Il y a eu la création d'une famille, puis un divorce, du "papillonnage", une famille recomposée et une nouvelle séparation. Et maintenant ? "Et comme les autres entre deux âges, J'ai perdu mon livre d'images, Alors... commença le passé"
dimanche 30 septembre 2007
Trouble
Tout d’abord, leur mère s’est remariée. Puis elle a eu un enfant qui n’est pas de leur père.
Et maintenant, une femme et ses filles partagent de plus en plus souvent notre quotidien.
Je pense que c’est inconsciemment, un nouvelle fois, la mise à mort de notre ancienne famille.
Je comprends, j’essaye d’être indulgent mais la fatigue et les soucis liés au travail ne me permettent pas toujours de réagir comme je pense qu’il faudrait le faire.
Il faut que j’analyse un peu plus la situation. Le mieux serait que je les réunisse tous afin d’en discuter. Je crois qu’il y a aussi un problème de jalousie des grands. Ils ont l’impression que l’on "passe tout" aux plus jeunes.
Difficile de trouver des solutions quand on n’identifie pas les causes.
La journée d’aujourd’hui c’est très bien passée mais nous n’étions que 6 (les filles de mon amie étaient chez leur père exceptionnellement).
Ce qui est difficile dans une famille recomposée, comme j’ai pu déjà le dire, c’est que ce sont 2 « parents isolés » qui vivent ensemble. Ça n’a rien à voir avec une famille classique où les 2 parents ont le même poids dans l’éducation des enfants (le père et la mère ont en théorie le même « pouvoir »). Dans notre famille, mon amie n’a pas « le poids » d’une mère avec mes enfants et moi je n’ai pas « le poids » d’un père avec ses enfants. Bien que nous fassions attention à ce qu’aucun privilège ne s’installe (communauté implique règles communes), il persiste une sorte de décalage. La relation que mes enfants ont avec moi est différente de celle que les enfants de mon amie ont avec leur père (et réciproquement). Ce qui fait que les enfants sont parfois surpris (et tentent des mises en parallèle).
En fait, ce sont deux éducations différentes que l’on fait cohabiter. Et si l’autre parent est dans la même situation (famille recomposée), l’enfant est confronté à au moins 3 modes de vie différents (pour les miens : moi et eux, mon amie avec ses enfant, leur beau père et ses enfants).
A partir de là on peut comprendre qu’ils soient parfois un peu difficiles (au moins à suivre).
Mais, j’ai décidé de refaire ma vie (non, de "faire" une autre vie !!) avec cette femme, et elle a deux filles. Je l’accepte avec ses enfants et elle m’accepte avec les miens. Chacun d’entre nous deux était et est conscient des problèmes et a le souci du bien-être des enfants de l’autre. Ça aide. Mais ça n’est pas facile pour autant.
Incompatibilité
Les 2 plus jeunes j'ai réussi à discuter avec eux. Ils ont compris qu'ils nous faisaient vivre l'enfer aujourd'hui. La grande, il n'y a rien à faire. Dialogue impossible. Je vais demander à sa mère de lui parler. Peut-être lui expliquera t-elle quel problème elle a. Mais je ne refais pas un week-end comme ça. J'ai bien une idée, c'est peut-être juste un problème de période...
La grande ado n'était pas là la plupart de la journée, mais elle n'est jamais bien casse-pieds.
Du coup mon amie se demandait si mes enfants n'étaient pas contrariés par sa présence et celle de ses filles.
Quand ça veut vous pourrir la vie les enfants, ça le fait très bien !!
jeudi 27 septembre 2007
Papillonnage
Je crois que si j'ai un peu de mal à parler de cette période, c'est qu'en fait elle n'était pas très agréable. Au début c'est drôle, on se sent rajeunir. Un peu comme un retour à une vie d'étudiant. On drague, on se laisse graguer, on flirte, on séduit, on est séduit, tout est possible.
Petit à petit j'ai constasté des divergences de point de vue, des incompatibilités lors de mes rencontres :
- Une femme sans enfant ne peut pas comprendre que les enfants sont prioritaires. Ils appellent ? « Désolé ma chérie mais je décroche ». Elle est jalouse... Jalouse de mes enfants ! Fin de l'histoire.
- Une jeune femme sans enfant veut des enfants. « Ma chérie, tu vois j'ai déjà 4 enfants, j'ai divorcé il y a peu de temps alors, les projets... je suis désolé mais je ne peux pas ». Fin de l'histoire.
- Certaines n'ont pas fait le deuil de leur relation passée (surtout quand elle sont partie ! C'est dingue). Vivre avec l'ombre d'un autre, c'est pesant. Fin de l'histoire.
- Certaines sont un peu, comment dire cela, peu équilibrées. Problèmes psychologiques plus ou moins grave que l'on découvre par hasard un soir. Position du foetus et propos incohérents, ça fait peur. « Désolé mais j'ai pris des coups et là, je n'assume pas, peux pas ». Fin de l'histoire.
