mardi 27 avril 2010

Les chambres vides

Mon bureau est à côté des chambres des enfants.

Et comme je passe devant, lentement, prêt à aller me coucher, après avoir travaillé trop tard, je vois que ce soir les chambres sont vides.

Vides de mes petites vies. Ils me manquent.
Ce n’est pas humain de ne pas vivre avec ses enfants.


J’écoute, Devics et Sol Seppy.


Quand on va « au fond » de son humeur, il faut y aller complètement, y sombrer de toute son âme, de tout son être, s’enfoncer, se sentir tomber.

Ces portes à demie ouverte sur ces chambres vides m’attristent.



Ce soir nous étions seuls avec ma-dame comme nous ne l’avions pas été depuis longtemps. Elle était belle. Elle était heureuse. Elle souriait, me prenait la main. Nous avons trouvé un restaurant très moyen et sans grand caractère. Mais ce n’était pas bien grave. Ce qui était important, c'était d'y être ) deux.
Le lundi soir il y a peu de choix.

Je revois son sourire, sa bonne humeur, ses mots, tous ses mots. Elle parlait beaucoup comme quelqu’un qui est bien, quelqu’un qui relâche ses tensions internes.
J’aime la voir heureuse, j’ai l’impression de servir à quelque chose.


Puis nous sommes rentrés. Elle s’est couchée et je suis allé travailler, en bas, à côté des chambres vides.

Dors bien…

jeudi 22 avril 2010

Une expérience intéressante !

Dans la gare du pays balte, il y avait une employée sur trois présentes qui parlaient anglais. A priori, je ne devais pas être le seul à lui demander comment rejoindre une zone plus au sud et à l’ouest, car elle m’a marqué les horaires sur une feuille sans consulter une seule fois son écran ! Mais, elle ne pouvait me vendre des billets que jusqu’à Berlin. C’était déjà ça.

Le lendemain, sur le quai, je remarquais un groupe de 4 personnes parlant français. Nous avons discuté et dans le wagon, nous avons retrouvé deux autres français. Lors du contrôle des billets, la contrôleuse tenta de nous expliquer quelque chose mais dans sa langue, qu’aucun de nous ne parlait. Finalement, une personne du groupe ayant quelques notions de russe, nous comprîmes que nous étions en deuxième classe et que nous n’avions que des billets de troisième classe !
Le petit supplément acquitté – quelque chose comme l’équivalent de 30 cts d’euros ! – nous pûmes rester dans le wagon, qui était une sorte de voiture bar. En fait, il s’agissait d’un petit emplacement vitré d’un mètre carré environ, ou une jeune femme avait 3 paniers empilés les uns sur les autres et contenant des paquets de chips, des boissons et des barres chocolatées…

Ce fut ensuite un changement de train dans une gare de Lituanie pour prendre le train de Varsovie. Gros bazar sur le quai et dans les compartiments. Incroyable quantité de bagages. Anglais, allemand, français, polonais étaient les langues que l’on pouvait entendre. Un autre couple de français se joignit à nous. Petite troupe sympathique, contact facile, un des grands avantages de ce genre de situation : les gens retrouvent le plaisir de communiquer, ils sabordent facilement, sans trop de crainte.

J’avais pu me faire retenir une chambre dans un hôtel proche de la gare de Varsovie par un collègue polonais. Les autres francophones n’en avaient pas. Par emails, j’ai retenu trois chambres supplémentaires. Remerciement, promesse de « verre gratuit » à l’arrivée.

La gare de Varsovie n’est pas accueillante la nuit. En particulier la partie à laquelle on accède à partir des quais. Ce qui ma surpris, c’est la quantité d’agents de sécurité présents un peu partout dans les couloirs. Je suis parti le premier pour confirmer les chambres de mes camarades et je suis ensuite retourner à la gare pour m’assurer qu’il n’y ait pas un train plus tôt. L’employée ne parlait que le polonais. Il y avait bien 2 françaises qui baragouinaient un polonais à priori compréhensible de l’employée mais elles refusèrent de traduire mes questions. Françaises de merde, bien blanches et bien connes. Qu’elles aillent au diable. Un polonais de la file parlait anglais. Il traduisit la seule et modeste question que j’avais : A quelle heure le prochain train libre pour Berlin ? Il me donna la réponse : 11h35 demain. Mon billet étant pour celui de 6h30, il n’y avait pas avantage à changer et je regagnais l’hôtel.

