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jeudi 12 février 2015

Une lettre ?



Bien sûr que je l'ai aimé.


Et bien sûr je l'aime encore, certainement.


Et oui j'ai peur de finir tout seul.


Mais on ne reste pas avec une personne avec qui l'on n'est pas heureux et que l'on ne rend pas heureuse.
On ne reste pas non plus avec cette personne parce que l'on a peur d'être seul.


Je crois que pour vraiment "faire le deuil" de cette histoire, cette longue histoire, je vais lui écrire une lettre.
Elle est têtue, campant sur ses positions, peu sujette au doute. Je ne crois pas qu'elle en souffrira. Mais je crois qu'elle appréciera.


Je lui dirai à quel point je l'ai aimé et que je pense encore à elle. Que ce n'est pas facile cette nouvelle tranche de vie qui commence sans elle, après 7 années passées d'une façon ou d'une autre ensemble.
Je lui dirai à quel point elle me plaisait « physiquement », comment sa silhouette, ses yeux noirs me troublaient et m’attendrissaient, quelle belle femme elle est.
Combien j’aimais quand elle faisait la "fofolle" (c'était si rare à la fin).


Et je lui demanderai de ne pas répondre. Pour prendre les devants et ne pas être déçu pas sa réponse (ou son absence de réponse).


 
Cette histoire est finie.


Cela me rend triste car je quitte (nous nous quittons) une jolie femme dont la plastique me plaisait particulièrement. Non qu’elle soit un top model, non, pas du tout, mais un physique que j’aimais tout particulièrement.
Triste parce que c’est un échec. Notre famille recomposée a été un échec. Notre deuxième phase de vie a été un échec.
Triste enfin de me retrouver seul, à 51 ans (c’est une question de jours), enfermé dans une vie qui ne me plait pas, dont je n’arrive pas à dégager le charme, incapable d’agir pour en sortir, avec ma peau flasque et ma vue qui baisse.




Curieux d’imaginer ce pseudo sportif, plutôt réservé, parfois cassant, comme un cœur d’artichaut, doutant sans cesse de lui, en mal de tendresse.





jeudi 1 janvier 2015

2014, pour finir



Mon père
Il faut qu’il comprenne qu’il n’y a pas que la crotte qui porte bonheur…
Vers 16h, il a demandé au fils (le mien) s’il avait un médicament pour le mal au ventre. Mon fils a dit qu’il allait aller me chercher. En retournant dans sa chambre, il a à nouveau glissé et s’est retrouvé à moitié assis sur le sol contre son lit. Le fils (toujours le mien) m’a appelé. Mon père s’est hissé pratiquement seul sur son lit – je lui ai demandé de ne pas faire le poids mort après avoir vérifié qu’il ne s’était pas fait mal - et s’est plein de maux de ventre. Constipation ai-je compris. Je lui ai donné un médicament pour la douleur – une chute est toujours douloureuse à 86 ans – et fait boire une tisane du genre, comment dire, pas « pisse-mémé », plutôt « désiphonage ». Je lui ai dit de rester tranquillement sur son lit en attendant que je revienne. Après avoir déposé le fils (dois-je préciser ?) chez sa mère, je suis rentré à la maison. J’ai grimpé l’escalier sans prendre le temps d’enlever mon manteau et je suis arrivé à l’étage. L’odeur qui y régnait m’a fait dire « il n’est pas complètement bouché, c’est rassurant ». J’ai pensé à ce que l’on appelle flatulences malodorantes.
Quand il m’a vu, il m’a dit « ça va mieux ». Je n’ai pas eu le temps de me satisfaire de cette réponse. J’ai d’abord noté qu’il s’était changé – et donc qu’il s’était levé. Puis, dans un regard circulaire,  j’ai vu le slip souillé sur le sol, le pantalon taché accroché à la poignée de la fenêtre et la chemise maculé sur la commode…
J’ai compris pourquoi il allait mieux. J’ai un peu plus que râlé. J’ai demandé s’il trouvait normal de de se « ch…  dessus » quand on est adulte, que ce n’était pas à moi de m’occuper de cela. Et puis j’ai mis mes gants en caoutchouc, pris un sac poubelle et jeté le slip, le t-shirt et la chemise. Je me suis calmé, je lui ai demandé de descendre à la douche et je l’ai aidé à se laver. J’ai apporté des vêtements propres. J’ai éprouvé  peine et pitié. Un être faible, diminué, pas responsable de sa condition, c’est ce qu’il est devenu. Une personne qui perd son identité et sa dignité, petit à petit, sournoisement.
J’ai aussi acquis la conviction que la maison de retraite était la meilleure solution et qu’en attendant, il faudrait l’aide d’une association.