- Certaines sont chiantes : « tu repasses à l'envers, comme tous les hommes », « tu prépares ça comme ça ? Mais c'est meilleur si tu fais ça comme ça... ». « Ecoute ma chérie, je fais à ma façon et je trouve ça bien et pas génant ». Fin de l'histoire.
- Certaines cherchent juste un mec sympa pour les accompagner au resto, au ciné et au lit. Pas de problème mais ça n'est pas ce que je cherche. Fin de l'histoire.
- Certaines vont très mal. J'ai cru que je pouvais aider une charmante jeune femme extrèmement dépressive (c'était même pire que cela). C'était surestimer mes forces. Je suis sorti laminé de cette aventure. Quand elle m'a demandé de partir, pour la deuxième fois (elle était internée), j'ai été lâche. J'ai fui. J'avais perdu 6 kilos, je fumais comme un pompier, je ne sortais plus, je n'arrivais plus à m'occuper des enfants. J'étais malade devant mon impuissance.
Je pourrais continuer comme ça (bon, il n'y en a pas eu des milliers non plus d'histoires) de malentendus en désillusions, on finit par se sentir de plus en plus seul. On commence à faire n'importe quoi, on se retrouve n'importe où à n'importe quelle heure. On prend peur parfois.
Mais le résultat c'est que l'on se dit que l'on va finir seul, tout seul.
Ce qui fait que l'on aborde les nouvelles rencontres ou avec la plus parfaite désinvolture (histoire de ne pas être déçu) ou en se demandant ce qui peut bien clocher chez l'autre, quel est la tare cachée.
Pas très positif tout ça.
Ma dernière rencontre, c'était juste par politesse que je m'y rendais. Je l'ai exliqué dans le post précédent. Je ne savais pas que je tomberais sous le charme d'une personne saine et équilibrée, et qu'en plus ce serait réciproque.
Que ce message ne soit pas mal interprété. Je suis un homme, pas homo et j'ai donc rencontré des femmes. Mon propos n'est pas de dire que les femmes ont tous les défauts du monde et que la majorité d'entre elles ne tourne pas rond. Non, pas du tout. Je crois que les femmes célibataires pourraient raconter le même genre d'histoires avec des hommes comme vedettes.
En revanche, je crois que beaucoup de célibataires ont des problèmes qui font qu'ils ne peuvent pas rester avec quelqu'un (qu'ils le quittent ou soient quittés). Problèmes temporaires ou plus profonds. Et forcément, quand on est aussi célibataire et que l'on cherche à rencontrer quelqu'un, on tombe sur ces personnes. Ce qui donne cette impression qu'il y a plein de paumés, d'emmerdeurs et de désaxés autour de nous.
Si je veux être honnête, je dirais que j'étais certainement l'un deux après la séparation. Pas prêt à me caser, ne sachant pas vraiment où j'allais, encore sous le choc. Si j'avais rencontré mon amie à cette époque, aurais-je été capable de construire quelque chose ? Lui aurais-je au moins plu ? Rien n'est moins sûr.
Pour conclure, et je vais un peu me répéter, je dirais :
- Qu'il faut être patient. Quand on n'est pas prêt, inutile de faire semblant. Il faut l'accepter, être honnête avec les autres et le dire : « je ne peux rien promettre, pas pour l'instant ».
- Qu'il faut être indulgent (ça ne veut pas dire tout accepter !!). Les autres aussi rament.
- Qu'il faut penser à soi. On se reconstruit d'abord avant d'essayer de reconstruire les autres. Quand on a peu de force, on les garde pour soi (et pour ses enfants).
- Que quand on est prêt... on le sent.
mardi 25 septembre 2007
Deux "femmes"
Petite soirée à deux. Comme c'est agréable. J'aime cette femme qui ne me casse pas les pieds (je l'aime pour d'autres raisons aussi !!). Oh, elle ne se laisse pas faire et a son caractère. Mais elle me laisse respirer. Elle sait expliquer les choses, ou plutot, elle sait me les faire comprendre, ce qui est beaucoup plus subtile !!
Franchement, je n'y croyais pas. Non, je n'y croyais « plus » avant de la rencontrer. C'était d'ailleurs un rendez-vous auquel j'étais allé par politesse.
Et elle, elle avait choisi l'heure du rendez-vous pour qu'il soit placé juste avant de devoir aller chercher ses enfants, afin d'être sûre de n'avoir pas à chercher une excuse bidon pour pouvoir s'échapper !
Et là, « Flash » pour nous deux. Ce qu'on appelle un coup de foudre (si si ça existe !!). Très grosse surprise. Nous n'attendions rien et « c'est » arrivé, comme ça.
