jeudi 25 décembre 2014

Complot

Et maintenant, miss-presque-plus-ado - ou qui ne devrait presque plus l'être -  me demande si elle peut aller en boite de nuit après le repas de Noël, qui se fait ce soir chez moi... c'est un complot !

Marcher dans la crotte...

...ça porte bonheur ! Je me réjouis donc d'avoir nettoyé les traces qui se trouvaient dans ses toilettes - les siennes à qui ? Les siennes à lui bien sûr, celles de mon père - dans sa chambre et dans la cuisine !

Joyeux Noël !

mercredi 24 décembre 2014

2007 à 2014

Reste de raviolis, salade verte et fond de thon en boite. Le réveillon de Noël est fini.

Sans enfants, je n’ai pas vu l’intérêt de préparer quelque chose. Le repas en famille se sera pour demain soir.

Deux sujets me préoccupent en ce moment. Disons qu’ils se dégagent de mes préoccupations courantes.

La maison de retraite pour mon père.
Bien que j’arrive à me convaincre « parfois » que c’est la meilleure solution pour nous tous – et donc pour lui – j’ai l’impression de vouloir m’en débarrasser. Car il y a une autre solution, c’est de faire appel à une association qui viendrait tous les jours assurer le réveil, la prise des repas et le coucher (uniquement quand je suis amené à me déplacer en ce qui concerne ce point. Je ne le borde pas, j'aurais juste besoin de savoir qu'il va bien en fin de journée).

Mais lui ne semble pas contre l’idée d’aller en maison de retraite. J’ai lourdement insisté pour savoir si c’était réellement son choix ou si c’était pour « diminuer ma charge ». Il m’a assuré que c’était ce qui lui semblait le mieux.

Alors soit, allons-y. Vendredi, je ferai le tour des établissements voisins pour me renseigner. La première impression est importante.

Ensuite, il faudra faire une demande et attendre un temps certain.

J’avoue  que me retrouver seul serait un soulagement. J’ai l’impression de manquer de liberté. Ne pas pouvoir m’échapper de temps en temps me pèse. Je n’ai plus d’enfants à la maison alors je voudrais pouvoir sortir sans devoir préparer un repas ni devoir vérifier que tout va bien.

C’est une grande peine de voir son intelligence fondre petit à petit. Plus beaucoup de réflexions et une tendance qui n’ira pas en s’améliorant à l’enfermement sur soi-même. Sa santé reste son souci principal. Il en parle sans arrêt et son apparent intérêt pour les autres n’est lié qu’au sien bien souvent. Quand il demande si un enfant est là, c’est pour ne pas se savoir seul. Car il ne leur demande pratiquement rien.

Mais il est souvent de bonne humeur et plutôt facile à vivre (s’il ne salissait pas tout et oubliait quelques unes de ses manies, ce serait encore mieux).

Il est toujours content de ce que je prépare (pourtant, c’est vraiment basique).

Pourtant, l’envie de vivre sans lui à la maison commence à compenser la culpabilité que j’éprouve à l’idée de la placer quelque part.

 

Et puis, il y a mon amie.
C’est un autre sujet. Nous partageons tellement peu de choses que je me demande ce que nous faisons ensemble. Ce n’est plus de l’amour, c’est de l'affection. Il n’y rien de passionné ou de surprenant dans notre relation. Nous sommes contents de nous voir mais ne faisons pas d’effort particulier pour augmenter la fréquence ou la durée de nos entrevues.

Une caricature de vieux couple d’égoïstes.

Quand je la vois, je la trouve belle. J’éprouve de la tendresse. Mais rapidement, son caractère peu démonstratif me frustre. C’est donner dans le vide. Quand on donne, on espère une réaction, un signe, je ne parle même pas de recevoir la même chose en retour, juste de détecter chez l’autre une réaction qui montre qu’il a bien « reçu » ce que l’on a donné.

Et bien sûr, alors que mes réflexions sur la nécessité d’envisager sérieusement une rupture se précisent, elle devient plus présente.

Je pense qu’elle éprouve quelque chose pour moi. Sinon elle m’aurait déjà quitté. Et je sais bien que je ne pourrais pas la changer. Mais je ne peux que constater ma « souffrance ».

