lundi 10 décembre 2012

Bike n’ Run ou l’inverse

J’ai bien aimé ce samedi.

9h : Entrainement natation.  Je passe sur les détails, mais c’est 1h intense…

10h30 : Passage par la maison pour récupérer les sacs pour les courses et faire la liste de ce que nous consommerons en une semaine, parfois même plus rapidement. J’ai un téléphone avec des applications gratuites, comme beaucoup. Certains on des trucs sympas là-dessus. Moi j’ai « plan courses »… ça sonne un peu comme "plan cul" mais ça n’a rien à voir. Rien à voir non plus avec un planning d’entrainement. Non, c’est pour gérer une liste de courses. On peut scanner les articles, les rechercher sur internet, faire des listes différentes par magasins, tenir compte de l’ordre des rayons. Je n’ai jamais aimé traverser les rayons en cherchant de l’inspiration, en étant vautré sur mon caddie comme si c’était une béquille et en trainant les pieds pour lustrer le sol – je pense que certains doivent avoir une remise ou des bons cadeaux pour cette activité – comme ces hordes avachies de consommateurs aux cheveux gras et à l’hygiène douteuse. Alors tout ce qui peut me faire gagner du temps m’intéresse.
J’avale des pâtes - froides - qui restent au frigo avant de partir…

11h00 : Les courses. Je coche sur mon téléphone. Tout est rapide jusqu’à la caisse. Là, rien que je ne puisse faire pour accélérer le rythme. Une Jeune fille se place derrière moi avec 3 fois rien comme article. Je regarde le tapis plein des miens… la pauvre. Je lui propose de passer. Elle est étonnée et me répète 5 fois de suite « merci Monsieur ! ». Je fais souvent ça. Les gens sont surpris. Ça les détend d’un coup. J’espère très pompeusement qu’ils ont une image moins calamiteuse de la nature humaine ensuite…
 
12h30 : Je suis rentré des courses, tout est rangé, je cuisine un truc tout fait (une poêlée, j’ai à peine honte), me mets à table mais ne mange presque rien. Il est trop tard, il ne faut pas que j’ai l’estomac trop chargé.

13h30 : J’ai débarrassé ce que je pouvais, je m’équipe – il fait froid, 1°C – et je file en VTT au lieu de rendez-vous.

14h00 : on s’échauffe un peu comme on peut, on forme les binômes et on part. Mon binôme a 20 ans de moins que moi… Certains ne connaissent peut-être pas le principe du Rune n’ Bike. On a un vélo pour deux. Celui qui est à pied court - ce qui semble logique ... - celui qui est en vélo récupère. C’est simple. Toutes les 1 ou 2 minutes – suivant la fatigue et l’effort à fournir – on change. C’est comme ça pendant 1h30. Le terrain est détrempé dans les bois. La neige est en paquet fondu, il faut traverser des petits ruisseaux (grossis par la fonte), on est vite trempé et boueux. Mais c’est sympa. Une mini course est improvisée avec les autres coureurs. L’horreur. Dans la dernière ligne droite, après avoir doublé une équipe, nous essayons de ne pas nous faire rattraper. J’ai l’impression que je vais vomir, je suis cuit. L’honneur est sauf, nous n’avons pas été doublés.  C’est à moitié vrai. Une équipe de jeunes de 16 – 18 ans nous a dépassés sans aucun problème. On les appelle les fusées… Je sais pourquoi maintenant.
Les 30 minutes de retour se font à un rythme soutenu mais bien plus confortable. Nous sommes contents. Sales, fatigués mais content. Et ce n’était qu’un entrainement…

16H30 : J’arrive en vélo chez moi. Un coup de jet dehors, une machine à faire tourner, une douche et… les enfants m’appellent pour que j’aille les chercher. Et mon père veut aller acheter ses jeux à gratter…

17h15 : Tout le monde est de retour à la maison.

17h45 : je suis chez mon amie pour l’aider à décoller du papier. Elle ne fait même pas la tête...

19h30 : retour à la maison. Je me change. Je bats le rappel des troupes et nous partons.

20h00 : Nous arrivons au restaurant. Mon père fait le charmeur devant la serveuse qui doit avoir 30 ans… Il faut que je me surveille…

3 commentaires:

  1. J'ai tout lu, ça m'a fatiguée dis-donc ! Quel rythme Padre !!! Franchement là, James Bond peut aller se rhabiller :p

    RépondreSupprimer
  2. Quelle amie ?? :-)))))
    Bises.
    Carole

    RépondreSupprimer
  3. Man : Non, James Bond tombe des ponts dans les torrents avec une balle dans le corps et ça je n'ai jamais fait...

    Carole : ;) Bises

    RépondreSupprimer