C'était un lundi. Le dimanche qui suivait, je la présentais à mes enfants (ce que je n'ai pas fait avec les autres, à 3 exceptions près. « Les autres » n'a rien de péjoratif). Depuis, on avance ensemble.
CELLE QUE J'ENERVE !
J'ai eu la grande majeur au téléphone. Elle ne voulait pas raccrocher, tout un tas de choses à me dire. Rien d'important, juste envie de parler. C'est amusant car quand elle me voit, elle n'a que des critiques à la bouche. Généralement, ça finit par : « dans deux semaines, je resterai chez maman ! ».
Et elle revient. Si les enfants pouvaient seulement comprendre à quel point on les aime. Ils seraient peut-être moins durs. Mais si j'étudie ma relation avec mon père, il y a très peu de temps que je me rapproche de lui. Il va falloir que je patiente un peu avant que la grande ne fasse la même chose...
Je crois que la différence est que je parle beaucoup avec mes enfants. J'explique des choses du genre : « tu m'énerves, je ne peux pas laisser passer ça, je suis très mécontent mais... je t'aime ». C'est un raccourci évidemment. Je ne me souviens pas de discussions de ce type avec mon père. Je me souviens qu'il a été mon idole et puis... ça a changé ! Je l'ai trouvé égoïste, très énervant.
La grande majeure en est là. Je ne suis plus une idole !!
C'est amusant ce décalage entre ce que l'on fait pour les enfants et la conscience qu'ils en ont.
Ce sont des enfants... soit. Un peu plus de reconnaissance serait tout de même bien venue. Juste un compliment de temps en temps. Hé les enfants !! Nous sommes comme vous !! Nous avons aussi besoin de reconnaissance de temps en temps ! Et c'est là qu'être deux aide. Cela permet de dire à l'autre : « j'ai vu, je sais, c'est bien ce que tu as fait ».
CONCLUSION
En résumé :
Si vous êtes seul(e), gardez espoir !
Si vos enfants vous cassent les pieds et vous semblent injustes, vous n'êtes pas le (la) seul(e) ! (et c'est une bonne nouvelle, vous n'êtes donc plus seul(e) !)
dimanche 23 septembre 2007
Les chambres vides
Comme elles sont vides toutes ces chambres. Ils me manquent mes enfants...
Un week-end sans enfants... ou presque
On ne va pas s’en plaindre non plus, non, c'est pas ça.
Une remarque tout de même. Dans une famille « classique » (j’ai failli dire normale !!), les enfants s’adressent à l’un ou l’autre des parents, ça permet de se relayer un peu (vous n’êtes pas d’accord ? il faut en parler à votre conjoint alors, il devrait vous aider !).
Dans une famille recomposée, dans 90% des cas, les enfants s’adressent à leur parent. Ce qui fait que l’on est sur la brèche tout le temps. C’est plus intense, et plus fatigant aussi.
Alors évidemment – et soyons honnêtes – nous aimons bien le week-end où nous sommes seuls. Ça n’empêche pas d’adorer ses enfants !!
Donc, vendredi soir mes petits chéris sont partis chez leur mère mais mon amie avait ses filles (leur père voulait reprendre une activité sportive et elles ne voulaient pas rester avec l’amie de leur père… no comment). Samedi après midi, le père a repris ses enfants et les miens sont revenus car leur mère avait une soirée (c'était prévu, j'étais d'accord - d'accord pas pour sa soirée, pour reprendre les enfants).
Depuis 18h00, nous sommes à nouveau seuls, en couple (j'ai déposé mes petits chéris en deux fournées - Fille ado n'avait pas finie son travail sur un des ordinateurs de la maison). Nous avons pu mettre de la musique, et l’entendre !
Finalement, tout ce mouvement occupe bien (je rentre, tu sors, je repars, ils arrivent, ils s'en vont...). Bon, le projet d’aller au cinéma est tombé à l’eau…pas grave en soi. Mais...
...Une chose dont nous avons pris conscience, nous le jeune couple (jeune couple avec 6 enfants…), c’est de faire attention à ne pas nous enfermer dans une routine. Le risque est là. Enfants, rythme d’enfer puis week-end pour souffler. Il faut que nous sortions plus, malgré la fatigue. Voir plus d’amis aussi (il faut que nous arrivions à mélanger nos amis communs).
C’est quand tout va bien qu’il faut prendre soin de son couple, après, c’est trop tard…
vendredi 21 septembre 2007
jeudi 20 septembre 2007
"Butiner"
mercredi 19 septembre 2007
Tout bien pesé...
J'étais plutôt du genre à tout dramatiser (mes enfants diront que je le suis toujours un peu, mais c'est plus un jeu maintenant). Infernal. Je m'énervais pour un rien, j'étais intransigeant (non ce n'est pas un mea culpa !!).
Et bien, de prendre une grosse claque comme celle que j'ai prise m'a aidé à prendre conscience de beaucoup de choses.
