jeudi 29 novembre 2007

Cynique ?

Est-elle cynique cette « jeune femme » ? Sans doute oui. C'est presque une qualité à mon sens. En plus elle a beaucoup d'humour. Que pourrais-je lui dire ? Que tous les hommes ne sont pas tous lâches et stupides ? Évidemment, je le pense. Car à part mon camarade qui a quitté sa femme pour vivre avec une autre mais continue à prendre ses repas du midi dans l'ancien domicile conjugale, à part celui qui a quitté sa femme après l'avoir poussé violemment car elle l'exaspérait (elle ne suportait simplement pas de le voir trainer à la maison après un accident qui d'après lui, ne lui permettrait plus jamais de travailler -pas l'opinion des experts et de la sécu malheureusement pour lui), à part ce collègue qui trompe sa femme et la pousse à le quitter en se montrant odieux, à part... D'accord, des hommes pourris, il y en a beaucoup. Mais les femmes ne sont pas des saintes non plus. Les hommes n'ont malheureusement pas le privilège de la bêtise et de la couardise. Malheureusement. Ce serait intéressant d'avoir le point de vue d'un homosexuel. Quel est son opinion sur les hommes ? Rejoint-elle celle des femmes ?

Y a t'il une différence entre les hommes et les femmes ? Ces dernières années me font penser que non. Pas plus ni moins de sagesse, de fidélité, de raison. Égalité dans la bêtise et la méchanceté.
Pourtant il y a plus de femmes soumises et battues. C'est un fait. Pourquoi ? Simple question de force physique et d'éducation ? Je ne sais pas. Je suis convaincu qu'en donnant le même bagage à un bébé fille et à un bébé garçon, la probabilité d'avoir une belle ordure à la fin serait la même.

La triste vérité, c'est que quand on est attiré par les hommes, on est déçu par eux et quand on est attiré par les femmes, on est déçu par elles.

Quand à la famille recomposée, elle n'a de famille que le nom. Ce n'est pas une famille. Mes enfants ne considéreront jamais ceux de mon amie comme des soeurs et n'accorderont aucune légitimité à mon amie pour leur « éducation ». C'est une sorte de communauté. Un groupe qui se réfugie ensemble. Parce que quand on est pas « très fort », on a besoin de trouver un endroit où et des gens avec lesquels on se sent en confiance.

Que faire ? Rester seul, à se morfondre et à regarder le monde autour en se disant qu'il ne tourne vraiment pas rond ? « Moi », je ne suis pas assez fort pour ça. Je finirais par tout quitter. Je n'ai pas le droit en plus car quand on a des enfants, il faut assumer (ce qui ne veut pas dire ne pas penser à soi aussi).
Maintenant, j'avance lentement, prudemment. Dés que je sens la déception arriver, je me mets en retrait. Je me ménage, clairement.

J'ai eu la chance de rencontrer une femme qui ne me casse pas les pieds. Elle n'est pas parfaite. Ça tombe bien, moi non plus. Alors, elle et moi, nous nous sommes dits que nous devrions essayer. Essayer de former une communauté, une « famille recomposée ».

Il y a plein de choses que je voudrais dire à cette « jeune femme ». Mais j'en sens toute l'inutilité et en plus, elle ne m'a rien demandé !!

Et puis, il faut garder le moral : Il ne reste plus que 5 mois d'hiver... Quoique l'été pourrait bien être pourri, ça c'est déjà vu...

mercredi 28 novembre 2007

Finalement

Mercredi avec 3 de mes enfants. Agréable. Plus d'intimité et de naturel, comme quoi tout le monde n'est pas encore parfaitement à l'aise quand nous sommes tous ensemble. L'habitude n'est pas encore prise.

