jeudi 26 décembre 2013

Résolutions




Bientôt une nouvelle année, il faut se donner des résolutions. Les miennes sont simples.

Ce sera l’année de mes 50 ans, il faut en profiter.

Je vais me m’adonner à plein d’excès.


Je vais manger du chocolat tous les jours.
 
Je vais être plus régulier dans mes entrainements sportifs.

Je vais former un groupe de musique, je serai le chanteur et le guitariste rythmique.

Mais ce n’est pas fini !

Je vais aussi boire, trop.

Je vais aussi fumer, trop, des cigarettes roulées sans filtre.

Je vais aussi copuler à droite et à gauche.

Et je vais quitter ce boulot, après avoir chanté « au revoir, au revoir président » même si je n’ai gagné à aucun jeu.

Voila, c’est très simple.
Et puis comme je n’ai jamais tenu mes résolutions, je peux bien dire ce que je veux…

La relation amoureuse et la possession.




Serais- je capable d'assumer une relation amoureuse, des relations amoureuses où je ne serais pas unique ?

Je pense depuis quelques temps qu'un seul être ne peut pas satisfaire pleinement un autre. Je le pense de moi, je le pense des autres. Je n'ai pas qu'un ami unique, je n'ai pas qu'une passion,  je n'ai pas qu'un désir.  Comment imaginer qu'une seule personne puisse apporter tout ce que l'on attend d'une relation amoureuse ? Je ne parle pas que de sexe, je parle de tout ce qui fait une relation amoureuse, sexe inclus.
Un être ne peut donner bien que ce qu’il possède,  maîtrise,  comprends (ceci mérite discussion).
Oui, nous avons plusieurs talents, plusieurs qualités, mais pas forcément celles que recherche l’autre. Certaines de nos qualités peuvent surprendre l’autre mais c’est aussi ce qui est attendu d’une relation : la découverte.

Mais malgré tout, il reste forcément une part de désir non satisfaite (insatisfaite sonnerait comme un mécontentement, il s’agit plutôt d’un manque, d’un vide).
Je ne parle pas d’avoir les mêmes envies au même instant, d’avoir un miroir comme partenaire, il n’y aurait plus de surprise, ce qui est la garantie de l’établissement d’une routine à mon sens.

Par exemple, bien souvent on essaye de travestir ce que l'on est pour redynamiser une relation, pour combler le "manque".  C'est peine perdue et c'est sans doute une erreur. On ne peut pas mentir, se mentir en s’inscrivant dans la durée.  Illusion temporaire, fugace, destinée à mourir. Apportons ce que nous avons à l’autre mais ne soyons pas les seuls à lui apporter quelque chose.
 
Accepter de ne pas être l’unique source d’amour (toujours dans le cadre de la relation amoureuse). Accepter que l’autre nous échappe. Ne pas le posséder.

Je dis la "difficulté d’accepter que l’autre » puise dans d’autres sources, je ne suggère pas que « puiser soi-même » dans d’autres sources soit un problème. Il me semble évident que la difficulté est plus dans le partage de l’autre (terme mal choisit car il renvoie encore à l’idée de possession) que dans le partage de soi. Pour exemple, il est plus facile de « tromper » que « d’être trompé ». Je ne rentre pas dans la débat de la fidélité, je l’ai déjà fait - j’y reviendrai sans doute - et je souhaite laisser de coté dans cet article, ce qui a trait à notre morale, à nos codes.

Si ce que l'on aime, ce dont on a besoin,  venait de plusieurs personnes, chacun l’acceptant (plus de problème de morale) chacun donnant ce qu'il sait et veut donner, il n'y aurait sans doute pas cette frustration, cet ennui (le terme est un peu fort), cette envie de découvrir autre chose, de combler un manque.

Mais ne pas "posséder" est-il facile ? Accepter que l'autre,  lui aussi, comble ses besoins avec d'autres ? Je peux aimer plusieurs personnes (dans le cadre d'une relation amoureuse) mais suis-je prêt à ce que toi aussi tu aimes un ou plusieurs autres ?

Finalement, peut-on aimer sans être jaloux en ayant tous les motifs de l’être ? Je t’aime et je sais et j’accepte, de ne pas être unique dans ton « cœur » ?