Je ne me considère pas comme étant un cadeau. Je ne suis pas non plus ce qu’il y a de pire. Je remarque simplement que je ne me sens pas heureux et j’imagine aisément qu’elle est dans le même cas.

Alors pourquoi sommes-nous ensemble ?

Il faut que je mette ici quelque chose au point. Cette femme, je la connais depuis longtemps. Je lui ai consacré de nombreux articles. Elle était présente dés le début de ce blog.

Cette femme, c’est « ma dame », celle avec qui nous avions tenté la recomposition… nous sommes réellement un vieux couple...

samedi 20 décembre 2014

mièvre et irrationnel



La définition du Larousse :

"Sentimental : Qui manifeste une sentimentalité mièvre ou une générosité naïve, irrationnelle".


C'est tout à fait ça, mièvre et irrationnel. Ça me définit bien.


Il manque "utopiste".



Pourtant je me souviens avoir partager ces moments où l'on sert l'autre plus fort et où l'autre, comme un écho, vous sert aussi plus fort. C'était. .. je ne sais plus. ..

jeudi 18 décembre 2014

Mélancolie

C'est très énervant ces épisodes de mélancolie.

Une sorte de manque. Un vide. Je ne saurais pas le décrire précisément.

Il me semble que c'est cette impression de solitude qui fait que je cherche dans les femmes que je croise, les signes qui révèleraient la présence d'un amour éblouissant, passionné où chacun serait à la merci complète de l'autre.

Cette obsession de la confiance réciproque aveugle n'est pas nouvelle. J'ai besoin de relations vraies, sans artifice. Elles sont rares.

Je ressens parfois des "bouffées d'amour" pendant lesquelles je voudrais étreindre l'objet de mon attention, l'embrasser avec fougue et tendresse (oui je sais, c'est presque antinomique).

Je voudrais ces instants où l'on est deux mais seul au monde, où les battements du cœur sont forts, où l'on voudrait stopper le temps pour retenir indéfiniment le bonheur que l'on éprouve.

"Confiance réciproque aveugle". C'est ce que j'ai écrit plus haut. Je vais reprendre l'image de la bulle que j'aime beaucoup.
Imaginez une bulle, une demi-sphère, un peu comme une bulle de savon. Autour il y a le bruit, les autres, la vie courante, grouillante. C'est sombre, pollué, malodorant. C'est gris, terne. Des immeubles hauts, pas de ciel, pas d'horizon. Tous les sens sont agressés.

Et puis, plus loin, il y a cette bulle. La paroi se traverse sans difficulté. Elle est souple et se referme quand on est entré.

Dans la bulle, c'est le silence, ou du moins, il n'y a pas sons désagréables ou trop forts. Tout y est harmonie : les sons, la température, la caresse d'un vent léger et chaud, la lumière, claire mais pas éblouissante. C'est peut-être une plage de sable blanc et fin. Pourquoi pas.

Et il y a "elle". Il n'y a "qu'elle". Elle est là pour lui et lui n'est là que pour elle. Il n'y a qu'eux dans la bulle. Elle et lui. C'est leur univers, il n'appartient qu'à eux. La bulle les protège. Ils sont sans défense l'un pour l'autre. Ils ne sont que vérité. Ils sont libres d'aimer sans entrave.

Une bulle cachée des autres.


dimanche 14 décembre 2014

sans titre

"Moi j'ai le temps
Je vous le donne
Il est midi
A peine à Rome
Et quelque part
Il est trop tard
Mon âme sœur
Du bout du monde
J'ai pris la route
La plus longue
J'ai pris le temps
A chaque instant

Moi j'ai le temps
Et tout m'étonne
Bien que ce soit
Presque l'automne
Mon bel amour
Ma belle de jour
Je peux bien perdre
Une seconde
Puisque ma route
Vagabonde
Nous a gardé
L'éternité

Moi j'ai le temps
Ma sœur, mon âme
De te chercher
Dans chaque femme
Que j'aimerai
Que j'oublierai
Pour découvrir
En toi la source
Où je boirai
A pleine bouche
Pour m'y baigner
Pour m'y noyer

Moi, j'ai le temps
Je vous le donne
Il est déjà
Minuit à Rome
Il se fait tard
Et je repars
Demain qui sait
Un jour peut-être
Nous saurons bien
Nous reconnaître
Mon bel amour
Ma belle de jour

Demain qui sait
Un jour peut-être
Tu me feras enfin renaître
O mon amour..."

