lundi 10 mars 2014

Le mardi au soleil

Le lundi au soleil, non, mais le mardi, oui et pour 4 jours. J'ai posé des jours. ma messagerie professionnelle explose mais je vais profiter de la présence du fils, de seconde majeure et peut être de miss ado une journée. Grande majeure sera la ce weekend. Elle est en stage mais elle est surtout amoureusse ! Son petit cheri va la voir tous les weekends. Je suis heureux. Elle commence à avoir sa propre vie, indépendante de celles de ses parents. Le virage c'est amorcé il y a un peu plus d'un an. c'était inespéré.  Bien sûr, je réalise que nos vies se séparent mais c'est ainsi que les choses doivent se faire. Me vient en tête cette merveilleuse chanson de Reggiani dont je ne suis plus sûr du titre. "Ma fille mon enfant, je vois venir le temps..." Je ne le vois pas venir, il est là le temps où tu vas changer de pays, d'horizon.
. Je vais aussi m'entraîner un peu plus. Les enchaînements vélo course à pied sont une souffrances. J'ai couru 5 km hier après 60 km de vélo - dont plusieurs "grimpettes" - et en arrivant, les jambes douloureuses, je ne suis demandé comment je pourrais courir 10 km. Et plus, je n'avais pas nagé.  Curieux ce "besoin" de ... de quoi d'ailleurs ? De se faire mal ? De tester ses limites ? Cette prétention de vouloir plus que la moyenne, de se dégager du lot ? Car le plaisir n'est qu'après l'effort.  Courir avec les jambes lourdes et douloureuses n'est pas réellement un plaisir. Ce stupide besoin de se dépasser qui fait que je néglige le quotidien,  le banal.

Vivre. On a détecté un cancer du poumon au père de mon amie. Chimiothérapie,  rayons. Un choc. La tumeur est grosse, inopérable. Le traitement la réduite, la veine cave est moins comprimée.

Vivre tant qu'il est temps. Savourer. Cest aussi apprendre à laisser filer le temps. Accepter de se poser parfois, sans regrets, sans remords.

Vivre, profiter de ce qui est possible. Et trouver la limite de l'acceptable pour ne pas se perdre...




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