Mes petits camarades venaient d’arriver. Connaissant le quartier, je les ai emmenés dans un restaurant situé à deux pas où nous avons passé une excellente soirée.

Rentré vers 1h00, le réveil à 5h00 fut difficile. Notre petite troupe se retrouva sur le quai bondé de la gare de Varsovie pour le train de Berlin.

Du train, j’arrivai à joindre le bureau qui m’envoya un billet de train par email pour faire le trajet Berlin Genève.

Evidemment le train arriva avec 20 minutes de retard à Berlin. Correspondance pour Genève manquée. Dans ces cas là, on maudit un peu les compagnies ferroviaires qui s’échinent à faire partir les trains à l’heure alors que la plupart arrive en retard. Ainsi, vous êtes sûr de rater la majorité des correspondances.

Notre groupe s’est rapidement dispersé à l'arrivée à Berlin, certains pouvaient encore attraper leur prochain train.

Je me mis à la recherche d’un guichet de la « DB » pour changer mon billet et / ou connaître les autres solutions.

La grosse dame semblait peu souriante. Effectivement. Non seulement, elle était peu souriante, mais de plus butée et stupide. Mon billet électronique Berlin Genève n’était pas imprimé. Il était parfaitement visible sur mon terminal de messagerie, on y voyait le numéro et j’avais mon passeport. Mais non, il n’était pas imprimé et il fallait l’imprimer. Je lui expliquais, d’abord gentiment la situation, que je ne voyageais pas avec une imprimante que je venais de le recevoir par messagerie mais que je voulais surtout connaître les autres horaires. Rien à faire, cette grosse vache ne voulut rien comprendre. Allemande de merde, bien blanche et bien conne.

Dépité, je me mis à chercher un endroit où imprimer ce maudit billet. Un cybercafé ou n’importe quoi. En passant devant un autre point d’information, je posai la question « où imprimer mon billet ». L’employée, souriante me pris mon terminal mobile, mon passeport et au bout de quelques secondes, me les rendit avec un billet imprimé et une feuille de route avec l’ensemble des changements à effectuer. Je lui aurai bien fait la bise à cette charmante dame. Sympathique employée allemande.

Le train suivant m’emmena à Hanovre. Celui d’après à Bâle, l’avant dernier à Bern et le dernier à Genève. Que dire de cette partie du voyage ? Pas grande chose. Peut-être qu’un contrôleur se moqua du « con de français » (je comprends certaine insulte) que j’étais car je n’avais pas vu que j’avais un billet de première classe. Je n’ai ni craché, ni balancé mon poing à cette face de rat, blanche aussi.

Dans le train Bâle Bern, le contrôleur me parla avec un fort accent suisse allemand, sans que je ne lui ai rien demandé. « C’est un bien long voyage ! Vous étiez bloqué à cause des avions ? Bon courage pour votre retour et n’oubliez pas de changer à Bern ». Sympathique contrôleur suisse.

A Genève, j'ai pu constater que j’arrivais au centre ville, pas à l’aéroport. J’avais oublié. A minuit passé, il n’y a personne pour vous renseigner dans la gare et autour. Il y a juste des drogués, des alcooliques et des gens qui pressent le pas.

Finalement, le temps de repérer les bus qui auraient pu m’y déposer, je les ratais tous : fin de service à 00h30 environ. N’ayant plus un kopek en poche, je retirai des francs suisses, payai un taxi, plaçai la monnaie rendue par le chauffeur avec la monnaie balte et polonaise que contenait ma poche.

Quelle soulagement de récupérer ma voiture.

A 3h00 j’étais couché, dans mon lit.