Georges Moustaki

sans titre

"...et elle t'a si tendrement serrée à la gorge que tu en as gardé pour toujours l'envie de pleurer".

Charles Baudelaire

La courbe de l'humeur



À la question « êtes-vous heureux » je peux répondre sans hésiter « oui mais ». Je pourrais tout aussi bien répondre « non mais ». C’est un peu comme le verre à moitié plein ou à moitié vide. Mais il est rare que le verre soit exactement rempli à moitié (ou à moitié vidé, c’est selon).

La nuance est là : un peu plus ou un peu moins que la moitié ?

C’est la surface sous la courbe de l’humeur qui importe : Globalement positive ou globalement négative ?


« Mais nous interrompons nos programmes pour un flash spécial. Notre reporter est sur les lieux.

-        Bonjour Bob Ard, que s’est-il passé ?
-        Bonjour Anne Noulestudio, c’est assez confus, il semble que le père du narrateur soit à nouveau tombé.
-        Mais on n’en est pas sûr ?
-        Si, enfin le narrateur car son père ne sait pas. C’est en rentrant des courses, le narrateur est allé aux toilettes tout de suite en rentrant, vous comprenez, parfois quand on a fait longtemps la queue aux caisses et bien…
-        Oui, on comprend Bob Ard, passons ces détails qui n’intéressent pas nos auditeurs. Alors que s’est-il passé ?
-        Et bien pendant que le narrateur satisfaisait un besoin physiologique présent, son père à frapper à la porte on lui disant : « Je vais très mal, je voulais t’appeler ». Le temps que le narrateur range ses petites affaires – c’est une expression, il ne faut pas le prendre au premier degré, je ne voudrais pas que nous ayons des problèmes…
-        Bob Ard, vous voulez bien arrêter ?
-        Oui donc, une fois présentable, le narrateur est vide sorti mais son père était déjà remonté à l’étage.
-        Parce que son père était descendu puis remonté à l’étage alors qu’il était tombé ? ça ne devait pas être si grave que cela alors ?
-        C’est ce que le narrateur a pensé. Son père était couché sur son lit et le narrateur a vu qu’il avait une bosse et un peu de sang coagulé au niveau d’une arcade.
-        D’accord, et ensuite ? Il a appelé le SAMU ? Les pompiers ?
-        Non, comme son père pouvait marcher et semblait lucide, grimaçant mais lucide, il a décidé de l’emmener aux urgences.
-        Les urgences… Oui, ça semble être une réaction intelligente car il y avait tout de même choc à la tête. Et que c’est-il passé aux urgences ?
-        Anne Noulestudio, vous voulez la version courte ou la version complète ?
-        Hum… nous allons devoir rendre l’antenne, la courte Bob Ard.
-        Bien, ils sont sortis au bout de 6h. Exactement 6h. C’est très long. Le père a été examiné et a passé une radio. Rien de bien grave, rien de cassé ni de déplacé. Les douleurs sont dues à la chute. Un antalgique a été prescrit.
-        Bon, tout cela finit bien. Mais dites-moi, le narrateur devait être hors de lui ? 6h au total !
-        Non pas du tout et bien au contraire d’ailleurs. Il a pu juger de la gentillesse et de la patience de l’ensemble des équipes, personnel administratif, aides-soignant(e)s, infimier(e)s, médecins. Il semble que plusieurs patients aient été grossiers et même menaçants. Le narrateur voulait proposer qu’on les achève car ils se plaignaient d’un délai d’attente trop important en comparaison de leur douleur. Mais il n’a pas osé. Un jeune voyou a dit « vous avez de la chance que je puisse pas me lever, nik ommok !! ». Une femme d’un âge incertain insultait l’infirmière qui s’occupait d’elle, un…
-        Oui merci Bob Ard. Sans compter ceux qui n’avaient rien à faire aux urgences, etc, etc. Merci Bob Ard, tenez-nous au courant s’il y avait des éléments nouveaux,
-        Oui Anne Noulestudio, merci.

