mercredi 22 mai 2013

Anecdotes

Anecdote amusante je trouve.

Le mercredi soir c’est danse. Pas pour moi, pour ma fille mais fallait-il le préciser…
Elle finit vers 19h45 et par la passé je restais au bureau avant d’aller la chercher.
Mais je n’ai plus envie de trainer au bureau. Alors j’avais mis mon vélo dans la voiture pour essayer de faire environ une heure de vélo.
Je me suis garé dans la cour de mon ex-femme, l’école de danse est dans le même village.
Je me suis changé dans ma voiture et j’ai profité d’une heure sans pluie pour faire un petit tour de 25 km environ. Temps froid (10°C) et venteux mais comme le parcours était vallonné, j’ai eu rapidement chaud…
De retour à ma voiture, je me suis à nouveau changé et j’étais en train de remettre ma chemise quand son mari est arrivé. J’ai tout de même précisé que je rentrais du vélo…
*******
Nous avons nos habitudes dans un restaurant local. Nous y allons pratiquement tous les samedis. Mon père aime bien et il y des plats qu’il peut manger avec la moitié d’appareil qu’il a.
Il y a un jeune serveur. Il a déjà contacté mon ado-fille sur « fb ». Il l’aime bien. Elle est flatté mais pas vraiment intéressée. C’est la vie.
Il y a aussi un autre serveur, jeune mais moins jeune.  Moins de 30 ans.

Il a fait dire par son jeune collègue à mon ado-fille qu’il trouvait grande-aînée très jolie. Il se demandait aussi ce qu’elle pensait de lui…
Résultat grande-aînée ne veut plus aller au restaurant… Nous voilà bien.

*******
Cadette-majeure rentre du pays nordique demain soir. Comme le changement va être difficile.

*******
Le fils retourne en cours et pourra certainement repasser l’épreuve manquée. Je croise les doigts pour qu’il tienne jusqu’au bout. Quant au bac, nous avons peu d’espoir. On dira que c’est comme pour mes courses, l’important est de participer…

lundi 20 mai 2013

Un autre café s'il vous plait

Non, le blog n'est pas tout à fait mort. Moi non plus d'ailleurs.

Rythme un peu dingue, pas la période la plus marrante et intéressante de ma vie.

Beaucoup de questions, de remises en question plutôt, de fausses décisions, de résolutions abandonnées aussi vite qu'adoptées.

Saturation complète au niveau du travail. Je suis sur le point de tout envoyer paître. Ras le bol de l'entreprise, de ces faux jetons, de ces carriéristes, de ces actionnaires, des bénéfices, des objectifs, des réunions ("Ces" car pas uniquement lié au groupe dans lequel je travaille). C'est stérile, contraire à l'intérêt du plus grand nombre. On crève de cette mentalité et de cette façon de vivre.
Ras le bol de ça et du manque de respect en général. C'est une gangrène qui lentement envahit tout, chaque espace de nos vies.

Où aller ? Que faire ?
Gagner moins ? Pourquoi pas, je ne vivrai pas moins bien. Je paierai moins d'impôts et mes enfants auront des bourses, des aides.
Être indépendant. Suivre une formation et devenir artisan. Dur. Oui, certainement. Choisir un secteur qui ne soit pas en crise (il y en a, j'ai regardé).

Envoyer paître ce boulot et tous ces cons d'arrivistes qui font que nous allons dans le mur.
J'ai l'impression que c'est le grand retour de l'exploitation humaine. C'est un retour en arrière, au moins dans nos sociétés.

Dimanche prochain, ce sera l'hospitalisation pour une opération le lendemain. Ablation rate et vésicule (j'aurai dû mettre les termes en "tomie").
Je suis évidemment un peu inquiet. Pas tant de l'opération que des suites, de la récupération pour une personne âgée avec des troubles de la mémoire.

La personne âgée - qui plus est atteinte d'un début d'Alzheimer - est comme un enfant sans défense. Incapacité à se repérer, à prendre une décision. Un être faible et dépendant.
J'ai beaucoup de peine à voir cet homme, mon père, décliner.

Le passé est effacé. Les rancunes enterrées. Le présent est tellement prenant. Gérer les repas, l'hygiène,les rendez-vous médicaux, mes absences, être présent en se ménageant des instants de détente.

Le sport est pourtant toujours présent dans ma vie. Un seul triathlon - très mauvaise performance - et une course e 3 km en mer à La Ciotat, la ville où je passais mes vacances enfant. L'enfance... l'insouciance dont on n'a pas conscience. Je suis rentré bien brûlé par les frottements de ma combinaisons et l'eau de mer dans le cou mais c'était un réel bonheur. Une eau à 15°C mais du soleil et ma petite dernière qui m'attanedait à l'arrivée.
Jeune fille qui c'est fait draguer sur la plage. L'anecdote est amusante d'ailleurs. Elle voit un garçon de son age qui passe sur le front de mer. Il fume. Elle n'y porte pas plus d'attention. Et puis, quelques instants plus tard, il arrive à coté d'elle sur le sable et lui demande du feu... Elle a bien rit.
C'est une jolie fille.

A vouloir forcer je me suis blessé. Rien de grave mais une semaine sans presque rien. Juste de la natation parce que je peux nager sans trop solliciter les jambes. Du coup je n'ai pas pu participter à celui que j'avais sélectionner hier. Assumer sa bêtise...


Le fils n'est pas allé à l'épreuve d'oral de seconde langue. Déception et souffrance pour lui et nous.
Il ira en école privée l'année prochaine dans le sud de la France. Il est inscrit.

Je tiens, je tiendrai, pas de doute là-dessus.

Je te plais toujours ? Allez, dis moi oui.