Mon amie
Je commençais à envisager une séparation et puis… nous nous sommes vus. Pas très longtemps, deux jours et deux nuits. Mais c’était agréable. Alors j’ai changé d’avis. Je ne trouve finalement aucune urgence à ce que nous nous quittions.
Il est acquis que je ne la changerai pas. Il est aussi acquis que je souffrirai à nouveau bientôt de son caractères « réservé ».

J’ai sans doute peur de l’inconnu mais je ne peux surtout pas m’empêcher de la trouver belle. La plastique est trop importante pour moi. Je le sais mais qu’y faire ? J’ai bien tenté par le passé de m’attacher à des qualités plus intellectuelles ou spirituelles mais la quasi absence d’attirance physique ne me permet pas d’éprouver le minimum d’excitation sexuelle nécessaires à une relation de couple épanouie (ou épanoui, ça revient à peu près au même).
Non pas que la ravissante idiote soit mon style, non, loin de là, mais le pur esprit ne me conviendrait pas.
Par chance, j’ai des goûts esthétiques qui me font trouver belles les femmes qui possèdent plus de charme que de beauté pure. La bimbo aux mensurations parfaites ne m’intéresse pas. En revanche un nez « trop grand », un visage « trop émacié », un corps « trop plat » ne sont jamais détachés du reste des caractéristiques physiques de la personne et c’est bien le charme global qui opère et me séduit. « Le charme » tout simplement. Mes explications et exemples sont assez inutiles : une femme charmante est belle.
Mon amie n’a pas une poitrine de top model, elle a un nez qui n’est pas fin, elle un côté masculin mais elle m’est belle. Et ses grands yeux maquillés me font littéralement fondre.

Cette jolie brune qui porte merveilleusement bien ça quarantaine passée me tient. Pas par ses mots ou ses attentions, non, par son charme. C’est une sorte d’envoutement. Ce n’est pas vraiment rationnel quand on y pense. Sans doute ce que l’on appelle les mystères de l’amour…

Je pourrais tout aussi m’interroger sur ce qu’elle me trouve…

Une jeune sportive
Et voilà que je m’entraine à nouveau avec une jeune sportive, célibataire. On se donne rendez-vous pour des entrainements communs de natation, course à pied et « run and bike » tout dernièrement (un vtt pour deux). C’est la fille d’une camarade du club de triathlon. Sa mère et moi avons à peu près le même âge et par conséquent… elle a celui d’être ma fille… Elle a 29 ans.
Quand je lui propose une sortie, je le fais directement : « je vais courir à telle heure, tel endroit, ça te tente ? ». Quand elle me propose une sortie c’est généralement de façon un peu indirecte : « je vais aller courir à telle heure, tel endroit ».  Ou bien ‘j’irai nager vendredi à 12h00’. Elle prend donc soin de ne pas m’inviter directement à la rejoindre.
C’est une jeune femme blonde, avec un passé de gymnaste ou équivalent, qui a toujours couru. Selon l’expression consacrée, elle est « bien foutue ».
« You’re a lady, I’m a man » (et le reste de la chanson n’a pas lieu d’être citée) et c’est lorsque que nous avons croisé un membre du club un dimanche matin à la sortie de la piscine – il partait, nous arrivions – et que j’ai lu son étonnement sur son visage en nous voyons ensemble (les gens font des raccourcis dans la vie : nous arrivons ensemble un dimanche matin, hors créneau d’entrainement du club, c’est une femme a qui l’on ne connait pas de copain, je suis un homme, nous avons donc une « relation ») que je me suis demandé ce que pouvait être une relation entre deux personnes de 21 ans d’écart.
Oh, cela n’a rien d’extraordinaire. Mais j’essayais d’imaginer deux personnes à des stades très différents de leur vie – au-delà de l’âge, j’ai 4 enfants presque tous adultes, elle n’en a pas, j’ai vécu deux longues histoires avec d’autres femmes, elle certainement pas plus d’une et certainement pas aussi longue – partageant une relation amoureuse. Nos attentes ne pourraient pas être les mêmes : Je n’ai pas le désir de construire une nouvelle famille. Nos amis auraient eux aussi une génération d’écart : J’aurais aussi l’âge d’être le père de ses camarades. Et le regard des autres, leurs commentaires : « Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire, elle au printemps lui en hiver ? ».

