lever, boire une boisson chaude, ne pas traiter ses mails, lire un roman ou un magazine...

Je vais lire assis, un roman. Fatigue, angoisses, sortir de la spirale. Ne pas penser à la sensation d'épuisement demain, trouver les sources Fée réconfort et de satisfaction. Tenir jusqu'à vendredi...

lundi 25 novembre 2013

La capitale

La barbe, il faut que je retourne deux jours à la capitale. Pas envie. Une belle ville certes, mais après une semaine de déplacement,  j'aurais bien voulu rester chez moi. Et je suis surtout contrarié de devoir laisser mon père seul deux soirs.

Nous avons atteint les limites du système actuelle, c'est évident. Il est impératif que je remplisse ce satané dossier de demande d'aide.  Pourquoi retarder cette démarche ? Je ne comprends pas...

Trouver un hôtel et des billets de train, ce sera moins fatiguant que la voiture. J'aime assez arriver dans ma chambre le soir sans rien avoir à faire.  Je veux dire, pas de repas, pas de lessives,  rien de ménager. Mais le savoir seul m'angoisse. Il arrive à décrocher le téléphone une fois sur deux et encore. Il faut que je vérifies s' il
se souvient comment m'appeler.


J'ai envie d'aller voir la mer...




Cycle

Pas d'enfants cette semaine. Miss-ado est chez sa mère depuis vendredi. Tentative de réconciliation.  Mais Miss-ado ne fait pas beaucoup d'effort. .. Elle a raté son train alors qu'elle avait 1h entre la fin des cours et le départ du train. Sa mère ayant perdu son téléphone,  elle n'a pas pu être prévenue. Elle a donc attendu pour rien...

Grande aînée est partie pour trois semaines. Si je me rejouis de la voir de plus en plus indépendante,  je suis bien triste de la perdre.  Mais c'est ainsi que la vie doit aller. Tout ceci me colle un profond bourdon. Cette impression d'isolement est étouffante.

 J'ai couru avec la jeune sportive et la femme d'un copain. j'ai voulu abandonner mais la jeune sportive m'a finalement convaincu de continuer et, après les avoir quittés, j'ai fait demi tour, pour finir avec elles. Contrairement à ce que l'on peut croire, je reste convaincu qu'elle n'a aucune intention. Elle m'aime bien, c'est tout. Je ne comprends pas grand chose aux femmes mais là,  je suis pratiquement sûr de moi.

Je me suis longtemps demandé si mes baisses de moral n'étaient pas cycliques. Après tout, pourquoi ne serions nous pas sensibles à la lune par exemple ? Mais non, c'est simplement la fatigue qui amplifie la moindre contrariété. 

















Going down

Je suis fatigué...

samedi 23 novembre 2013

j'ai faim

Toujours aux urgences. Les médecins voudraient savoir pourquoi il est tombé. Lui ne sait pas dire s'il a eu un malaise ou a trébuché. 4 èmes ecg et prise de tension après radios et prises de sang. Une belle journée.

mise dans l'ambiance immédiate

En direct des urgences. Il est tombé et s'est légèrement ouvert l'arcade sourcillère... Il a forcément mal du côté de la chute.
Les urgences sont pleines de vieux. Quel désastre de vouloir prolonger ainsi la vie....
Ah oui c'est vrai, on n'a pas le droit de le dire.

Trop tard

Je ne vais pas mettre de réveil. Je crois que je n'irai pas nager. L'excès de café, les heures de voiture, l'arrivée chez moi (comme mon domaine est entamé, réduit...), m'ont énervé. Je vais lire.
Au réveil, je regarderai l'heure... et mes messages. Fatigué ou revigoré, je déciderai, en tenant aussi compte de l'heure, si je me mouille.

vendredi 22 novembre 2013

Rentré vite

Retour à la maison. Je n'en avais pas forcément le manque. .. Pas très gentil mais malheureusement vrai. Ne s'occuper de rien, c'est bien agréable. De rien,  c'est  une façon de parler. De rien de"domestique". J'ai retrouvé le bazar et la crasse. Après l'entraînement de natation, je crois que je ferai un peu de ménage avant d'aller faire les courses... Et dimanche après midi, peut être un peu de sport avec la jeune sportive.

mercredi 20 novembre 2013

Communication breakdown but please give me a sandwich... and a smile



Miss-ado n’a pas voulu que sa mère vienne la chercher pour l’emmener à son cours de math.