D'accord j'ai appris à me connaître, à « m'écouter » (par exemple, je reconnais les petits bobos que l'on a, qui sont en fait des signaux d'alerte, mais j'en ai déjà parlé). Par conséquent, je me ménage.
J'agis de façon moins impulsive, je canalise mes émotions (ça m'aide au travail et à la maison pour gérer les conflits).
Je suis devenu plus humble et donc plus tolérant. Je ne suis pas parfait, les autres non plus et c'est normal. Je suis aussi plus « à l'écoute » des autres. Je comprends mieux ce que leurs attitudes ou leurs propos tentent de masquer.
Je me suis rapproché de mon père aussi (peut-être ne suis-je pas encore tout à fait un « bon fils » mais je suis sur la bonne voie !!).
Tout ceci me direz-vous, est un symptome de la quarantaine (oui, je suis « quadra » maintenant), d'un « ramollissement ». Peut-être. Mais réellement, ce virage important dans ma vie de cadre-père de famille nombreuse qui semblait toute tracée, a agi comme un révélateur. Je dirais que je suis plus « sage » (oui, comme « un sage », je n'ai peur de rien).
J'ai eu des moments de profonds abattements, où les pires idées me traversaient la tête. Les échecs des aventures amoureuses (j'avoue être à l'origine de la plupart d'entre elles, mais je me suis fait « larguer » aussi, et c'est drôle, je n'ai jamais su pourquoi) que j'ai connues après me décourageaint de plus en plus (il faudra que je raconte cette période...).
Mais finalement, je ne regrette rien.
J'ai toujours l'impression d'être plus libre qu'avant, et plus heureux.
Les jours où j'ai envie de « bouffer la vie », où mon envie de vivre m'envahit complétement sont plus nombreux. Je vis et je veux vivre, je suis heureux de vivre. Je veux voir mes enfants grandir, je veux profiter des moments que nous partageons. Je veux les voir heureux, apaisés. Et maintenant, aujourd'hui, j'en ai plus les moyens et la possibilités qu'avant.
J'ai appris à savourer, à débusquer le petit morceau de bonheur qui est là mais que l'on ne voit pas.
Tout ceci ne m'empêchera pas de me dire demain que j'en ai marre de ce boulot, que les autres automobilistes sont des ânes, inconscients et dangereux, que ce serait dommage que la politique de notre président se rapproche de celle de son homoloque d'outre atlantique, que...
mardi 18 septembre 2007
Lundi
Et bien, après un dimanche de détente dans un parc, il a bien fallu attaquer à nouveau la semaine.
Le dimanche à 8 c’est bien passé. Déplacement à 2 voitures car la moto se prête mal au transport de sac à dos plein de nourritures et d’eau (du moins la mienne qui est un peu typée « course »).
A peine quelques caprices et quelques chamailleries. Non, bilan positif pour cette journée aussi.
Mais pas de chance, il y a toujours un lundi qui suit le dimanche.
Lundi matin bien rythmé, je crois que j’ai déjà raconté. Tout le monde est arrivé à l’heure avec toutes ses affaires, ce n’est pas si mal.
La journée, enchaînements de réunions. Rester zen, c’est important. J’aimerais bien savoir ce que chacun pense dans ces moments là (les réunions). Parfois, on croise un regard et on ce dit : lui, il pense comme moi ! Ce qui est sûr, c’est qu’il y en a qui ne « pensent » pas.
A 18h00, je file du bureau (c’est amusant. Je pense que pour certains, je pars « tôt », bien plus tôt que ce que je faisais il y a quelques années. Environ 1h30 à 2h00 plus tôt. J’arrive plus tard aussi).
18h20, je récupère mon fils (vous remarquerez un des avantages de la vie à la campagne : 20 minutes de trajet seulement).
18h30, juste à temps à la garderie pour prendre ma « fille petite » (entre temps il a fallut négocier avec le fils le fait que sa sœur devait monter devant dans la voiture puisque lui était monter devant ce matin et que…. Bref, on s’est mis d’accord).
18h45, nous sommes à la gare pour réceptionner la « grande ado ».
19h00, on rentre au bercail, et on attaque les devoirs. Là, je râle intérieurement car tout ce travail donné pour le lendemain, c’est pas sérieux.
Au programme de la soirée – je site en vrac – l’empire byzantin, les chiffres romains, Keynes, le New Deal (le premier, celui de 1933, si j’ai bien compris le poly).
20h30 Repas. Forcément, j’ai fait simple : Escalope de veau et des restes.
21h00, on reprend un morceau de New Deal. Les explications du poly sont bien succinctes pour pouvoir répondre à une des questions. Du coup, petite recherche sur Internet.
21h30, les enfants sont tous cuits : « au lit ! ». Pas de discussions, tout le monde se couche.