Positiver, toujours.
J'ai passé une excellente journée même si, comme beaucoup de parents, il a fallu prendre la voiture dix fois pour déposer et reprendre les enfants à droite et à gauche.
J'ai pu cuisiner pour eux (pour moi, je me contente du strict minimum !!), les écouter, les aider dans leur devoirs, faire tourner une machine et étaler le linge (je n'ai plus le droit de m'occuper de cela, c'est le domaine de madame, ma prestation étant jugée comme très moyenne : est-ce le fait que je mélange blancs et couleurs ou qu'il faille systèmatiquement tout repasser après l'étantage?). C'est stupide mais j'ai aimé tout cela. Ne pas en déduire que je ferais un bon homme d'intérieur...

Mon amie a (peu) dormi chez elle : enfant malade et vomissant... tout un programme. Elle va être cuite à la fin de la semaine. J'en arrive presque à me dire qu'elle a fait le bon choix hier...

Demain retour au bureau. J'ai répondu au téléphone ce matin, car comme beaucoup de monde, quand je ne suis pas là, on a besoin de moi. Mais cet après-midi, niet ! Il a sonné, vibré et ma messagerie a chauffé : je n'ai pas répondu. Le travail est une des raisons pour lesquelles mon couple a volé en éclat (une des raisons seulement). J'ai appris qu'il fallait être disponible pour ses proches. Il est important qu'ils voient qu'ils passent avant le travail. Ne pas répondre au téléphone, c'est concret, ça porte plus que des mots.
J'ai du me déplacer cette semaine aussi et je n'ai pas pu prendre les enfants comme c'était prévu. Alors aujourd'hui, c'était pour eux.
Chers collègues, merci de me trouver indispensable mais vous n'êtes plus prioritaires...

mardi 27 novembre 2007

Contrarié

Contrarié par le fait que mon amie ait préféré rester chez elle plutôt que de venir chez nous parce que sa fille est malade alors que nous ne travaillons pas demain tous les deux.
Contrarié par le fait qu'elle ait fait des courses juste pour elle car elle ne voulait manger que de la compote et de l'actimel.

Contrarié de me sentir en second plan.
Contrarié de devoir m'avouer que je suis un peu jaloux.
Contrarié de me dire qu'elle a raison et que les enfants passent avant tout, que ceci peut nous diviser et qu'il en sera toujours ainsi parce que nous n'avons pas d'enfants en commun.

dimanche 25 novembre 2007

Le chat de la voisine

La plus jeune fille de mon amie adore les animaux. Très bien.

La voisine a une chat (une femelle en fait, mais nous en resterons là si vous voulez bien...). Toujours très bien.

La plus jeune fille de mon amie a décidé que la voisine s'occupait mal de son chat. Ça se gate.
Et passe son temps à faire entrer le chat à la maison. C'est pénible.

Ma cadette est allergique au poils de chat. C'est irritant.

Conséquence numéro 1: on se prend des grandes bourrasques d'air froid à chaque ouverture de la porte fenêtre du salon pour faire rentrer le chat.
Conséquence numéro 2: le chat sachant qu'il va trouver des bras et de l'attention profite de la moindre fenêtre ouverte pour entrer chez nous (on aère parfois les chambres...). Quitte à passer sur notre lit avec les pattes sales.
Conséquence numéro 3: ma fille cadette peste contre le chat, la jeune fille de mon amie et nous (mon amie et moi) pour notre faiblesse.
Conséquence numéro 4: ma plus jeune fille, un peu pestouille, en profite pour lancer des grands : « non 'machine' !! on n'a pas le droit de laisser entrer le chat !! ».
Conséquence numéro 5: la grande majeure en profite pour me faire remarquer que c'est le basar.
Conséquence numéro 6: je ne sais pas comment gérer la situation. Mais je ne vais pas mettre le chat dans notre poubelle de cuisine (j'aime bien les chats même si je les trouve particulièrement idiots). Pourtant ce serait une solution : le chat serait à la maison, avec de quoi manger, sans se balader partout, sans mettre ses poils partout... (inutile de signaler cet article à la SPA, j'ai dit que je n'allais pas le faire !).

C'est fou comme un petit truc à poil de rien du tout peut poser comme problèmes.