Ce que je retiens de cette expérience, ce sont plusieurs choses :
1. Le principe de précaution c’est très bien. Il est important de pouvoir prendre rapidement la décision d’interrompre quelque chose, en l’occurrence le trafic aérien. Mais, mais, il faut aussi savoir prendre la décision de relancer la machine. Et la, c’est une autre affaire. On a pu voir que personne ne veut prendre cette responsabilité. Les choses se remettent en place petit à petit et par initiative quasi « individuelles » ;
2. L’Europe est un leurre. Nous n’avons pas de langue commune, nous ne nous aimons pas. C’est ce que j’ai illustré par quelques propos outranciers. Des systèmes différents, des monnaies différentes, pas de possibilité de prendre des billets sur des trajets longs (les compagnies aériennes sont bien mieux équipées que les compagnies ferroviaires).
3. Pas de mise en place au niveau européen d’une chaîne de communication dans les points de regroupement que représentent les gares routières et ferroviaires des grandes villes européennes. Il aurait fallu juste quelques guichet d’information à Varsovie, Berlin (par exemple) pour « aiguiller » les voyageurs : « allez par là, prenez un billet ici, voici une liste des hôtels » des petites informations utiles quand on se retrouve à voyager sans avoir rien préparé.
4. La tendance à se regrouper quand on est « perdu » ou face à une situation imprévue. Les gens se redécouvrent, ils parlent, partagent ce qu’ils ont (nourriture, boisson, astuces…). C’est très agréable, c’est extrêmement positif et rassurant. Nous ne pouvons pas vivre isoler comme on nous pousse à le faire. Etre conscient du « diviser pour mieux régner » que l’on nous impose… Mais n’est-ce pas ce que l’on tente de corriger avec nos blogs ?


(Je retravaillerai cet article plus tard : fautes, concordance des temps, c'est du brut !)

dimanche 18 avril 2010

Going back west (and south)

Pour résumer :
Vol de demain annulé, mais je n’imaginais même pas qu’il puisse en être différemment !

Lundi : Matinée, départ en train d’ici.
Arrivée à 20h30 à Varsovie.
Mardi : Départ 6h35 de Varsovie pour arriver à 12h00 à Berlin.
Mercredi : Départ 4h30 de Berlin pour arriver à 12h00 à Bâle et en repartir à 13h00 pour Genève.

Le reste, c’est du gâteau ! Mercredi je serai chez moi. Pas sûr de pouvoir récupérer les enfants le jour même mais le lendemain c’est certain.

Quand au bureau, il attendra. Pas l’intention d’y mettre les pieds.

Et vous savez quoi ? Les Suisses ne font pas grève ! Et vous savez encore quoi ? Je crois que si j’avais croisé un gréviste français j’aurais manqué de retenu…

Me reste à trouver où dormir lundi et mardi. Pas trop grave. Je pense à ceux qui sont bloqués vraiment loin (Asie, USA) : pour eux pas beaucoup de solutions ! Courage.

samedi 17 avril 2010

Monday, monday...

...so good to me,
...peut-être ! Car rien avant lundi.
J’ai acheté des vêtements plus « décontractés » : je n’avais que 2 costumes, un manteau et des « souliers vernis ». Evidemment il m’a fallu prendre aussi des « underwears », T-shirts et autres « socks ». Je suis paré pour 3 jours de plus.

J’ai changé d’hôtel, je suis plus près du centre. Bar panoramique au dernier étage (oui je sais, l’abus d’alcool et autres excitants est dangereux pour la santé…d’un couple).

Le centre ville est joli. Mais on a vite fait de l’avoir visité.
Pour l’instant il ne pleut pas mais il tombe parfois des gouttes. La température s’est rafraîchie. Mais ça reste correct et puis… j’ai toujours mon manteau.

Je devais passer la semaine au bureau et à la maison et repartir la semaine suivante. Les pays nordiques. Un peu plus près du volcan mais les aéroports de cette zone rouvrent peu à peu. Tout dépendra des vents, comme à l’époque de la voile !