Il est évident que ces questions sont liées à une situation post "schéma classique papa maman et leur(s) enfant(s) ». Mon extrême classicisme dans de domaine fait que c’est pour moi « la » chose vraie, la valeur à sauver.
Mais une fois que l’on a dépassé ce schéma, volontairement un non, que ce noyau a explosé - ou qu’on ne l’a pas atteint - que l’on est dans une situation où l’on vit seul, à partager « amoureusement » seulement quelques instants de notre vie, pourquoi devoir accepter la frustration ?

On pourra dire que frustration il n’y a pas forcément, que certains se contentent des moments partagés s’ils sont de qualité. Certes. Tant mieux pour eux.

Ce qui est important c’est d’être vrai quand on donne. D’être entièrement tourné, exclusivement tourné vers celui à qui l’on donne quand on lui donne. Ne pas penser à un autre, ne pas souhaiter être avec un autre. Fidélité "dans l'instant" en quelque sorte.

Alors pourquoi ne pourrions-nous pas être exclusivement tournés vers plusieurs autres, indépendamment ? Je suis avec toi, je suis pour toi seulement. Je suis avec un autre, je suis pour cet autre seulement.

Ce sont des réflexions qui sont liées à une situation donnée, j’en ai bien conscience. Ma vie aujourd’hui est propre à la réflexion. Je vois peu celle qui est l’autre partie de mon couple. Nos vies ne nous permettent pas de faire autrement même si quelques aménagements pourraient éventuellement nous faire espérer partager plus de moments communs (ensemble réellement, physiquement).
Je vois aussi autour de moi des personnes dans la même situation. Pourquoi ne pas donner et recevoir de l’amour d’elles si elles le souhaitent ? Pourquoi ne pas accepter qu’elles donnent à moi et à d’autres ?

J’ai bien précisé que je ne considérais pas les problèmes moraux dans cette réflexion, car je parle ici de tout ce qui fait une relation amoureuse, sexe compris. Je parle de plaisirs intellectuels et charnels. Je ne parle pas de « pl.ns cul », « d’éch.ngism. », de « p.rtouz.s » (cacher une lettre devrait éviter d’attirer le référencement p.rn.graphique).

Ce texte mériterait réécriture. Je l’ai écrit en plusieurs fois, la trame est confuse.
Pour résumer, il devait poser la réflexion et la question suivante : Je peux imaginer donner à plusieurs personnes de l’amour (dans le cadre d’une relation amoureuse) et recevoir d’elles mais suis-je capable d’accepter qu’elles fassent la même chose ?

jeudi 19 décembre 2013

Il voit des vieux partout

Certaines voient des nains, moi je vois des vieux. Première matinée de vacances passée chez le médecin. Il fallait renouveler des ordonnances. Pas pour moi évidemment. Dans la salle d'attente, 5 personnes sur 8 étaient des retraités. Cela fait plus de 60%. Étant donné que j'ai eu l'impression que c'était la même chose aux urgences, je me suis décidé à regarder la répartition des dépenses de santé en fonction de l'âge. C'est mal d'avoir des idées de ce type...

Une personne de 80 ans "coûte" en moyenne, environ 4500 € par an (frais d'hospitalisation, médicaments, consultations), une personne de 40 ans un peu plus de 1000 € et une personne de 50 ans, 1500 €. Ça, c'est pour la répartition par âge. Il existe plusieurs rapports disponibles sur internet (voir plus bas).

Ensuite, on pourrait regarder la pyramide des âges et multiplier la valeur des dépenses par l'effectif des tranches d'âge.

Mais c'est inutile. Tout le monde le sait. Augmenter le nombre de personnes âgées, c'est aussi augmenter le nombre de malades et de plus, le nombre de malades qui coutent chers.

La régulation des naissances est déjà difficile à envisager alors la régulation de la vieillesse, c'est digne des régimes ou systèmes ayant massacré le plus de monde.

Et pourtant, il y a un réel problème.

Oui, c'est choquant de parler de sous. Comme si tout se réduisait à ça. Nous sommes dans une société.  On pourrait aussi se dire que tout le monde doit apporter quelque chose à cette société, à la hauteur de ses possibilités.  La retraite ? La supprimer. Mais pour cela, il faut repenser le travail. La retraite ne doit pas être une délivrance nécessaire après une vie "active". Repenser le travail. Abolir l'exploitation. Vivre dans une société qui protège, développe, mais exige une contribution permanente, à des stades qui diffèrent suivant les capacités de ses membres.