C’était Anne Noulestudio pour un flash spécial. Nous reprenons maintenant nos programmes ».


Bon. Et bien je ne sais plus en j’en suis. La courbe de l’humeur ? On s’en balance, je vais me coucher…

samedi 13 décembre 2014

Quel cabot !



Mais oui, c’est certain, je me donne la part belle ici. Que crois-tu ? J’essaye d’être honnête, j’essaye de ne pas trop embellir le tableau mais tu le constates bien, quand tu lis ces articles, dans l’ensemble, tu ressors avec une impression positive, tu éprouves de la sympathie pour l’auteur.

L’auteur c’est moi.
Auteur, ça fait un peu pompeux. Ça sonnerait presque comme écrivain. Ce que je ne suis pas. Il faudrait que je relise l’essai de Barthes sur l’écrivain et l’écrivant.
Pourtant, il me semble que je ne présente pas que des informations. Pas toujours. Je les présente de façon à faire passer un message.

Je choisis les mots, le rythme de la phrase, la suite des idées. Sous une apparente simplicité, c’est un exercice qui nécessite un peu de réflexion, au moins pour moi. Il est pourtant rare que je remanie complètement le texte. Je corrige – mais pas assez suffisamment pour éliminer les fautes, les tournures maladroites – mais je ne déplace que très très rarement des paragraphes entiers. Ceci dans le but de garder une certaine spontanéité. C’est certainement pour être plus direct. Une façon d’espérer créer un lien avec les lecteurs.

Car si l’on peut se poser des questions sur l’appartenance à la catégorie « écrivain » ou « écrivant », nul doute sur ta qualité : Tu es un lecteur. Ou une lectrice…

Quelque fois, je provoque. J’aime aussi irriter. Comme dans la « vraie vie ». C’est une sorte de piqure. Et cette façon de chercher à susciter l’intérêt se retourne parfois contre moi. « Un vrai con », c’est ce que mes mots – prononcés ou écrits – laissent comme impression. Et c’est alors une longue descente, où j’en rajoute, où j’exagère, campant sur des positions absurdes, maintenant des points de vue impossibles à défendre qui finissent par irriter de façon durable et parfois définitive celui qui les reçoit.
Il se passe comme une sorte de virement. La provocation qui ne voulait qu’attirer l’attention, se retourne contre moi et c’est une sorte de combat à la « perdu pour perdu » qui s’engage : Puisque tu réagis d’une façon qui ne me convient pas, je vais tout faire pour de contrarier un peu plus. Ce pourrait être une escalade, mais je préfère l’image d’une descente, celle d’une chute suicidaire. Tu ne m’apprécies pas ? Tu vas me détester. Ce n’est presque pas trop réducteur (« presque pas trop réducteur »… c’est intéressant comme tournure, non ?).

Le message qui se dessine derrière tous ces mots, tout au long de ce blog, c’est « aime-moi », « trouve-moi sympathique », « imagine-moi courageux et drôle ». Je ne pense pas me tromper. L’avantage de vieillir, c’est que l’on se connait mieux. On devient moins dupe de son propre jeu. Mais il faut pourtant se méfier.

Alors pourquoi vouloir séduire ? Oui, je sais, on en revient toujours au même constat, c’est vrai. Séduire pour compenser un manque d’amour ? Séduire pour compenser un manque de confiance en soi ? Pour satisfaire un égo surdimensionné ? Certainement pour tout ça en encore d’autres choses.

Mais c’est tout de même très prétentieux de parler de soi sur les pages et des pages. Vois-tu cet article ? Il ne fait que ça ! Je regarde mon nombril, j’en dessine les contours, j’en vente les mérite, préviens – sous couvert d’une grande franchise - qu’il n’est pas parfait, cherche des excuses à ses imperfections – si je peux attirer aussi un peu de compassion, c’est mieux – et espère qu’il va finalement plaire.

C’est assez facile à décrypter. Ce serait pitoyable si ce n’était pas assumé.

Il faudrait une réflexion du type : « connaitre ses faiblesses c’est patati patata » ou « sois indulgent avec toi-même et blablabla ».
Mais non. Je vais aller nager.

mardi 9 décembre 2014

Ambiance de la cambrousse...