Après avoir acheté mon sandwich, j’ai d’abord reçu un appel de sa mère, assez excédée, me demandant de contacter ma fille, pour avoir une confirmation de ces horaires. Ce que j’ai fait. L’horaire de fin de cours qu’elle m’a transmis différait de celui communiqué à se mère. Je lui ai notifié ce point. Elle a donc recontacté sa mère, par sms. Sa mère m’a rappelé après m’avoir fait suivre un message de la miss qui disait que si elle venait la chercher, elle partirait avant la fin des cours (du chantage en somme). Sa mère m'a rappelé pour me dire que c’était de ma faute car comme je donnais toujours raison à ma fille, elle ne voulait plus voir sa mère. Certes, elle regrettait la dispute violente, elle n'aurait pas dû, mais j’avais le beau rôle.
J’ai rappelé la fille qui m’a confirmé qu’elle ne voulait pas voir sa mère.
J’ai appelé la prof de math pour lui dire que l’ado ne serait pas là, que – bien qu’étant à 500 km - j’étais coincé entre la mère (son amie) et la fille, que j’allais lui donner du travail et le vérifier samedi en rentrant. La prof a été compréhensive et m’a indiqué ce qui devait être fait.
J’ai rappelé miss-ado et je lui ai dit ce qu’il fallait faire. Puis j’ai rappelé sa mère et après avoir essuyé de nouvelles critiques j’ai demandé à ce qu’elle m’écoute. Non, miss-ado n’avait pas raison mais j’étais le seul à conserver le contact et je voulais que ça continue. Étant à 500 km d’elles, je ne pouvais pas faire grand-chose mais j’avais au moins pu « négocier » du travail à faire. Quant au rétablissement du dialogue, on verrait cela samedi. J’ai expliqué que la miss était en crise.
Ensuite, j’ai fini mon sandwich et je suis retourné sur le stand.

****

Je n’en finis pas d’étudier ma relation avec les femmes. Stérile, mais ici, il y a en a beaucoup…
Pourquoi prendre conscience si tardivement du fait de plaire à certaines ? Je ne sais pas ? Pourquoi ne pas en profiter ? Je crois que je sais à peu près.

Je remarque plus de choses.

Je croise souvent le regard d’une des femmes du stand d’en face. Elle « jette » aussi un œil en passant dans l’allée. Et puis celle du stand à droite dont je « sens » le regard et qui détourne rapidement les yeux (mais pas assez vite) quand je regarde dans sa direction. Il y a aussi cette commerciale qui a tenu à m’accompagner sur mon stand pour voir nos nouveaux produits et qui devait être insensible du côté gauche pour ne pas se rendre compte qu’elle était contre mon bras.
Cette autre commerciale d’un de nos distributeurs du nord de l’Europe qui me fait tout à coup la bise. Notre hôtesse d'une gentillesse extrême avec moi.
Un autre distributeur qui dit à un de mes collègues que ma "petite amie" va passer. La "petite amie" étant l'acheteuse d'un client qui selon lui m'a fait un "rentre dedans" peu discret lors de notre dernière réunion commune.

Que de numéros de charme pendant ces salons. Les femmes sont les égales des hommes, c’est certain. Le jeu de la séduction, l'attirance pour l'autre sexe. Et ce qui est extraordinaire, c’est que de tout ça, on ne fait rien (enfin moi, je n'en fais rien...). Mais on (je) n’en retire pas pour autant de frustration, au contraire. C’est plutôt doux…

mardi 19 novembre 2013

Mieux vaudrait se lever

Les nuits d'hôtel. Les "mauvaises" nuits d'hôtel et les réveils à 4h. Je serais chez moi, je pourrais me faire un café. Mais il est bien trop tôt pour descendre au restaurant. Se lever et travailler ? Je n'en ai pas envie. J'ai pourtant mis la clim sur 19 et l'hôtel est calme (je ne dois pas être au même étage que les anglais. On peut les croiser systématiquement, à chaque salon, braillant après avoir vider des litres de bière au bar et au restaurant puis à nouveau au bar).