A une époque où certains peuvent avoir passé plus de temps en temps qu'étudiant et retraité qu'ils n'en ont passé en temps qu'actifs, il est urgent de redéfinir ce que le rôle de chacun. Tiens, je vais rechercher des rapports sur des sociétés alternatives...




Nous, ce qui nous choquent, chez nous, c'est qu'une personne qui a vécu en égoïste pendant des années, au point de ne jamais avoir fêté ni téléphoné pour les anniversaires de ses petits enfants, pour leurs examens, arrive pour chambouler nos vies sans avoir rien à donner, ne pense qu'à nous parler de sa santé, nous répète sans cesse "je vais bien", "on mange quand tu veux", "ah, c'est dur de ne pas dormir" (il reste couché 13 heures par jour) et transforme les lieux où il passe en porcherie malodorante. Quand, je l'ai récupère chez moi, il était "à l'article de la mort" ou du moins je le pensais. Amaigri, déshydraté, malade, sale. Très honnêtement, si j'avais pensé que cette situation allait durer, j'aurais cherché une maison de retraite. Je souhaite bien évidemment qu'il vive le mieux possible, le plus longtemps possible, mais où sommes maintenant dans une impasse. Lui faire quitter la maison serait une telle déception pour lui. Il la quittera quand sa santé le nécessitera. www.institut-montparnasse.fr/wp-content/.../Collection_recherches_n_2.pdf www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/hcaam_note_220410.pdf

mercredi 18 décembre 2013

Ce soir

Je ferme mon bureau ce soir. Prudence. Encore deux anciens collègues poussés dehors. Comme un accord a été trouvé, il est dit qu'ils donnent une autre orientation à leur carrière... Hypocrisie.
Je serai donc sur la messagerie de temps en temps...
Je voulais partir une journée à la mer. Le père de mon amie est hospitalisé pour une suspicion de cancer des poumons. Elle va avoir besoin d'attention.
J'avance au jour le jour de toute façon.

mardi 17 décembre 2013

Vibration

Musique pratiquent à fond, basses poussées au maximum, on pourrait prendre la voiture pour une boîte de nuit ambulante comme les "casquettes à l'envers" savent les transformer. Pourtant, c'est un quinqua qui conduit, en l'occurrence moi.
Les vibrations font vibrer mon corps, raisonnent dans ma cage thoracique, secouent mes tympans. Saturation, au propre comme au figuré.
Au détour d'un virage, au sommet d'une colline, le soleil apparaît lentement, rouge. Les arbres sans feuilles ne peuvent pas le cacher. Il va s'élever.


En pratique, 2 jours

J'arrête mercredi soir.

Rien de prévu pour le nouvel an. Mon amie non plus. Et aucune invitation. Quelle popularité.

lundi 16 décembre 2013

En théorie, 5 jours

5 jours avant les vacances. Mais je me demande si je ne vais pas poser 1 ou 2 jours supplémentaires pour écourter cette semaine. j'ai déjà prévu de prendre 2 semaines complètes. Furieuse envie de ne plus foutre les pieds au bureau.
 Des vacances "à la maison, mais ma seule contrainte sera de devoir préparer 2 repas par jour et de m'occuper de quelques tâches administratives,  dont ce fameux dossier de demande d'aide pour mon père. Il est plus que temps, je sens que ma santé mentale en dépend. Je navigue dans un état mélancolique quasi permanent et subi de violents abattements qui me laissent parfois 10 minutes immobile dans ma voiture. Je recule le retour à la maison quand aucun enfant n'y est. Je rêve d'un hôtel au bord de la mer, temps gris ou clair, peu m'importe.
Je rêve aussi de tendresse et de séances tactiles, hors du temps. Intense frustration là aussi.

Très bizarre cette envie que l'on s'occupe de moi. Un peu comme la recherche d'un port où faire relâche.  Jeter l'ancre pour quelques instants, quelques jours. Me laisser bercer - au figuré tout de même - être l'objet d'attentions,  délicates,  être comme dans un bain chaud, dans une pièce embuée,  hors du temps.