C'est fou comme on se sent désarmé pour gérer un conflit entre un enfant de l'autre conjoint et un des siens !! Qui a dit que c'était simple les familles recomposées ? Moi ? Pas possible.

Vous avez des idées ?

jeudi 22 novembre 2007

Faut pas croire

Peut-être que le blog ne le montre pas. Mais faut pas croire qu'il n' y a pas de moments de doute.

Faut pas croire que dans la famille recomposée, quand les enfants du conjoint vous cassent les pieds, on n'a pas envie de dire : « stop ! On arrête, je laisse tomber, je ne pourrais pas supporter ».

Faut pas croire que quand vos enfants critiquent leurs quasi demi-frêres ou soeurs, on n'a pas envie de dire : « Vous avez raison, on va rester entre nous et si je fais la tête tout le temps, ou si je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit, faudra pas vous poser de questions ».

Faut pas croire que passer du papillonnage (quand on y a re-goûté ) à la vie en couple, c'est facile, surtout si une jolie brune (j'ai un faible pour les brunes « piquantes ») vous fait les yeux doux.

Non, faut pas croire que ça se fait tout seul, simplement, facilement. Mais, dans ces cas là, dans ces moments de doute, je prends « tout »: Le très bon, le bon, le moins bon et le très mauvais, et je « lisse ». Une sorte de moyenne. Et je constate que c'est plutôt bien. Je constate que les moments qui font douter sont très « ponctuels » et que l'impression générale, c'est un sentiment de plénitude.

mercredi 21 novembre 2007

Mon fils et son portable.

Pour l'instant, mon fils est le seul qui m'envoie régulièrement des messages et fasse sonner le téléphone pour que je le rappelle.

J'ai tenu à ce qu'il ait un portable, je n'ai pas demander à sa mère et je lui ai fait la surprise. Avec les grandes, je rale un peu. Je paye les forfaits mais je n'ai pas droit à un seul appel et pas non plus aux sms. Cela a un côté un peu frustrant...

J'imagine que mon fils envoie aussi des sms à sa mère quand il est chez moi. Je ne vais pas demander à sa mère car si ce n'est pas le cas, nous serions à la limite de l'incident diplomatique. Le côté traitre du portable, c'est qu'il m'appelle surtout quand il y a eu conflit avec sa mère ou son beau-père. Et là, je fais bien attention à ne pas rentrer dans ce jeu. Il me parle, j'écoute « sa » version et je fais des commentaires, en me gardant bien de donner complètement raison à sa mère ou à lui. Cela lui permet juste de parler, de vider son sac. Je ne veux pas juger. J'ai mon opinion mais je la garde pour moi. Je pense que c'est mieux ainsi, je suis convaincu qu'abonder dans son sens ne serait pas lui rendre service. J'ai déjà parler de la nécessité de rester neutre dans la relation que les enfants ont avec « l'autre » parent après le divorce.

Les déplacement sont terminés pour cette semaine. Le dernier avion m'a ramené suffisament tôt pour que nous puissions passer une mini soirée avec mon amie. Une soirée ensemble cette semaine, ce n'est déjà pas si mal.

Prochaine étape, vendredi soir avec le retour des 6 caïds à la maison. Il faut déjà penser à un programme. Quitte à ne pas le suivre. D'ailleurs mieux vaut avoir un programme qui sera rejeté que pas de programme. La phrase la pire à entendre pour moi étant « oh non, on va pas rester à rien faire à la maison !! ». Celle-ci me donne l'impression que « d'être à la maison » n'est pas bien agréable.

Toujours le même problème, depuis des années. Quand on se déplace dans la semaine, on est content de rentrer chez soi. C'est mon cas. Après une semaine avec des journées de 16 ou 18h, j'ai envie de me poser. Mon ex-femme ne comprenait pas. Forcément, pour elle, qui gérait les enfants seule pendant mes absences, l'envie était de sortir. Ça se conçoit. Alors maintenant, je « panache ». Un peu de sorties et un peu de maison. Finalement, j'ai vraiment compris plein de choses depuis ce divorce...

lundi 19 novembre 2007

Paris. Pas si mal...

