samedi 21 juillet 2012

Les bois

J’ai couru avec un camarade dans les bois hier en fin de journée, de 18h30 à 20h00. A un moment, au bout d’un sentier où la végétation était assez dense, j’ai vu un groupe de 4 hommes. En nous voyant arriver,  toutes les têtes se sont tournées vers nous et trois d’entre eux ont essayé de se cacher. Manifestement, nous les dérangions. J’avoue que plus nous avancions, moins j’étais rassuré car ils se sont camouflés dans des directions différentes. Nous avons croisez le quatrième qui avait un chien et un sac à provisions : au milieu des bois, c’était sans doute pour ramasser des champignons. En arrivant dans cette minuscule clairière, il y en avait un à notre gauche, crâne rasé et téléphone à l’oreille, le second qui tentait de partir en se plongeant dans la partie épaisse du sous-bois et le troisième qui marchait d’un bon pas sur la gauche et se retournait sans cesse. Je ne sais pas quel était le but de cette petite réunion que nous avons perturbée.
 
A la fin de notre course, loin de cette rencontre fortuite, nous discussions avec mon camarade des "activités" qui s'exercent en dehors du sport dans cette forêt. Trafic divers, rencontres homosexuelles, viols et même un meurtre il y a un an.
Quand j’ai vu sortir cette petite nana d’un des sentiers, qui courrait seule, à 20h00, je me suis dit ce n’est pas prudent. Juste après une autre est passée, un peu plus loin, seule aussi, en VTT. Manifestement, elle n’avait pas fini sa course et s’enfonçait plus profondément dans les bois.

Je me suis dit c’est bien triste de se l’avouer mais c’est vraiment dangereux et inconscient de se balader seule dans les bois à 20h00 quand on est une femme.  Je comprends ce désir de liberté et ce refus de céder à  la menace mais tout de même. Nier le danger ou le refuser ne le fait pas disparaître...

4 commentaires:

  1. La plupart du temps je cours seule et il y a encore quelques mois je m'aventurais dans les bois et les chemins sans penser aux dangers. Je me suis quelques fois fait des petites frayeurs et il y a désormais des endroits que j'évite. Pfffff dur dur d'être une femme joggueuse ;)
    Anne86

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  2. Homme ou femme, je ne sais pas si vraiment ça fait la différence quand on se trouve face au danger. La peur n'évite pas le danger, est une des phrases préférées de mon amie. Du coup, ni elle ni moi ne voyons de problème nul part... L'inconscience ? Peut-être...

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  3. Anne : Je cours souvent avec des filles dans les bois. Je cours tout habillé je précise... Il doit bien y avoir d'autres hommes prêts à courir avec des femmes sans avoir d'autres idées que... de courir ! Je ne proposerais pas à celles que je croise et qui courent seules de courir avec moi... Impossible à proposer !!

    Lapunaise : Je crois qu'il y a une différence sur les conséquences...Sans devenir paranoïaque, il faut je crois apprendre à mieux estimer les risques...

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  4. arretez de nourrir la peure de toute façon quand un malade veut agir personne ne l'arrete

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