 Je commence juste à comprendre cette frustration, à en prendre conscience. Je vais vivre différemment,  des mécanismes se débloquent.  Étrange cheminement vers une meilleure connaissance de soi. Accepter de recevoir sans donner, au moins pour un instant, oublier ses codes, prendre ce qui est offert, vivre...










mercredi 11 décembre 2013

Irritation

Je viens de me taper 3h de route dans le brouillard (6h30 au total aujourd'hui), j'arrive chez moi (mais est ce vraiment chez moi) et après ma voir dit "c'est bien tu rentres tôt", il me sort ça phrase quotidienne de 19h "on mange quand tu veux". Il faut savoir qu'il ne fait absolument rien ici, rien de rien, pas un semblant d'un bout de truc qui pourrait me rendre service. A part salir et me parler de lui et de sa santé,  il ne fait rien. Je suis dur ? Non juste lucide. C'est facile la vie finalement. On ne s'occupe que de soi pendant des années - surtout pas de ses petits enfants - et un jour on débarque sous forme de charge, sans aucun état d'âme.  Indulgence, compréhension, c'est ça.

Si je devais virer tous les emmerdeurs qui m'entourent,  je me sentirais bien seul.

Allez, vas préparer à manger et sois gentil.

Comment "penser positif et agir positif", qu'on me montre rapidement ces surhommes ou sur femmes, je veux comprendre, car moi je ne sais pas faire.


mardi 10 décembre 2013

Partir

Et voilà l'insomnie tant redoutée. Se réveiller vers 4h, c'est la garantie de ne pas pouvoir se rendormir.
La journée va être très longue. Je pensais aller nager ce soir, nous verrons bien.

Plus que deux semaines avant les vacances. Je devrais faire une liste des tâches à faire. En fait j'ai des tonnes de listes de tâches à faire. Des listes pro, des listes privées. Ce qui me manque c'est le temps, l'organisation peut-être, mais surtout le goût.

Je ne suis pas déprimé, j'entends par là que je ne me sens pas triste, non, je n'ai juste plus aucune envie de faire tout ce que je dois faire. J'en éprouve même du dégoût. En fait, c'est un mélange de dégoût, de lassitude et d'énervement. Plus envie de traiter le courier, plus envie de lire mes messages, plus envie de faire à manger, plus envie d'aller au bureau, plus envie de rentrer chez moi. Profond rejet de mon quotidien.

Mais, je n'ai pas pour autant "aucune" envie. J'ai juste envie de tout balancer ici.

"Partir Partir
 On a toujours Un bateau dans le cœur
Un avion qui s´envole Pour ailleurs
Mais on n´est pas à l´heure"

Sortir des traces...

dimanche 1 décembre 2013

retour

Petite pause. Remise en place. Il est vrai que ce blog a changé. Beaucoup d'articles sur moi. Beaucoup trop de questions sur mon pouvoir de séduction. Mais ce blog décrit ce que je pense, ce que je ressens. L'arrivée de mes cinquante ans me contrarie. L'image que mon père me renvoie me perturbe. 34 années nous séparent mais ce cap psychologique que je vais franchir, me rappelle que la descente est amorcée. En toute honnêteté, la pente a changé il y a déjà un certain temps et je glisse, lentement mais sûrement, vers des lendemains plus difficiles, professionnellement, sportivement et intellectuellement. Ce blog va continuer. Il est à moi. Et s'il ne plaît pas, il suffit de ne plus le lire...




mercredi 27 novembre 2013

Premier train, première fatigue

Demain à cette heure je serai dans un TGV pour Paris. J'aurais dû partir ce soir mais laisser mon père seul deux nuits me paraît difficile avec sa cheville toujours douloureuse.

Il va mieux et la chute est le prétexte à de longs monologues sur "lui" et "sa santé".

Je prendrai donc le premier train.  Il faudra se lever un peu avant 4h. La formation finie à 18h,  je sais déjà que la journée sera longue.

Bien évidemment,  il n'a aucune idée des efforts que je fais, des contraintes que je subis. C'est très frustrant en fait. Parfois, je voudrais trouver une écoute, quelqu'un qui entende ma déception,  ma frustration, ma fatigue. Mais non, l'homme est fort. Il avance, héroïque - j'exagère un peu - sous la mitraille et finit par mourir au combat (comme c'est beau).