Je voudrais un café...

Il est maintenant 5h. Une heure est passée. Encore 1h30 avant que le restaurant n' ouvre. Je me lève...

dimanche 17 novembre 2013

Semaine parisienne

Demain commence ma semaine parisienne...

J'ai discuté avec miss-ado. Elle a convenu du fait que ce n'était pas correct. J'ai expliqué sans crier. Ma déception, mes inquiétudes, mon rôle de père, son but, sa difficulté et la conscience de ne pas pouvoir être parfait. Elle a travaillé sans cri. Grande aînée l a aidée. J'ai aimé les voir travailler ensemble. Et puis, une fois grande aînée repartie par les train vers sa vie, nous sommes allés courir, à la lueur de ma frontale. 20 minutes de course seulement, mais dans le noir, le froid et avec un très léger crachin. J'ai venté la volonté, expliqué ma satisfaction.

run and... run !

Je suis allé courir, accompagné par la jeune femme. "Accompagné" car elle me suivait sur mon vtt, le sien étant déréglé. Les commentaires que j'ai pu lire et émettant l'hypothèse qu'elle puisse être"charmée" par le presque quinquagénaire que je suis, m'ont laissé songeur. Je veux bien reconnaître que l'on puisse me trouver du charme. Cela a été dit, je n'ai pas de raison de mettre en doute la parole des femmes qui ont pu le dire, surtout de celles que je ne connais pas. Je trouve ça flatteur et surprenant, mais soit, imaginons. Mais très honnêtement, qu'une jeune femme de 32 ans, sans enfant, puisse avoir la moindre intention pour un homme de 50 ans - pas tout à fait oui je sais - qui a 4 enfants, qui vit avec son père et n'est pas célibataire, franchement, je ne le crois pas. Qu'elle me trouve"sympathique" et éventuellement "séduisant" peut être, qu' elle soit amoureuse ou espère "quelque chose", non. J'ai couru 1:15 avec elle qui, bien que se gelant sur le vélo, me donnait les "tops" pour le fractionné. J'ai trouvé ça extrêmement gentil. Comme elle avait couru le matin, elle ne se sentait pas le courage de faire le run & bike que nous avions programmé. J'ai insisté pour qu'elle se repose mais a tenu à m'accompagner. Je suis très touché par sa gentillesse.

samedi 16 novembre 2013

Petite malhonnête

Miss-ado a demandé sans complexe de l'argent à son grand-père. Mais le grand-père a une relation particulière avec l'argent. C est ça façon de "donner", d'être présent, de s'occuper des autres. Il donne de l'argent et ça suffit. Du coup, il le dit et par conséquent, je l'ai su. Il est certain que si on ne lui demande rien, il ne fait rien et ne donne rien. Ce qui me gêne c'est qu'elle ait demandé sans m'en parler, en espérant dans doute que le grand père oublierait. Comme elle l'avait cru en lui demandant de signer sa colle...
C'est une menteuse et elle a été malhonnête. Je suis à nouveau déçu par cet enfant.
C'est ma fille, mais elle me déçoit.

Je veux maintenant savoir ce qu'elle a fait des 40 euros...

mercredi 13 novembre 2013

Non, je n'ai pas envie...

... mais pourtant il le faut. 21h. Je retourne sur mon pc après une heure de pause. Je ne suis pas certain d'être efficace en commençant par déposer un message ici... "Allez hop", un peu de musique pour me vider la tête et effacer la fatigue.
De toute façon, il n'y avait certainement rien à la télé. Par contre, j'aurais bien fait un dessin...

welcome!