21h45, alarme n°1 : « Papa, j’ai très mal à la tête » suivi d’une alarme n°2 venant d’une autre chambre : « Papa, j’ai très mal au ventre ». Procédons par ordre. Mal de tête, ok, quelle est la posologie de l’ibuprofène et à partir de quel age peut-on en prendre ? Parfait. « Avale ça, dans ½ h, ça ira mieux ». Mal de ventre à régler maintenant. Petite enquête sur la nourriture de la journée : « tu as mangé quoi à la cantine ? ». Réponse : « des trucs verts qui ressemblent au truc blanc ». Me voilà bien aidé. Avec un peu de chance, les deux plus jeunes ont mangé la même chose… Euréka ! Des brocolis (les trucs verts) qui effectivement peuvent donner mal au ventre comme le truc blanc (appelé aussi « le chou-fleur »)!! Bon, ce n’est pas si grave, ça va passer.
22h15, extinctions des feux. Je me couche, je prends mon livre. Tout est calme. Enfin presque, j’oubliais que celui qui a mal à la tête, s’est couché dans mon lit et… il ronfle !!
dimanche 16 septembre 2007
Un samedi...ordinaire
El là, c'est une autre musique.
Le programme n'est pas tout à fait celui que l'on avait imaginé.
Ce matin, je me suis levé tôt, comme à chaque fois que je ne travaille pas Un peu comme un enfant qui ne peut plus dormir car il veut jouer, jouer, et encore jouer ! Pour ma part, c'est le plaisir de me dire que je vais pouvoir faire tout ce que je veux. C'est du moins ce que je crois.
Je suis d'abord allé courir un peu, avec un lecteur mp3. Jusque là rien à dire. Courir dans la campagne en écoutant de la musique que l'on a choisi, sous le soleil du matin, il y a pire.
Après, la course (pas la course à pied, la couse après le temps qui passe) a commencé.
9h30, on attaque les devoirs. Première constatation, plus il y a d'enfants, plus les parents font de devoirs (ou du moins les vérifient). Il faudrait en tenir compte dans l'éducation nationale. La quantité de devoirs à la maison devrait être inversement proportionnelle au nombre d'enfants.
De 9h30 à 11h00, j'ai « fait des devoirs », pour 3 classes différentes. J'évite de me poser des questions sur les méthodes et l'utilité de ce qui est donné, car je ne trouve pas toujours de réponses. Mais bon sang que c'est tordu parfois !
11h00, départ pour la ville en voiture, avec une des grandes et mon fils. La grande et son ami préféraient passer la journée en ville plutôt que de venir à la maison, comme initialement prévu. Auraient-ils eu peur des 4+1 « petits » (les 4 notres, plus une "copine") ??
11h30, on passe par un magasin pour récupérer une maquette que mon fils attendait depuis 2 semaines (mais pourquoi lui avions-nous promis cela ? Je ne sais plus !!).
12h15, de retour à ma maison pour le repas.
13h30, reste des devoirs à faire !!! On continue.
14h30, c'est fini !! (les devoirs)
14h30 à 15h00, trou noir. Je me suis assoupi sur le lit de la « fille petite » après les devoirs !!
15h15, il faut partir faire les courses, il y a des bouches à nourrir ici !!
Les courses : 2 magasins différents. Un pour les produits dits « frais », un autre pour le reste.
Pratiquement 2 caddies pleins à chaque fois. Je fais la somme du montant des courses... je suis convaincu que ça augmente régulièrement. En tout cas, depuis 3 ans, l'augmentation est nette.
17h30, retour à la maison. Oui ça paraît long 2h15 de courses mais il faut dire que j'avais une des filles avec moi et j'ai passé quelques minutes à courir après la caddie qui se perdait dans les rayons papèterie, DVD/CD...
17h45, les courses sont vidées... Je glandouille 15minutes (nous glandouillons, mon amie et moi). C'est bien agréable...
18h00, on attaque la préparation du repas. Sans que ce soit excessif non plus, nous tenons à faire un repas un peu festif. Plein de petites choses à manger. Que le repas soit un moment que les enfants aiment : c'est à ce moment que tout le monde est ensemble, les grands et les moins grands. C'est là que les liens doivent se renforcer (enfin, c'est comme ça que je vois les choses mais je ne suis pas psychologue non plus !!).
Vers 20h45-21h00 le repas est avalé, la table est débarrassée, le lave-vaisselle va tourner pour la deuxième fois de la journée. Et nous, les adultes « parents », nous pouvons nous poser...
Reste l'épreuve de la mise au lit de tout ce petit monde, mais le plus gros est fait.
22h30, les plus jeunes (et donc la majorité des troupes : 5 enfants – 4 à nous plus une copine) sont couchés et calmes, voire endormis. Plus rien à faire, tout c'est bien passé, mission du jour accomplie...
jeudi 13 septembre 2007
Une famille (recomposée) de voyageurs de commerce…
Ce soir, je suis chez mon amie avec ses filles. Comme je l’ai expliqué, l’école est trop loin pour que nous puissions être tout le temps à la maison (celle où nous avons tous une chambre).