Bientôt un article sur ma vie sexuelle.  Mais non pas de crainte, je saurai rester décent... Enfin presque.





mardi 26 novembre 2013

Adieu chimère

Il faut que je te quitte.

Que je quitte les moments partagés à regarder la mer, silencieux, reliés par nos mains et par les éléments réveillant nos sens : bruit des vagues s' écrasant sur les rochers,  embruns sur nos peaux,  parfums marins.

Que je quitte ces moments passés à trouver l'accord,  la note, la mélodie, agréables à notre écoute au diapason.

Ces instants à retoucher d'un même pinceau, crayon ou stilet, des courbes, les tiennes parfois, une couleur, un fond, sur une toile ou un écran.

Oublier nos courses où, tantôt l'un,  tantôt l'autre,  nous trouvions les mots pour surmonter l'effort et arriver ensemble, le corps fatigué, ruisselant mais vainqueur, au même endroit, au même moment.

Balayer tout ça.

L'écarter à tout jamais.

Il faut que je te quitte car tu n'existes pas.

Insomnie

Mettre la lumière, se lever, boire une boisson chaude, ne pas traiter ses mails, lire un roman ou un magazine...

Je vais lire assis, un roman. Fatigue, angoisses, sortir de la spirale. Ne pas penser à la sensation d'épuisement demain, trouver les sources Fée réconfort et de satisfaction. Tenir jusqu'à vendredi...

lundi 25 novembre 2013

La capitale

La barbe, il faut que je retourne deux jours à la capitale. Pas envie. Une belle ville certes, mais après une semaine de déplacement,  j'aurais bien voulu rester chez moi. Et je suis surtout contrarié de devoir laisser mon père seul deux soirs.

Nous avons atteint les limites du système actuelle, c'est évident. Il est impératif que je remplisse ce satané dossier de demande d'aide.  Pourquoi retarder cette démarche ? Je ne comprends pas...

Trouver un hôtel et des billets de train, ce sera moins fatiguant que la voiture. J'aime assez arriver dans ma chambre le soir sans rien avoir à faire.  Je veux dire, pas de repas, pas de lessives,  rien de ménager. Mais le savoir seul m'angoisse. Il arrive à décrocher le téléphone une fois sur deux et encore. Il faut que je vérifies s' il
se souvient comment m'appeler.


J'ai envie d'aller voir la mer...




Cycle

Pas d'enfants cette semaine. Miss-ado est chez sa mère depuis vendredi. Tentative de réconciliation.  Mais Miss-ado ne fait pas beaucoup d'effort. .. Elle a raté son train alors qu'elle avait 1h entre la fin des cours et le départ du train. Sa mère ayant perdu son téléphone,  elle n'a pas pu être prévenue. Elle a donc attendu pour rien...

Grande aînée est partie pour trois semaines. Si je me rejouis de la voir de plus en plus indépendante,  je suis bien triste de la perdre.  Mais c'est ainsi que la vie doit aller. Tout ceci me colle un profond bourdon. Cette impression d'isolement est étouffante.

 J'ai couru avec la jeune sportive et la femme d'un copain. j'ai voulu abandonner mais la jeune sportive m'a finalement convaincu de continuer et, après les avoir quittés, j'ai fait demi tour, pour finir avec elles. Contrairement à ce que l'on peut croire, je reste convaincu qu'elle n'a aucune intention. Elle m'aime bien, c'est tout. Je ne comprends pas grand chose aux femmes mais là,  je suis pratiquement sûr de moi.

Je me suis longtemps demandé si mes baisses de moral n'étaient pas cycliques. Après tout, pourquoi ne serions nous pas sensibles à la lune par exemple ? Mais non, c'est simplement la fatigue qui amplifie la moindre contrariété. 

















Going down

Je suis fatigué...

samedi 23 novembre 2013

j'ai faim

Toujours aux urgences. Les médecins voudraient savoir pourquoi il est tombé. Lui ne sait pas dire s'il a eu un malaise ou a trébuché. 4 èmes ecg et prise de tension après radios et prises de sang. Une belle journée.

mise dans l'ambiance immédiate

En direct des urgences. Il est tombé et s'est légèrement ouvert l'arcade sourcillère... Il a forcément mal du côté de la chute.
Les urgences sont pleines de vieux. Quel désastre de vouloir prolonger ainsi la vie....
Ah oui c'est vrai, on n'a pas le droit de le dire.