Levé à 5h (hier aussi) pour pouvoir travailler jusqu'à 6h30, sorti du bureau à 19h après une deuxième journée non-stop avec des clients, j'arrive à la maison. Mon père descend, que me dit-il ? Ça : "Ah te voilà. Moi ça va. On mange quand tu veux".
Je ne réponds rien, c'est inutile. Mais cela provoque un certain agacement... Une irritation... De la contrariété...

À part ça ? Miss-ado ne veut plus de la garde alternée. Elle reste chez moi. Violente altercation avec sa mère et son beau-père. Des mots très durs échangés, des coups. J'ai parlé à sa mère pour qu'elle ne culpabilise pas. C'est une crise d'ado... On va gérer comme on peut. Elle reste donc chez moi mais nous nous sommes mis d'accord sur des règles. Je reviendrai plus tard sur elles. On y trouve par exemple, l'interdiction du téléphone pendant les repas, le fait de devoir assister à l'intégralité du repas, les temps de loisirs et de travail et les sorties.

dimanche 10 novembre 2013

la vraie photo...

C'est vrai. J'aurais pu sourire. La photo a une durée de vie limitée...

samedi 9 novembre 2013

ma photo

Je me lance... Voici ma photo !


J espère que vous appréciez l'effort !! :D

Keep cool

Réveillé à 5h, levé à 6h, je viens de fermer mon pc pro. Impossible d'avoir l'esprit libre avec autant de retards, d'échéances, de préoccupations. Certains savent faire le vide, je ne peux pas. Je résiste et je me ménage des moments de détente. J'ai progressé dans ce domaine mais du coup j' accumule le "à faire", le "en attente" et le "en cours". C'est moralement fatiguant. J'ai des listes, elles sont démoralisantes.

Je vais donc aller nager, une heure d'effort l'esprit libre.

Hier soir, autre coupure, restaurant avec mon amie... Et mon père (va aussi c'est fatiguant). Le patron nous a très simplement, sans faire de cinéma, offert 50% de remise sur la note "pour vous remercier de votre fidélité". Très sympa. Le personnel est sympathique, souriant, attentionné. Et une des serveuse est très mignonne (oui, je suis incorrigible). Mais c'est mon père le dragueur, pas moi. Et puis ce serait mal venu avec mon amie à la même table.

Mon amie qui va aller prendre un café avec l'ancien copain de je ne ça cousine...
Un air me vient en tête . "et moi dans mon coin, si je ne dis rien, je remarque tant de choses...".
Je crois que je comprendrais très bien aussi...

vendredi 8 novembre 2013

Je vais bien

Les symptômes d'un léger surmenage sont chez moi : des mots Fée tête, des sueurs nocturnes, des nuits agitées, des saignements de née, des bourdonnements d'oreille et... Une gueule de fraîchement sorti du caveau !! Plus de questions à se poser sur mon pouvoir de séduction...

jeudi 7 novembre 2013

Run forest run...

Je suis allé courir avec le club hier soir. Je suis arrivé en retard. De 15:30 à 18:30 j'ai fait le taxi. Ma fille chez sa mère, mon père chez le médecin, puis à nouveau ma fille à aller chercher. J'ai loupé 15 minutes d d'entraînement, les 15 minutes d'échauffement. J'ai eu un peu de mal à suivre le reste en étant froid mais c'était sympa. Et puis j'ai préparé à manger et j'ai travaillé... Jusqu'à 1:15 du matin. Ce soir je remets ça. Je vais nager et je travaillerai ensuite. Environ 200 messages à traiter. Mais ce n'est pas ma priorité. Je dois finir les supports pour les présentations aux commerciaux et préparer celles pour les visites des big bosses pour la semaine prochaine. Il y a aussi les deux jours de présentation à la délégation étrangère et la préparation d'un salon. Il est absolument impossible de faire tout ce qui est demandé en '35h par semaine... Quelle vaste fumisterie, quelle incroyable hypocrisie.

mercredi 6 novembre 2013

"c'est quoi le problème ?"

Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu veux ma photo ? Ah c'est parce que je manque de respect à mon père au travers des lignes de ce blog ? Mais c'est comme dessiner ce qui vous a traumatisé, c'est pour évacuer. Sais tu que parfois j'ai des mots beaucoup plus durs que je prononce à voix basse, que personne n'entend ? C'est aussi pour arriver à supporter ce quotidien avec une personne diminuée intellectuellement. Son comportement pourrait être qualifié "d'idiot" bien souvent. Manque de logique, absence de réflexion, c'est le résultat de la maladie. Et quand tu penses qu' elle n'est pas à un stade "très" avancé, tu prends peur.
Alors, tu comprends mieux ? Je ne suis pas un surhomme.
Tu veux toujours ma photo ?

mardi 5 novembre 2013

John Lerouge mange à la cantine



-        John Lerouge est dans cette liste.
-        Elle est au collège je crois ?
-        Non au lycée.
-        Si l’on enlève les femmes de la liste il ne reste xxx suspects.
-        Ah oui, au lycée. Elle a 19 ans.
-        Non elle a 16 ans.
-        Bravo pour ces 10 ans au CBI !
-        Demain c’est mercredi, elle n’a pas cours.
-        Si le matin et 1h l’après-midi.
-        Il a voulu me débaucher du CBI.
-        1h le matin et l’après-midi ? C’est bizarre.
-        Non, toute la matinée et 1h l’après-midi.
-        Ah, c’est bizarre une heure l’après-midi.
-        Oui.
-        « Vision » je crois ? Non ! « Visualize » !
-        Elle mange ici à midi ?
-        Non, à la cantine.
-        Elle va comment au collège ?
-        C’était une ferme expérimentale mais ils ne connaissaient rien aux animaux.
-        Je l’emmène, et c’est au lycée, pas au collège.
-        Ah oui.
-        Elle suspectait des mauvais traitements.
-        Elle est au collège je crois ?
-        Non au lycée.
-        Laissez-moi rentrer, nous sommes partenaires.
-        Ah oui, au lycée. Elle a 19 ans.
-        Non elle a 16 ans.
-        Vous risquez des ennuis…
-        Demain c’est mercredi, elle n’a pas cours.
-        Si le matin et 1h l’après-midi.
-        Non ne craignez rien.
-        1h le matin et l’après-midi ? C’est bizarre.
-        Non, toute la matinée et 1h l’après-midi.
-        Merci de votre collaboration.
-        Ah, c’est bizarre une heure l’après-midi.
-        Oui.
-        C’est le meilleur chili de la ville.
-        Elle mange ici à midi ?
-        Non, à la cantine.
-        Elle va comment au collège ?
-        Laissez-moi faire, vous allez voir.
-        Je l’emmène, et c’est au lycée, pas au collège.
-        Ah oui.
-        Au vu de votre tenue, vous êtes un ancien enseignant.
-        Elle est au collège je crois ?
-        Non au lycée.
-        On dirait que vous ne l’appréciez pas.
-        Ah oui, au lycée. Elle a 19 ans.
-        Non elle a 16 ans.
-        C’est le chef de la police, il a tous les pouvoirs.
-        Demain c’est mercredi, elle n’a pas cours.
-        Si le matin et 1h l’après-midi.
-        Je dois vous laisser
-        1h le matin et l’après-midi ? C’est bizarre.
-        La dernière fois que nous nous sommes vus vous vouliez prendre sa place.
-        Non, toute la matinée et 1h l’après-midi.
-        Ah, c’est bizarre une heure l’après-midi.
-        Il sait pardonner.
-        Oui.
-        Elle mange ici à midi ?
-        Et sa disparition ne vous a pas étonnée ?
-        Non, à la cantine.
-        Elle va comment au collège ?
-        J’ai failli perdre ma place à cause de lui.
-        Je l’emmène, et c’est au lycée, pas au collège.
-        Ah oui.
-        J’ai serré la main de John Lerouge…

dimanche 3 novembre 2013

on the road

1400 km de voiture en deux jours. Il y a une époque où j'aurais conduit autant que possible en dehors des heures de bureau... Je partirai à 9h...

raclette


Il reste des pommes de terre : le grand-père a oublié de nous attendre pour manger et le fils ne s'est pas levé... Pauvre père...
Sur.la deuxième photo, mon dessert !!

samedi 2 novembre 2013

la pluie

J'aime le bruit de la pluie que j'entends du fond de mon lit. La fenêtre est ouverte, j'ai un livre, la couette est chaude. Pas de vent. Juste le bruit des gouttes et de l'eau qui ruisselle. Une sorte de crépitement et des notes plus aiguës.