Petite halte à Paris ce soir. C’est la semaine sans enfants et donc celle des déplacements. Nous aurions pu passer quelques soirées en tête à tête avec mon amie mais nous verrons cela dans 2 semaines. « Obligations professionnelles » obligent.

J’ai fait un tour à Montparnasse (l’hôtel est à côté). C’est incroyable la quantité de restaurants japonais qu’on y trouve. A l’époque où j’ai quitté Paris, c’était surtout des crêperies.
Plein de gens qui courent partout. Amusant. Mais sympa cette ville, même sous la pluie et en temps de grève.

Ce sera tout pour ce soir, demain réveil à 4h30. La perspective de faire 11h00 de voiture dans la journée ne m’enchante pas vraiment (11h / 24h, ça ne fait que 46% de la journée en voiture..). La semaine s’annonce fatigante. Si au moins toutes ces heures pouvaient servir à « gagner plus » (vous connaissez ? Travaillez plus pour gagnez plus…) Seulement ce n’est pas pour les cadres au forfait cette annonce. Mais comme je fais parti des pourris de nantis, manquerait plus que l’on trouve une combine pour que l’on gagne plus.

Je m’égare. Des nouvelles de la famille recomposée bientôt, c’est promis.

Re-week-end calme

Que dire de ce week-end ?
Quand nous n’avons pas les enfants, nous en profitons pour faire ce qui est casse-pieds avec eux.
C’est à dire aller dans des magasins qui ne les intéressent pas : nous avons alors le temps de chercher ce qu’il nous faut sans avoir à supporter les « on part bientôt ? », « on rentre après ? ». Ceci permet d’acheter ce que l’on veut, de choisir et non pas de prendre le premier machin que l’on trouve ou même de carrément renoncer.

Ou encore faire le ménage de fond en comble : pas de risque d’en voir un traverser le couloir mouillé pour un « besoin physiologique » urgent, ou d’en voir un autre en train de manger un bout de pain loin, très loin de la cuisine, et toujours dans une pièce où l’on vient de passer l’aspirateur, ou d’entendre le son de la télé tenter de dépasser celui de l’aspirateur justement.

Et encore, d’écouter notre musique (je l’ai déjà dit) et de vivre à notre rythme – c’est à dire de se lever quand on veut, de manger quand on veut, de sortir quand on veut… - sans perturber personne.

Il y a comme une impression de grande liberté. Mais il y a aussi cette impression que quelque chose manque. En l’occurrence, le quelque chose a 6 têtes, 12 bras et 12 jambes…

C’est un peu comme être hors du temps, au ralenti. C’est agréable mais pas complètement satisfaisant.

A part ça ?

jeudi 15 novembre 2007

Réunion parents / profs

Je me répète de plus en plus sur ce blog. Ma vie n'est pas passionnante au point de pouvoir écrire souvent à son sujet. Devrais-je le fermer ? N'y passer qu'une fois par mois ? On verra ça.

Ce soir, nous sommes 5. Les enfants et moi. Merde ! Qu'est-ce que je les aime !! Ils m'énervent mais je les adore. C'est rare que nous soyons tous les 5 maintenant.

Un peu plus tôt, il y avait la réunion parents / professeurs de mon fils. Sa mère et moi nous sommes retrouvés au collège, avec lui.

Je ne me suis jamais senti à l'aise avec les enseignants. Ça ne changera pas. J'ai un gros défaut, je jauge toujours la capacité de nuisance de l'autre. Et là, je la trouve toujours plus importante que la mienne. Inutile de se lancer dans une discussion sur le manque de supports donnés par le professeur, sur la difficulté à comprendre les explications fournies. Critiquer, c'est exposer son enfant à la rancune de son enseignant. Ne pas généraliser bien sûr. Mais comment savoir ?

Surtout ne pas généraliser. D'ailleurs sa prof principale est épatante. Une grande femme rousse énergique qui l'a félicité, le valorise, le pousse à prendre de l'assurance, à continuer à faire des efforts. Une prof comme j'aurais aimé en avoir !