Trop tard

Je ne vais pas mettre de réveil. Je crois que je n'irai pas nager. L'excès de café, les heures de voiture, l'arrivée chez moi (comme mon domaine est entamé, réduit...), m'ont énervé. Je vais lire.
Au réveil, je regarderai l'heure... et mes messages. Fatigué ou revigoré, je déciderai, en tenant aussi compte de l'heure, si je me mouille.

vendredi 22 novembre 2013

Rentré vite

Retour à la maison. Je n'en avais pas forcément le manque. .. Pas très gentil mais malheureusement vrai. Ne s'occuper de rien, c'est bien agréable. De rien,  c'est  une façon de parler. De rien de"domestique". J'ai retrouvé le bazar et la crasse. Après l'entraînement de natation, je crois que je ferai un peu de ménage avant d'aller faire les courses... Et dimanche après midi, peut être un peu de sport avec la jeune sportive.

mercredi 20 novembre 2013

Communication breakdown but please give me a sandwich... and a smile



Miss-ado n’a pas voulu que sa mère vienne la chercher pour l’emmener à son cours de math.

Après avoir acheté mon sandwich, j’ai d’abord reçu un appel de sa mère, assez excédée, me demandant de contacter ma fille, pour avoir une confirmation de ces horaires. Ce que j’ai fait. L’horaire de fin de cours qu’elle m’a transmis différait de celui communiqué à se mère. Je lui ai notifié ce point. Elle a donc recontacté sa mère, par sms. Sa mère m’a rappelé après m’avoir fait suivre un message de la miss qui disait que si elle venait la chercher, elle partirait avant la fin des cours (du chantage en somme). Sa mère m'a rappelé pour me dire que c’était de ma faute car comme je donnais toujours raison à ma fille, elle ne voulait plus voir sa mère. Certes, elle regrettait la dispute violente, elle n'aurait pas dû, mais j’avais le beau rôle.
J’ai rappelé la fille qui m’a confirmé qu’elle ne voulait pas voir sa mère.
J’ai appelé la prof de math pour lui dire que l’ado ne serait pas là, que – bien qu’étant à 500 km - j’étais coincé entre la mère (son amie) et la fille, que j’allais lui donner du travail et le vérifier samedi en rentrant. La prof a été compréhensive et m’a indiqué ce qui devait être fait.
J’ai rappelé miss-ado et je lui ai dit ce qu’il fallait faire. Puis j’ai rappelé sa mère et après avoir essuyé de nouvelles critiques j’ai demandé à ce qu’elle m’écoute. Non, miss-ado n’avait pas raison mais j’étais le seul à conserver le contact et je voulais que ça continue. Étant à 500 km d’elles, je ne pouvais pas faire grand-chose mais j’avais au moins pu « négocier » du travail à faire. Quant au rétablissement du dialogue, on verrait cela samedi. J’ai expliqué que la miss était en crise.
Ensuite, j’ai fini mon sandwich et je suis retourné sur le stand.

****

Je n’en finis pas d’étudier ma relation avec les femmes. Stérile, mais ici, il y a en a beaucoup…
Pourquoi prendre conscience si tardivement du fait de plaire à certaines ? Je ne sais pas ? Pourquoi ne pas en profiter ? Je crois que je sais à peu près.

Je remarque plus de choses.

Je croise souvent le regard d’une des femmes du stand d’en face. Elle « jette » aussi un œil en passant dans l’allée. Et puis celle du stand à droite dont je « sens » le regard et qui détourne rapidement les yeux (mais pas assez vite) quand je regarde dans sa direction. Il y a aussi cette commerciale qui a tenu à m’accompagner sur mon stand pour voir nos nouveaux produits et qui devait être insensible du côté gauche pour ne pas se rendre compte qu’elle était contre mon bras.
Cette autre commerciale d’un de nos distributeurs du nord de l’Europe qui me fait tout à coup la bise. Notre hôtesse d'une gentillesse extrême avec moi.
Un autre distributeur qui dit à un de mes collègues que ma "petite amie" va passer. La "petite amie" étant l'acheteuse d'un client qui selon lui m'a fait un "rentre dedans" peu discret lors de notre dernière réunion commune.