Donc, nous baladons des affaires d’une maison à l’autre.
Demain soir, tout le monde débarque à la maison : la « grande majeure » que j’irai chercher au train, mes enfants (les 3 autres) après que je sois allé les chercher chez leur mère, mon amie et ses enfants.
Week-end à 8. Enfin, à neuf car l’ami de ma fille viendra passer la journée de samedi à la maison (il repart le soir, je suis vieux jeu), le soir c’est ma « fille petite » qui invite une copine et dimanche c’est la coloc de la « grande majeure » qui vient avec nous pour profiter de mon profil de taxi driver (rien avoir avec le film, je précise, même pas la coupe de cheveux !) pour retourner à la grande ville.
Et je ne comprends toujours pas pourquoi ça me plait !!
mercredi 12 septembre 2007
Coller des claques...
Aux parents qui utilisent les enfants pour régler leur compte ou faire passer des messages à "l'autre". Comme si les enfants d'une séparation ou d'un divorce avaient besoin de cela.
A mon ex-femme qui ne peut pas s'empêcher de me critiquer et qui ne sait pas que la première chose que font les enfants, c'est de m'en parler. Et là, je dois calmer les choses, ne pas rentrer dans son jeu alors que ce que je voudrais c'est leur tenir un tout autre discours. Mais je résisterai, pour eux.
A l'ex-mari de mon amie qui laisse entendre à ses enfants que si leur mère voulait revenir... Alors qu'il vit avec quelqu'un d'autre (je la connais à peine, mais me dire qu'il considère cette femme comme un objet jetable me confirme un peu dans mon opinion sur lui) et qu'il a été tellement odieux avec son ex-femme.
Oui, il y a des adultes qui méritent des claques, des grosses. Respectez au moins vos enfants troupeau d'irresponsables.
Bon, ça fait du bien. Commencer la journée en râlant devant son PC ça ne fait de mal à personne et ça défoule !!
"Think negative, act positive" !! Parce que "Think positive, act positive", ça n'est pas possible tous les jours !
mardi 11 septembre 2007
Quelques réflexions (les semaines sans garde on a plus de temps pour se poser des questions !!)
J'étais très content, évidemment.
Nous sommes restés 1 heure dans la salle d'attente (je n'ai jamais vu de salles d'attente vides mais je vais très peu chez le médecin, environ une fois par an). Ensuite, je l'ai re-déposé chez sa mère et ses soeurs étaient devant la maison.
Quand je suis reparti en voiture, ils étaient occupés et n'ont pas regardé dans ma direction.
J'ai eu une impression étrange. Celle d'être mort et de glisser petit à petit loin d'eux. Non, je vous assure, je ne prends aucune substance illicite ! Peut-être avez-vous vu « les choses de la vie » avec Michel Piccoli et de la scène dans laquelle il tombe du bateau et ne peut pas le ratrapper (si vous n'avez pas vu le film, vous ne pouvez pas comprendre). Un bien un flash de ce genre.
Comme quoi, même après quelques années (3 ans pour ma part), on a du mal à déposer ses enfants chez «l'autre parent » !!
Autre sujet qui n'a rien à voir.
Je suis adepte de la philosophie de bas étage (c'est tout de même un peu péjoratif), je la pratique sans complexe.
Et donc, je me disais que notre environnement évolue bien plus vite que notre cerveau depuis quelques années.
Ce que je veux dire, c'est que notre cerveau s'est développé pendant des millénaires dans un environnement qui évoluait lentement. Et puis, depuis quelques dizaines d'années, tout va vite, tout se transforme vite. En particulier la famille (dans notre société occidentale). La famille s'est réduite d'année en année. Les « anciens » (grands-parents) ont d'abord été tenu écartés. Fini d'avoir sous le même toit 3 générations ou plus. Aujourd'hui, c'est le noyau familiale qui vole en éclat. Le père, la mère, les enfants étaient les éléments du noyau. Quelle signification le terme « les parents et leurs enfants » a t'il après un divorce (Il faudrait d'ailleurs que la fonction publique fasse évoluer ses formulaires !!!).
Notre cerveau est resté sur des shémas classiques. Et aujourd'hui, il doit faire face à des situations nouvelles, exceptionnelles jusqu'alors, et qui deviennent communes : Les grandes villes occidentales n'ont elles pas un taux de divorce des couples de 50% ? Le nombre de familles monoparentales augmente rapidement. Nous ne sommes pas bien équipés pour faire fasse à ces changements...
Fin de la philosophie « de comptoir » à la maison !!!