Sa mère a parlé tout le temps. Elle, elle ne le valorise pas. Elle ne s'en rend pas compte. Je ne dis rien ou presque, inutile. Pendant des années j'ai essayé. Alors maintenant, je laisse dire. Je rajoute juste 2 mots de temps en temps, pour compenser. Plus envie de ma battre avec elle. Je me demande comment nous avons pu vivre si longtemps ensemble. C'est fou comme on perd rapidement l'habitude de l'autre. Je ne comprends réellement pas comment j'ai pu la supporter.
Non pas qu'elle soit insupportable, mais nous sommes si défférents.

Sinon, Noël approche. Comment allons-nous nous organiser ? Chez qui ? Avec qui ? Va falloir négocier avec les ex-conjoints. Nous aurons les enfants au nouvel an, je serai bien obligé de faire quelque chose cette fois. Mon amie a la même passion que moi pour le nouvel an... Mais nous allons faire des efforts – et nous mettre sur notre 31 (je sais, c'était facile) – pour l'occasion.

Que dire de plus pour aujourd'hui ? J'ai une furieuse envie de changer de boulot !! Mais ça, c'est une autre histoire.

mardi 13 novembre 2007

La grève, la colocation, les magasins entre hommes, la g

Et bien, on va recommencer.
Demain la « grande ado » n'ira pas au lycée. Si je la dépose, elle manque la première heure (8 à 9) et comme l'emploi du temps est bien fait, le cours suivant est à 11h. Et moi, en grand égoïste, je ne veux pas me taper 2 heures de voitures pour qu'elle aille une heure en cours.

J'imagine que tout le reste de la semaine je devrai la déposer et aller la chercher, selon les dernières prévisions et compte tenu du zèle local en cas de grève. Ceci va se traduire par une présence de 10h à 16h00 au bureau. C'est dommage. J'ai accessoirement un travail qui me demande normalement un peu plus d'heures d'activités. Je compenserai par moins de disponibilité pour ma « famille » chez moi. C'est normal et je participe avec plaisir au « combat » pour le maintien des acquis de certains. Quant aux casse-pieds du bureau, je crois qu'il va falloir qu'ils se tiennent à carreau : il y a une limite à ce que l'on peut supporter comme nuisance. Pauvres victimes indirectes du conflit actuel.

Je change de registre.

Repas dans la franche bonne humeur ce soir. J'aime. Faire « l'imbécile » devant un public qui se prête à la rigolade et un franc plaisir. Une pensée pour la grande majeur et son colocataire dégénéré : branché sur son pc en permanence, incapable de nettoyer ses cochonneries, mangeant comme un cochon (avec le son et l'image), sans discussion, un vrai plaisir en somme. Certaines diront « comme un garçon de cet age ». Je répondrai « faux ! ». Je n'étais pas comme ça moi !! Bon, je ne suis pas un bon exemple, j'étais nettement au-dessus de la moyenne... (c'est curieux ces douleurs aux chevilles que j'ai parfois, je devrais consulter un médecin).

Il faudra qu'elle tienne le coup, on ne va pas chercher une autre location en cours d'année.

Me manque quand même cette grande bécasse qui ne me supporte plus ! Quand ils sont là, ils vous épuisent et dès qu'ils sont absents, ils vous manquent ! Pourquoi fait-on des enfants ? Il y a un côté un peu maso là-dedans.

Sinon, j'ai fait des courses de vêtements avec mon fils. Sympa d'être à deux « mecs » dans les magasins. On a pris le temps de lui trouver pantalons et pull. C'était calme. Habituellement, il y a toujours ses soeurs qui courent dans tous les sens en me disant : « oh papa, je peux prendre ça et puis ça ? Et tu as vu ça ? Et ça ? C'est bien non ? ». Je sors avec la tête farcie... et elle avec des sacs !! Il faudra tout de même qu'on trouve le moyen de se retrouver entre hommes autre part que dans des magasins...

dimanche 11 novembre 2007

Week-end pluvieux vaut mieux que bureau de grincheux

Les vélos sont restés au garage.
Week-end minable, du point de vue temps. Il va falloir s’y faire, mais ça va être dur.
4 piles électriques dans la maison (4 car les deux grandes sont plus calmes. Comme quoi, un jour ou l'autre, ça grandit), on ne fera pas ça tous les week-ends. Les enfants, vous êtes prévenus, même par mauvais temps, il faudra sortir jouer dehors.