Que de numéros de charme pendant ces salons. Les femmes sont les égales des hommes, c’est certain. Le jeu de la séduction, l'attirance pour l'autre sexe. Et ce qui est extraordinaire, c’est que de tout ça, on ne fait rien (enfin moi, je n'en fais rien...). Mais on (je) n’en retire pas pour autant de frustration, au contraire. C’est plutôt doux…

mardi 19 novembre 2013

Mieux vaudrait se lever

Les nuits d'hôtel. Les "mauvaises" nuits d'hôtel et les réveils à 4h. Je serais chez moi, je pourrais me faire un café. Mais il est bien trop tôt pour descendre au restaurant. Se lever et travailler ? Je n'en ai pas envie. J'ai pourtant mis la clim sur 19 et l'hôtel est calme (je ne dois pas être au même étage que les anglais. On peut les croiser systématiquement, à chaque salon, braillant après avoir vider des litres de bière au bar et au restaurant puis à nouveau au bar).

Je voudrais un café...

Il est maintenant 5h. Une heure est passée. Encore 1h30 avant que le restaurant n' ouvre. Je me lève...

dimanche 17 novembre 2013

Semaine parisienne

Demain commence ma semaine parisienne...

J'ai discuté avec miss-ado. Elle a convenu du fait que ce n'était pas correct. J'ai expliqué sans crier. Ma déception, mes inquiétudes, mon rôle de père, son but, sa difficulté et la conscience de ne pas pouvoir être parfait. Elle a travaillé sans cri. Grande aînée l a aidée. J'ai aimé les voir travailler ensemble. Et puis, une fois grande aînée repartie par les train vers sa vie, nous sommes allés courir, à la lueur de ma frontale. 20 minutes de course seulement, mais dans le noir, le froid et avec un très léger crachin. J'ai venté la volonté, expliqué ma satisfaction.

run and... run !

Je suis allé courir, accompagné par la jeune femme. "Accompagné" car elle me suivait sur mon vtt, le sien étant déréglé. Les commentaires que j'ai pu lire et émettant l'hypothèse qu'elle puisse être"charmée" par le presque quinquagénaire que je suis, m'ont laissé songeur. Je veux bien reconnaître que l'on puisse me trouver du charme. Cela a été dit, je n'ai pas de raison de mettre en doute la parole des femmes qui ont pu le dire, surtout de celles que je ne connais pas. Je trouve ça flatteur et surprenant, mais soit, imaginons. Mais très honnêtement, qu'une jeune femme de 32 ans, sans enfant, puisse avoir la moindre intention pour un homme de 50 ans - pas tout à fait oui je sais - qui a 4 enfants, qui vit avec son père et n'est pas célibataire, franchement, je ne le crois pas. Qu'elle me trouve"sympathique" et éventuellement "séduisant" peut être, qu' elle soit amoureuse ou espère "quelque chose", non. J'ai couru 1:15 avec elle qui, bien que se gelant sur le vélo, me donnait les "tops" pour le fractionné. J'ai trouvé ça extrêmement gentil. Comme elle avait couru le matin, elle ne se sentait pas le courage de faire le run & bike que nous avions programmé. J'ai insisté pour qu'elle se repose mais a tenu à m'accompagner. Je suis très touché par sa gentillesse.

samedi 16 novembre 2013

Petite malhonnête

Miss-ado a demandé sans complexe de l'argent à son grand-père. Mais le grand-père a une relation particulière avec l'argent. C est ça façon de "donner", d'être présent, de s'occuper des autres. Il donne de l'argent et ça suffit. Du coup, il le dit et par conséquent, je l'ai su. Il est certain que si on ne lui demande rien, il ne fait rien et ne donne rien. Ce qui me gêne c'est qu'elle ait demandé sans m'en parler, en espérant dans doute que le grand père oublierait. Comme elle l'avait cru en lui demandant de signer sa colle...
C'est une menteuse et elle a été malhonnête. Je suis à nouveau déçu par cet enfant.
C'est ma fille, mais elle me déçoit.

Je veux maintenant savoir ce qu'elle a fait des 40 euros...

mercredi 13 novembre 2013

Non, je n'ai pas envie...