La situation actuelle est un peu ennuyeuse mais pas grave, c’est certain. Je me demande juste si je dois attendre ou envisager de partir en car ou un train. C’est mon seul souci. Attendre ? Combien de temps. Comme déjà dit, le voyage de retour en train ou car durerait au moins deux jours et à mon sens sera peu confortable et fatiguant.
Je n’arrive pas à trouver des informations sur l’état actuel de l’éruption. Le volcan projette t’il encore des cendres en haute altitude ? Si c’est le cas, rien ne sert d’attendre.
Mais il est déconseillé de traverser la Pologne aujourd’hui (les funérailles nationales), passage obligé en venant des pays baltes.

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Je pense que les enfants vont rester chez leur mère. Je crois qu’elle ne sera pas là à partir de ce soir et jusqu’à dimanche soir. Mais les plus jeunes ont leurs « potes » là-bas. Ils ne devraient pas trop s’ennuyer. J’ai prévu de ne sortir qu’avec eux un soir de la semaine.

Ce qui se profile à l’horizon, c’est que je n’ai les enfants qu’une toute petite partie de la semaine et parte la semaine prochaine et ne puisse pas « compenser » le décalage de jours de garde…

Ma-dame a contacté mes filles car une de ses amies lui a donné « un tuyau » pour les jobs d’été. Elle a laissé un message sur le répondeur de chacune d’elles. C’est sympa. En fait, je n’ai pas voulu faire passer le message. Ainsi, elles sont obligées de communiquer entre elles. Mes filles voient ainsi que ma-dame pense à elles.

Je paie (je parle beaucoup d’argent, c’est vrai. Mais nous sommes plusieurs à vivre avec ce que je gagne. Certains en ont conscience, d’autres pas, d’autres moins) directement ou indirectement 4 forfaits de téléphone. Mon fils est le seul à ne répondre que rarement. Peut-être une réponse pour 50 messages envoyés… Il grandit et se détache un peu de son père il me semble. Il se détache peut-être un peu de ses parents tout simplement. Il faut dire que très souvent son téléphone est éteint, à court de batterie. Et comme le chargeur n’est jamais à un endroit où l’on pourrait imaginer le trouver, l’état perdure.

Ma jeune fille me reste fidèle. Elle a besoin de son papa. J’en profite, ça ne durera pas ! Réponse assurée.

Grande majeure répond aussi pratiquement systématiquement.

Deuxième majeure répond mais à une fréquence plus faible. Mais ça reste très correct.

C’est important pour moi de pouvoir communiquer avec les enfants sans passer par la ligne fixe de leur mère. C’est « reposant » aussi.
C’est une communication rien qu’entre nous. Ça n’a l’air de rien mais je leur parle ou leur écrit sans avoir à demander à qui que ce soit « tu peux me passer les enfants ? » et sans devoir entendre « tiens, ça tombe bien, je voulais te dire… ». Non pas que leur mère soit un dragon, mais j’ai pu raconter ici quelques épisodes qui font que je préfère parfois (souvent ?) m’en tenir éloigné.

Le soleil revient.

J’hésite entre faire un « nap » (réveil à 5h00 ce matin pour pouvoir me faire placer sur un autre vol), me balader un peu ou dépiler mes messages.

vendredi 16 avril 2010

Ashes to ashes...and planes to the ground

Bon, je vais rester dans les pays baltes. Même pas la possibilité d’aller au Danemark.
Avec un peu de chance, je pourrai rentrer samedi. Encore un week-end qui va être bien court.

Bel hôtel, certes, la compagnie aérienne a bien fait les choses, mais il est à 30 minutes de marche du centre ville.

Je devais « récupérer » les enfants ce soir. Je les ai prévenu, pas leur mère… Ils lui ont certainement dit, mais, il faut que « je » la prévienne. Ça va bien se passer, c’est certain. Je vais envoyer un sms… ! Heureusement qu’ils sont en vacances, nous pourrons passer plus de temps ensemble la semaine prochaine, je travaillerai de la maison le plus possible.

jeudi 15 avril 2010

Le volcan situé sous le glacier Eyjafjallajoekull

Je ne le connaissais pas.