J’ai du me coucher vers 1h du matin, histoire d’avoir l’impression de profiter du week-end. Nous avions reçu des amis (un COUPLE d’amis ;-)) avec des enfants. Entre parenthèse, c’est bien les gens qui viennent avec des enfants. Généralement, la soirée ne finit pas trop tard : il faut aller coucher les enfants. Ça évite les temps morts et les maux tête trop sévères le lendemain.
Après leur départ, j’ai pu avoir l’impression de faire ce que je voulais : juste une illusion mais important tout de même.
Et puis, traîner le soir en sachant qu’il n’y a pas de réveil le lendemain matin, c’est agréable, une vraie détente. Sauf que…

Sauf que la plus jeune fille de mon amie (8 ans) a débarqué à 8h00 dans notre chambre. Et c’est de mon côté qu’elle est venue. Pour m’expliquer que la télécommande de la télé ne marchait pas.

Alors, il y 2 possibilités. Ou bien elle n’a pas bien vu et pensait parler à sa mère, ou c’est réellement à moi qu’elle voulait poser la question.

Quelle importance ? Ben si.

Si c’est à moi qu’elle voulait parler, c’est encourageant. Elle vient vers moi et me reconnaît une compétence. Dans une famille recomposée, c’est pas mal.
Ce qu’il faudra que je lui explique (mais c’est sa mère qui le fera j’imagine), c’est que le sommeil des autres, ça se respecte. De ce côté, il y a des efforts à faire. Sa spécialité c’est de réveiller sa sœur entre 7h00 et 8h00. Sa sœur qui dort sans se forcer jusqu’à 10h30 quand on la laisse tranquille.

Si c’est une erreur et qu’elle voulait parler à sa mère, on rejoint la fin du paragraphe précédent.

A part ça, demain c’est lundi, et même si les enfants ont bien profité de notre patience ce week-end (!!), je préfèrerai recommencer un jour de plus que d’aller gérer les caprices et jérémiades au bureau !!

samedi 10 novembre 2007

Les couples en couple.

Une petite réflexion qui me vient comme ça, après avoir reçu des amis à la maison : C'est tout de même vraiment plus sympa de recevoir en couple que seul !!

Je ne voudrais pas non plus remuer le couteau dans la plaie des célibataires, mais c'est un fait.
Remarquez, quand je recevais seul, vraiment seul, je ne recevais généralement qu'une personne et mes enfants n'étaient pas là. Sinon, je recevais avec eux, et nous recevions plutôt des couples avec enfants.

Et comme je ne reçois plus des personnes seules seul (vous suivez ?), je trouve donc que c'est plus sympa de recevoir des couples en couple.

C'est pourtant simple !

vendredi 9 novembre 2007

8 vélos

Demain nous récupérons tout le monde. Par groupe. Mon amie prend ses enfants, puis les deux plus jeunes de mon côté pendant que je prends les deux aînées à la gare. On se retrouve vers 20h00 à la maison. J'ai hâte de voir tout ce petit monde.

Maintenant que j'ai acheté 6 vélos, que j'ai de quoi réparer le mien et que mon amie en a trouvé un, nous allons pouvoir faire une balade - qui motivera plus les foules que la marche à pied je l'espère - tous ensemble. Normalement il devrait pleuvoir (c'est mon côté optimiste qui parle...).