... mais pourtant il le faut. 21h. Je retourne sur mon pc après une heure de pause. Je ne suis pas certain d'être efficace en commençant par déposer un message ici... "Allez hop", un peu de musique pour me vider la tête et effacer la fatigue.
De toute façon, il n'y avait certainement rien à la télé. Par contre, j'aurais bien fait un dessin...

welcome!

Levé à 5h (hier aussi) pour pouvoir travailler jusqu'à 6h30, sorti du bureau à 19h après une deuxième journée non-stop avec des clients, j'arrive à la maison. Mon père descend, que me dit-il ? Ça : "Ah te voilà. Moi ça va. On mange quand tu veux".
Je ne réponds rien, c'est inutile. Mais cela provoque un certain agacement... Une irritation... De la contrariété...

À part ça ? Miss-ado ne veut plus de la garde alternée. Elle reste chez moi. Violente altercation avec sa mère et son beau-père. Des mots très durs échangés, des coups. J'ai parlé à sa mère pour qu'elle ne culpabilise pas. C'est une crise d'ado... On va gérer comme on peut. Elle reste donc chez moi mais nous nous sommes mis d'accord sur des règles. Je reviendrai plus tard sur elles. On y trouve par exemple, l'interdiction du téléphone pendant les repas, le fait de devoir assister à l'intégralité du repas, les temps de loisirs et de travail et les sorties.

dimanche 10 novembre 2013

la vraie photo...

C'est vrai. J'aurais pu sourire. La photo a une durée de vie limitée...

samedi 9 novembre 2013

ma photo

Je me lance... Voici ma photo !


J espère que vous appréciez l'effort !! :D

Keep cool

Réveillé à 5h, levé à 6h, je viens de fermer mon pc pro. Impossible d'avoir l'esprit libre avec autant de retards, d'échéances, de préoccupations. Certains savent faire le vide, je ne peux pas. Je résiste et je me ménage des moments de détente. J'ai progressé dans ce domaine mais du coup j' accumule le "à faire", le "en attente" et le "en cours". C'est moralement fatiguant. J'ai des listes, elles sont démoralisantes.

Je vais donc aller nager, une heure d'effort l'esprit libre.

Hier soir, autre coupure, restaurant avec mon amie... Et mon père (va aussi c'est fatiguant). Le patron nous a très simplement, sans faire de cinéma, offert 50% de remise sur la note "pour vous remercier de votre fidélité". Très sympa. Le personnel est sympathique, souriant, attentionné. Et une des serveuse est très mignonne (oui, je suis incorrigible). Mais c'est mon père le dragueur, pas moi. Et puis ce serait mal venu avec mon amie à la même table.

Mon amie qui va aller prendre un café avec l'ancien copain de je ne ça cousine...
Un air me vient en tête . "et moi dans mon coin, si je ne dis rien, je remarque tant de choses...".
Je crois que je comprendrais très bien aussi...

vendredi 8 novembre 2013

Je vais bien

Les symptômes d'un léger surmenage sont chez moi : des mots Fée tête, des sueurs nocturnes, des nuits agitées, des saignements de née, des bourdonnements d'oreille et... Une gueule de fraîchement sorti du caveau !! Plus de questions à se poser sur mon pouvoir de séduction...

jeudi 7 novembre 2013

Run forest run...

Je suis allé courir avec le club hier soir. Je suis arrivé en retard. De 15:30 à 18:30 j'ai fait le taxi. Ma fille chez sa mère, mon père chez le médecin, puis à nouveau ma fille à aller chercher. J'ai loupé 15 minutes d d'entraînement, les 15 minutes d'échauffement. J'ai eu un peu de mal à suivre le reste en étant froid mais c'était sympa. Et puis j'ai préparé à manger et j'ai travaillé... Jusqu'à 1:15 du matin. Ce soir je remets ça. Je vais nager et je travaillerai ensuite. Environ 200 messages à traiter. Mais ce n'est pas ma priorité. Je dois finir les supports pour les présentations aux commerciaux et préparer celles pour les visites des big bosses pour la semaine prochaine. Il y a aussi les deux jours de présentation à la délégation étrangère et la préparation d'un salon. Il est absolument impossible de faire tout ce qui est demandé en '35h par semaine... Quelle vaste fumisterie, quelle incroyable hypocrisie.