Mais je sais maintenant pourquoi mon voyage de retour s’arrête pour l’instant demain au Danemark.

C’est vrai que je suis peu les infos quand je suis en déplacement. Mais les avoir suivi n’aurait pas changé grand-chose.

J’essaye de revenir au propre et au figuré pour commenter vos commentaires (joli, non ?) et faire un état de notre petite vie.

vendredi 2 avril 2010

Laquelle

Deux messages datés du 1er...


....une des deux histoires est fausse. Mais laquelle ?

jeudi 1 avril 2010

Mauvaise idée

Je ne sais pas comment s’est arrivé. Je me souviens comment cela a commencé. La fille était de l’autre côté du bar, seule. Nous avions déjà bu quelques verres. Mais tout était encore « under control ».
Forcément, le groupe de mâles que nous étions portait pas mal d’attention à l’inconnue d’en face. Plaisanteries plus ou moins (pas) fines, regards.

Je ne sais plus très bien lequel, mais l’un de nous a contourné le bar et lui a proposé de se joindre à nous. Et elle a accepté. Je crois que nous étions surpris. Elle était représentante en produits de beauté (je ne sais plus lesquels). Elle avait 35 ans, deux enfants (filles ou garçons, je ne sais plus).
La soirée a continué. Petit à petit, nos rangs s’éclaircissaient. Quand le bar de l’hôtel à fermé, nous n’étions plus que 3… et la dame.

Nous avons déménagé un peu plus loin, à 10 minutes à pied de l’hôtel.

A 3h00 nous n’étions plus que 2… et la dame. Il y avait une piste de danse et la musique était assez bruyante. Je me souviens que mon collègue est allé danser et a entrepris de « séduire » une occupante de la piste.

Je crois que c’est à ce moment là que nous avons pris le premier verre de trop. Il faisait chaud.
Je me souviens que j'ai dit que j'allais prendre l’air. La dame a dit qu’elle me suivait. Je crois que dehors il faisait froid. Elle a pris mon bras. Nous avons marché pendant une heure peut-être, en tournant plus ou moins autour de l’hôtel. Mais il faisait froid. Il devait être près de 5h.

J’avais beau avoir bu, je savais que la raccompagner à la porte de sa chambre était une connerie.

Le cours de conduite.

Deuxième majeure m’appelle pour savoir si je peux l’emmener à un cours de conduite vendredi à 15h00. Malheureusement pas possible. Je suis rentré de déplacement vendredi soir, depuis lundi je me lève à 6h00 et je bosse jusqu’à 23h30 avec 3 pauses repas : je suis « à la bourre » sur plusieurs projets. (D’ailleurs, c’est bon de venir passer un peu de temps ici).

Trente minutes plus tard, le téléphone sonne : sa mère. Un grand jour. Très en forme. Je vais passer sur les détails. En résumé, lamentable de ma part de ne pas me libérer pour aller chercher ma fille à la gare et la déposer à l’auto-école. Elle – sa mère – bosse et fait tous les trajets, etc, etc, etc. J’ai explosé. Il est vrai qu’il me manque une nuit de sommeil – pas pu dormir dans le vol du retour – et les 5 à 6 heures de mauvais sommeil ne me reposent pas complètement. A ce sujet, je passe mon temps à me lever en réunion, j’essaye de parler le plus possible sinon… je m’endors ! Je manque de résistance. Je suis un peu assommé mais pas complètement éteint et je manque de patience quand je suis fatigué.

Lassé, je fais ce que j‘adore pouvoir faire depuis que nous sommes divorcé, je lui raccroche au nez. Quelle liberté ! Je préviens juste avant. Je dis « bon, ça va ça suffit » et je coupe. Et le silence se fait : magique.

Evidemment, les deux lignes sonnent l’un après l’autre. Je ne réponds pas. J’écoute le message.

Extraordinaire. J’ai éclaté de rire. Bien que ce ne soit pas drôle. Elle se propose d’aller voir le juge pour me faire retirer la garde.

Fais donc, vas-y.