Juste pour voir, vous imaginez 8 vélos dans un garage ? C'est pas prévu ça. Non, c'est pas prévu de rentrer 8 vélos et 1 voiture dans un garage. Et en plus, une famille de 8 personnes, ça déborde jusque dans le garage. On a beau trier toutes les semaines (ou presque) depuis le mois de juin, rien à faire. Il y en a trop. Alors pour conserver un espace vital pas trop encombré dans la maison, hop, on vire au garage. Résultat des courses, il faut que je vende une de mes motos, plus de place !!

Vous me direz que de toute façon, je ne peux pas utiliser 2 motos en même temps. Soit. Et vos chaussures vous en avez plusieurs paires et vous les mettez toutes en même temps ? Je sais ce que vous allez dire...

mercredi 7 novembre 2007

Amusant

Tout à l'heure, je suis allé dire au revoir à mes ex-beaux parents, avec mon amie, chez mon ex-femme et son nouveau mari. Amusant, non ?

La petite fille de mon ex-femme a fait un effort (elle a 2 ans), elle m'a appelé par mon prénom et non "papa" comme elle le fait parfois (et là, il faut voir la tête de sa mère et de son père...). Mais quand son père est entré dans la pièce, elle l'a appelé par mon prénom !!

C'est fou comme il suffit de peu de choses pour m'amuser !

mardi 6 novembre 2007

Jalousie

Mon fils est terriblement jaloux de sa jeune soeur depuis qu'elle est née. Je crois que nous avons négligé ce point à l'époque à laquelle nous aurions pu tenter d'y remédier.

Hier soir, il m'a appelé de chez sa mère, à la limite des larmes. Il a un sens surdéveloppé de l'injustice dés qu'il s'agit d'un problème avec sa soeur.

Elle lui a fait une remarque désagréable, peut-être une insulte, qui à son sens était injustifiée - « j'ai rien fait et elle... » blabla - et lui l'a tapé. Il s'est fait grondé, normal. Mais sachant qu'il était fautif (il sait qu'il a tord s'il la tape et cela quoi qu'il ce soit passé), il a eu l'impression que l'ensemble des adultes présents (grands parents, mère et beau-père) se moquait de lui. Il faut dire que « ça tape sur le système » leurs querelles, leurs cris, leurs pleurs. Au début, on discute, on essaye de faire comprendre et comme ça ne marche pas, on essaye autre chose, et puis comme ça ne marche pas, on essaye encore autre chose, et puis comme ça ne marche pas.... « the never ending story », l'histoire sans fin.

Cette situation me fait penser à l'époque où ces deux petits diables se levaient 10 fois le soir après que nous les ayons couché. La seule chose qui ait fonctionné pour résoudre le problème ce fut... le temps ! Quand ils ont grandi et qu'ils ont trouvé plus d'intérêt à lire dans leur lit que de se lever et de se faire gronder, cela a cessé.

C'est sûr, le temps finira par tout résoudre. Mais je vais essayer autre chose en attentant. J'ai déjà expliqué à mon fils que tant qu'il la tapera pour avoir le dernier mot, il aura tord. C'est automatique et je ne veux même pas essayer de comprendre la situation. Je crois que cette fois le message a été clair.

Ensuite, j'ai tenté de lui faire comprendre qu'après une journée passée à faire de l'ordinateur et de la peinture de maquettes, il serait bon qu'il trouve quelque chose qui le défoule.
Quand nous sommes en voiture, je les fais crier, parfois sur une chanson. Je les fais, je veux dire par là que je les pousse à crier, à hurler. C'est fou comme ça défoule. Le côté un peu « taré » de l'affaire leur plait bien en plus !!

Je veux qu'il apprenne à se maîtriser. Est-ce que je tape sur mes collègues quand ils m'énervent ? Non il y a des sacs de frappe pour ça (pas au bureau évidemment) et des activités sportives qui permettent « d'évacuer » le trop plein d'agressivité refoulée.

Curieusement, dans notre famille recomposée, il a une alliée : la fille aînée de mon amie. Lorsqu'ils font des jeux de société, l'idée vient souvent des filles (les 3 plus jeunes : 8 ans, 10 ans, 10,5 ans). Et c'est la fille aînée de mon amie qui veut à chaque fois que mon fils joue avec elles, au grand dam de ma « fille petite ».