Dimanche matin,  je suis allé faire deux heures de vélo de route. Il faisait froid. 5°C environ et il y avait un vent à 24 km/h.

La campagne était vide. Des champs, des bosquets, des collines  pour mon seul plaisir. Les villages étaient vides aussi. Dans deux de ceux que j’ai traversé, il flottait une odeur de pot au feu ou d’un plat similaire, que l’on fat mijoter avant le repas familial dominical. Il était 11h je pense.

Traverser ces paysages était un vrai moment de bonheur. Je voulais juste rouler. Je « rêvais » de reprendre mon vélo de route si longtemps laissé de côté.

C’est très curieux ce sentiment de bonheur, cet émerveillement que l’on ressent  - que je ressens – parfois en regardant autour de soi, dans la nature, même si elle a été modelée par la main de l’homme. Car la campagne n’est pas à proprement parler naturelle. Mais elle est belle des fois.

C’est dans ces moments là que je voudrais voler, survoler, planer en suivant le relief. Comme dans ces films promotionnels qui vantent les mérites d’une destination plus ou moins sauvage. "Épouser" les courbes.

Mais je ne plane pas en vélo. Mon esprit peut-être, c’est déjà ça.

Et cette envie de vivre incroyable. J’ai même prononcé à voix haute « c’est beau » avec un grand soupir de contentement. Bien sûr, l’idée de l’aspect éphémère de notre existence est vite arrivé. Un jour, je ne verrai plus tout ça. Une mélancolie douce et raisonnable m’a accompagné.

Je suis rentré vent de face. Ce que l’on évite de faire généralement. Protégé du vent par un obstacle quelconque, je roulais à 28 km/h, tranquillement. Une fois exposé, il me fallait appuyer sur les pédales pour arriver à 20 km/h. Mais j'étais content. Apaisé.

Voilà les moments que je m’efforce de garder en mémoire. Une bulle. C’est bien ça. Des moments hors du temps. Des instants de contemplation où les sens absorbent les bruits, les mages et les odeurs.

Une ambiance.

jeudi 4 décembre 2014

La maison

Et l'on parle de la maison de retraite.

Il est tombé cet après midi. Il m'a appelé au bureau en me disant qu'il avait de la fièvre.  Grande aînée était en ville à côté. Elle a pu passer rapidement voir ce qui se passait. Et c'est là qu'elle a constaté qu'en fait il était tombé.

J'ai quitté la réunion où j'étais et je suis rentré.  Il s'est fait mal aux cotes et s'est écorché le front. Je ne sais pas où et à quelle occasion il est tombé. Il ne se souvient pas. Il ne se souvient généralement pas de grand chose.

Je lui ai dit que j'allais trouver quelqu'un qui passe à la maison. je n'ai pas dit que j'avais déjà essayé de les joindre plusieurs fois sans succès.

Alors il m'a parlé de la maison de retraite.

Ça me fout un coup tout ça.  On va encore franchir une nouvelle étape.

Putain de temps qui passe. Je n'arrive plus à m'y faire.

Sinon je me suis perdu en faisant ma séance de course à pied à midi en partant du bureau. J'étais parti pour 40 minutes, j'ai mis 1h10. Ça m'a fait rire jusqu'à ce que je parte en urgence et arrive ici.

Ça me fait de la peine de le voir décliner.  Il m'énerve terriblement mais c'est mon père et il est tellement sans défense et de plus en plus dépendant que ça m'emplit de tristesse.

















mardi 2 décembre 2014

Confcall

Conférence téléphonique de 12h à 13h.. Et bien j'irai courir de 13h30 à 14h30. Je veux bien passer à nouveau 10h (le minimum) ou 11h au bureau (11h30 grand max) - plus d'enfants à la maison, pas de femme - mais il y a des créneaux nécessaires à l'équilibre qui ne peuvent pas être oubliés. Des pauses (une pomme, un thé) et du sport 2 fois par semaine le midi.

J'ai repris les entrainements depuis samedi et je me tiendrai autant que possible à mon planning : mardi et jeudi midi c'est course à pied.

Et le mercredi soir je pars à 17h30.

La vis privée doit être un minimum organisée si l'on ne veut pas que le travail l'envahisse.
C'est une façon de résister qui fonctionne... s'organiser...