Si quelqu'un d'autre a compris ce que je voulais dire, qu'il lève le doigt !!!
dimanche 9 septembre 2007
Week-end... calme !!!

Changement de situation familiale implique changement de vie et d'organisation !!!
C'était une grand bouleversement dans mon organisation.
Tout d'abord, je me retrouvais (pour mon plus grand plaisir, je précise vite !!), avec mes 4 enfants, seul, une semaine entière sur 2. Il a fallu s'organiser !!
Pour m'en sortir, je me suis dit que c'était le lot de beaucoup de mamans, qui conjuguent vie familiale et vie professionnelle. Sans leur ôter aucun prestige (j'ai beaucoup de respect pour elles), j'ai considéré que si elles y arrivaient, je devais pouvoir le faire. En effet, je ne considère pas être différent des autres : j'ai un boulot prenant, parfois envahissant ? Ok, mais je ne suis pas le seul ! J'ai une famille nombreuse ? Ok, mais je ne suis toujours pas le seul ! Et ainsi de suite. J'ai éliminé tous les prétextes pour me donner des raisons d'échouer.
TÂCHES MENAGERES...
Il a fallu :
- Faire des listes de courses en se creusant la tête pour faire des repas variés et équilibrés. J'ai pu constater que le repas des enfants le midi est bien souvent à base de riz, pâtes, pommes de terre, légumes noyés dans un jus étrange... Mais quel casse-tête de trouver mille façons de préparer des épinards, des haricots verts, des courgettes !!!
- Penser au linge à laver : la tendance des enfants, c'est parfois de le stocker, mais surtout de se rendre compte à 7h00 que le survêtement dont on aura besoin à 8h30 est sale...
- Repasser (le strict nécessaire !!!);
- Nettoyer la maison... et leur chambre – même si c'est un parcours du combattant (en parlant de combattants, je me demande combien de petits soldats sont morts dans le sac de l'aspirateur ? Ils ont du mourir entourés de perles et d'accessoires de Barbie...);
... j'en passe et des meilleurs, ce qu'on appelle les activités « ménagères » !!
Mesdames, vous connaissez tout ça !! Mais imaginez le père, qui pendant des années a passé surtout du temps à travailler à l'extérieur (souvent tard le soir) et qui donnait un coup de main le week-end, qui doit s'occuper de tout cela en plus !!
Et bien on peut le faire !! Oui, les hommes peuvent aussi gérer ça. Mais c'est vrai que c'est très « chi..t » comme activités. Nécessaire mais pas très intéressant (sauf la cuisine). Je reviendrai sur tout cela. Je mettrais bien une rubrique « recettes » pour pères divorcés d'ailleurs !
...ET CELIBAT !
Autre gros changement, le célibat.
Sympa au début et vite angoissant ! Pour ma part, je n'étais pas fait pour le célibat. J'adore accorder du temps à mes activités artistiques en égoïste mais de là à être célibataire, non !
Je me suis inscrit sur un site de rencontres, après avoir repris contact avec des gens, rencontré « l'amie célibataire divorcée » de couples d'amis (vous connaissez je suis sûr cette tendance de l'entourage à vouloir vous « caser » avec le célibataire ou la personne un peu dépressive du moment...), trouvé des collègues féminines « sympathiques » (le célibataire découvre à son entourage féminin, des charmes que l'homme marié n'avait pas détectés...).
Il faudra que je raconte cette période !! Etrange, difficile à croire parfois et franchement, je suis content d'en être sorti (même si c'est très bien pour briser l'isolement) !! Je crois que je commençais à faire n'importe quoi (en restant honnête avec mes rencontres, j'y tenais). Mais ça, ce sera l'objet d'autres messages !!
samedi 8 septembre 2007
Le transfert des affaires...

Quoiqu'il en soit, toutes les semaines nous remplissons la voiture complètement (pire qu'un départ en vacances !!) et 99,9% du contenu est celui des 2 gandes. Pardon "était" celui des 2 grandes. Comme la "grande majeure" est à la grande ville, il ne reste plus que les affaires de la "grande ado". Et j'ai découvert une chose incroyable : les bagages sont comme les gaz, ils sont expansifs, ils occupent toujours tout l'espace qu'on leurs réserve !! Le coffre est toujours aussi plein !
vendredi 7 septembre 2007
La gare du matin

Maintenant que la "grande majeure" est à la grande ville, la "grande ado" est seule à prendre le train...Par conséquent, j'attends qu'il arrive et de la voir y prendre place. Cela semble anodin mais du coup, je suis de retour entre 5 et 10 minutes plus tard à la maison (Oui, même en province, les horaires de la SNCF sont imprévisibles et variables!!). C'est dingue mais c'est suffisant pour devoir chambouler l'ordre de ce que je dois faire. Pour être sûr de pouvoir tout faire (je ne peux pas savoir exactement à quelle heure je vais revenir à la maison) je dois commencer plus tôt et donc... me lever plus tôt !!! Horreur. Voilà à peine une semaine que le rythme qu'il faudra suivre toute l'années est repris, que je me demande déjà comment je vais tenir !!! Pourtant, il faudra bien y arriver... En attendant, nous sommes vendredi soir et j'en suis très content : pas de réveil demain !!!
jeudi 6 septembre 2007
Mais qui suis-je finalement ?