Je me demande d'ailleurs si mon fils n'éprouve pas un petit quelque chose pour la fille aînée de mon amie. Je ne sais pas mais je me demande... J'observe. Ce sera encore un « truc » simple si c'est le cas !! Entre parenthèse, je crois que nous devrions savourer les instants (leitmotiv) qui nous séparent de l'entrée dans l'adolescence des 4 derniers...

dimanche 4 novembre 2007

Retour à la normale

Les mamans ne pourront pas comprendre. C'est profondément débile mais : Quand nous sommes rentrés de Paris, nous avons fait une pause « pipi ». La très classique pause pipi. A cinq, il faut essayer de synchroniser tout ça, pas toujours facile. Mais là, physiologie au diapason et je me retrouve avec mon fils du côté des hommes. Voir sa petite tête (désolé fils, tu n'as que 13 ans et pas encore une silouhette d'adulte !!) dépasser à peine -juste les yeux en fait – du panneau qui séparait nos urinoirs respectifs, m'a fait bien rire. Il faut être père pour comprendre, nous sommes d'accord.

Donc, depuis la nuit de vendredi, je suis de retour à la campagne. Je suis allé chez mon amie qui était chez elle et pas chez « nous » car sa soeur y était en vacances. J'avoue que j'ai bien pensé aller chez « nous » : j'y ai tout mon bazar et c'est mon cocon, j'aime cet endroit. Mais j'ai bien senti que mon amie souhaitait que je vienne chez elle, même tard. Ses enfants se sont levés à 6h30, non pardon, à 6h40 (ce sont eux qui ont précisé). Franchement, pour moi, 6h30 ou 6h40 c'était un peu pareil, surtout après une semaine de sommeil très moyen et les heures de voiture.
Je suis resté couché et me suis rendormi, pas très grave. A la maison, personne ne se lève avant 8h, c'est un ordre et surtout personne n'a le droit des réveiller les autres.

Depuis hier soir, retour à la maison, à quatre. Je n'ai pas mes enfants. Et dans quelques instants, repas de famille chez les parents de mon amie avec ses soeurs, leurs conjoints, leurs enfants.
Amusant aussi cela. Repas de famille à depuis 1 an une autre signification : repas avec la famille de mon amie. Je suis à nouveau une pièce raportée, pour la deuxième fois de ma vie. Ça ne pose pas de problème.

Et ce soir, nous serons deux, enfin.

Quelques remarques :
Les enfants ont bien un comportement différent d'un foyer à l'autre.
Quand on a coupé les liens avec sa famille « génétique » - ou pratiquement- la famille du conjoint n'est pas moins la famille (surtout si l'on a un peu enterré ses souvenirs).
Je me suis senti terriblement seul pendant les heures de route. Le même sentiment, le même malaise qu'après le divorce. J'ai repris l'habitude d'être en couple et les moments où je suis seul, dans mon nouveau quotidien, me suffisent. C'est l'équilibre.
Les souvenirs me dérangent, le passé m'intéresse uniquement d'un point de vue « historique ». Les souvenirs rendent nostaligique et mélancolique. Sans intérêt. Je peux travailler sur le présent et le futur, le mien et celui de ceux que j'aime et qui m'entourent, c'est ce qui compte.

samedi 3 novembre 2007

Retour

Me voilà de retour.
Incroyable le flots de souvenirs qui me sont revenus ("en pleine figure" ...) durant cette semaine.
La famille (proche et moins proche) mais aussi le collège et le lycée car j'ai repris contact avec une camarade de seconde qui est en contact avec des camarades de terminale et comme nous en avons parlé avec un camarade de primaire... Je developperai tout ça mais les souvenirs qui m'intéressent le plus sont ceux que nous nous sommes fabriqués avec mes enfants pendant ces 5 jours.

Je repasse plus tard, forcément, quand on rentre, il y a des courses à faire...