Le beau temps ne fait pas de bruit

Du Chili à la Laponie


Journal de bord, samedi 02 novembre 2013



Reprise du vélo (route) que j’avais un peu laissé tombé depuis presque 2 mois. Terrible manque de motivation, la fatigue psychologique se traduisant par une fatigue physique.
Je suis parti avec un groupe de triathlètes du club mais je les ai laissés au bout de 20km. Sentiment d’inutilité de l’effort, de décalage de niveau trop flagrant, impression de ne pas être à ma place et désir d’être seul. Renoncement pour faire simple.

J’ai finalement continué le parcours mais sans pression. J’ai dû me forcer pour les « bosses » et je n’en ai prise qu’une réellement digne de ce nom. J’ai pu juger de la piètre forme que je tenais. Finalement j’ai fait 60 km à 23 km/h de moyenne, ce qui est assez médiocre. Mais j’étais content d’avoir repris cette activité. Succès après renoncement. L’ordre a son importance.

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Trois enfants à la maison. S’il n’y avait eu le clash avec miss-ado, tout aurait été parfait. J’ai finalement acheté un écran plat. De taille modeste (80 cm) car pour regarder les jeux télévisé, c’est largement suffisant. Nous avons tout de même regardé un film tous ensemble – ou presque, miss-ado était dans sa chambre – c’est vrai que par rapport à notre vieille télé à tube cathodique de 1990, c’est plus « confortable ».

Xxxx

J’ai pu passer l’après-midi avec mon amie. Non prévu, doux, agréable et réjouissant. Notre vie est ainsi faite que nous évitons les projets. Repas à trois – avec mon père – puis le reste des activités à deux. Une parenthèse de tendresse.
Il faut que je passe faire un peu de bricolage chez elle. J’irai en fin d’après-midi car mes enfants seraient jaloux si je les laissais alors qu’ils sont chez moi.

xxxx

Envie de fumer et de boire de l’alcool. Pourtant je me sens bien depuis hier midi. Je résisterai.

Xxxx

Les prochaines semaines seront très chargées. Des déplacements en voiture, des visites de clients, des formations à assurer, une formation à suivre et une semaine de salon à Paris. Tout cela en plus des affaires courantes que j’ai un peu de mal à assurer de façon convenable. Cet état de retard et urgence permanent ressemble à du collage de rustine. A peine une fuite est-elle réparée qu’il fait s’occuper d’une autre. J’ai en fait l’impression de colmater une digue. J’espère qu’elle ne cédera pas, j’en ai parfois l’impression. Et cette ambiance très désagréable au bureau, ce troupeau de pions sous pression que nous sommes, surveillant les autres, méfiants, inquiets et inquiétés.

Les animaux n’ont jamais un sommeil tranquille, toujours sur leur garde. La force de l’homme a été de pouvoir s’entourer d’un environnement sécurisé (je ne parle pas de la police) d’où ses prédateurs étrangers ont été évincés. Je parle de nos sociétés occidentales ou de celles ou le niveau de confort est plus que satisfaisant. Mais notre plus grand prédateur, c’est nous, c’est bien connu et à mon sens, aujourd’hui, c’est le monde du travail qui nous « menace » le plus. Philosophie de comptoir, pour traduire ce malaise qui flotte, ces épée de Damoclès qui pendent au dessus de nos tête : chômage, précarité, burn-out, dépression, suicide…

Xxxx

Le vent va tomber mais l’éclaircie annoncée se fait désirer. 

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Faire à nouveau tourner la machine que j’ai oublié de vider.

Xxxx

Claquer des euros pour des vêtements – utile – et pour de l’informatique –inutile.