mercredi 5 septembre 2007
Sortir à huit...

Ma méthode est de dire "allez hop, on part" et d'aller faire autre chose pendant 20 à 30 minutes. Quand je reviens, normalement c'est bon : on peut réellement partir !!!
Et ce qui est terrible, c'est que j'aime ça !! Pourtant je suis plutôt un peu ours quand je suis seul : je ne sors pas (je ne sors plus devrais-je dire...), je n'appelle pas, c'est à peine si j'ouvre les volets. Mais tout ce petit groupe, tous ces enfants (les miens, les siens), cette charmante femme, ça donne un sens à ma vie.
Bon, ça n'est pas facile tous les jours et des fois je me dis qu'en fait tout est raté, que ça ne ressemble à rien ces familles "recomposées", qu'elles ne sont qu'un fruit pourri de cette société de surconsommation dans laquelle nous vivons, ou tout est jetable, même la famille. Mais ça ne dure pas. Je veux profiter de ce que je peux avoir et faire ce que je peux pour donner un peu d'espoir, de joie, d'amour à ceux qui m'entourent. Essayer d'être heureux en essayant de rendre les autres heureux aussi (tu es heureux, ça me rend heureux, ça te rend un peu plus heureux de me voir heureux, ça me rend un peu plus heureux de te voir plus heureux.... et ainsi de suite!!).
Bon, c'est bien culcul et ça devient un peu débile tout ça !!! Je ne relis pas, tant pis pour les fautes sinon je vais supprimer ce post !!
mardi 4 septembre 2007
Brève de.... maison
Réponse du père : "ben oui, comme tous les jours".
dimanche 2 septembre 2007
La grande...à la grande ville
Remarquez, les dimanches, c'est souvent une journée où l'on est partagé. Partagé entre le plaisir d'être en week-end, de pouvoir faire ce que l'on n'a pas pu faire pendant la semaine et entre la consternation de voir le temps passer si vite : inexorablement, la nouvelle semaine arrive (elle est même déjà là car le premier jour de la semaine est un théorie le dimanche). Pour moi la nouvelle semaine, c'est synonyme de réveil, de course permanente, de liste de choses à ne pas oublier, dans tous les domaines : au travail mais aussi à la maison.
La course commence le matin, tout est chronomètré pour que les enafnts soient à l'heure, au lycée, au collège et à l'école primaire. Le midi, je cours faire un peu de sport : il faut décompresser !! Mais il y a toujours le truc urgent de 11h50 qui fait qu'au lieu de partir à midi, je pars à 12h30. Et du coup, il faut courir (remarquez, quand on veut faire du sport, courir est une bonne chose...) pour revenir à une heure correcte.
Le soir, du bureau, je vois avec un peu d'angoisse l'heure tourner :
- 17h30 : j'aurais voulu pouvoir partir maintenant...
- 18h00 : c'est encore bon, je vais pouvoir faire un repas équilibré aux enfants, simple mais soigné.
- 18h30 : trop tard pour faire le poulet rôti et les légumes...
- 19h00 : je file mais j'espère qu'il reste des oeufs pour une omelette. Tant pis pour les légumes, on verra ça demain. Il va encore falloir que j'adopte un profil bas en récupérant les enfants... m....!!
Fermons cette parenthèse. La semaine, c'est douloureux pour moi. La course permanent, ça use.
Mais ce dimanche était particulier.
Nous (nous 8 : mon amie et ses enfants, mes enfants et moi) nous sommes dit au revoir vers 17h00 car nous (nous 5 : mes enfants et moi) accompagnions ma grande fille majeure dans sa chambre de coloc à la grande ville.
Quel bouleversement pour nous tous (même ceux qui ne le montrait pas...). Dorénavant, "la grande" ne rentrera que la week end pour cause d'études. C'est bien mais ça veut aussi dire que je ne le verrai plus qu'un week end tous les 15 jours... c'est peu !!!
La "petite" (ma fille de 10 ans) a pleuré.
Quand nous sommes revenus, sans "la grande", dans notre campagne, j'ai recouvert des livres d'écoles pour "la petite". C'est curieux. Il me reste une petite, c'est bien. Il faut que je fasse attention de ne pas trop la couver... papa poule, ça me va bien... !!
Finalement, ce soir, les 3 qui restent avec moi, ont tous dormi au même étage à la maison. Sans doute pour se rassurer. Mais si notre famille existe mais... elle se fragmente encore un peu plus...