Je crois que le regard des autres serait dur à affronter. L’image du « vieux dégueu » dure à supporter.

Mais j’imaginais aussi le plaisir de partager des activités, des passions, de partir en week-end pour courir la même épreuve.

J’ai dit à mon amie que je m’entrainais avec la fille d’une triathlète. Elle m’a demandé son âge. Elle a répondu : « ah, mais ce n’est pas une gamine… ». Non, ce n’est pas une gamine. C’est une femme. Et je suis un homme. Mais nos terrains de rencontre ne sont pas des chambres… Ma Dame,  je suis content que tu aies pu considérer qu’il y avait un risque, car je l’ai senti dans ta réflexion. Cela veut dire que tu me penses capable de séduire d’autres femmes… Reste à savoir si tu es consciente que dans un couple, les deux doivent s’attacher à entretenir l’intérêt que l’autre leur porte…

En attendant, nous irons bientôt nager puis courir.

Mais tout ça, c'est pour 2015...


jeudi 31 janvier 2013

Ephémère, épilogue

Je crois que je suis tombé 4 fois amoureux dans ma vie. Ces 4 femmes, jeunes femmes ou jeunes filles sont les premières auxquelles je pense quand je regarde ma vie amoureuse.

Évidemment, il y en a eu d'autres.
J'ai épousé l'une d'elle et nous sommes restés presque 20 ans ensemble. Je la respecte toujours. C'est le mère de mes enfants. Je ne regrette rien. Notre histoire a été belle mais elle est finie.

Une autre était "ma-dame" avec qui nous n'avons pas réussi à faire vivre notre "famille recomposée".

Il y a aussi une cette femme délicate dont je suis tombé amoureux fou. Ce n'était pas réciproque malheureusement et j'en garde toujours un pincement au cœur.

Et puis ce premier amour. J'étais un "absolute beginners".



mercredi 3 octobre 2012

Rien



Normalement quand on n’a rien à dire on se tait. Je me tais donc et j’écris.

Quels sont les faits marquants ? Aucuns puisque je n’ai rien à dire.

A part ça ?

Au boulot, arrivée massive d’américains lors de prochaines réunions où ils ne sont habituellement pas présents. Sauf quand il y a du ménage à faire… La dernière fois, l’un des directeurs y a laissé sa tête. Alors nous allons prendre les paris… qui va dégager ? Et si c'était moi ? Suspense...

J’ai mangé au restaurant ce soir. Il y avait 3 femmes dans le groupe. Sur le coup, je n’ai pas réalisé. C’est quand un des couples a parlé de la façon dont ils s’étaient rencontrés, que je me suis souvenu du petit rôle d'entremetteur que j'avais eu que je me suis rendu compte que j’avais couché avec les trois… pas ensemble et pas quand elles étaient en couple, évidemment. Mais je n’ai couché avec aucun des hommes du groupe…
C’est la première fois que je garde contact avec des ex. Sauf la mère de mes enfants mais c’est un peu différent.

J’ai aussi mis une main aux fesses à une femme. Elle n'a rien dit.
C’était involontairement et en nageant alors l’honneur est sauf et la dame a accepté mes excuses…

Donc, rien d’intelligent à dire. Pas plus à écrire.

mercredi 29 août 2012

La chair est triste


Un récent commentaire, suivez mon regard, vers la droite, me fait me souvenir de mon deuxième passage sur les sites de rencontres (ne pas oublier le « s » à rencontres, car il y en a forcément plusieurs, à moins de très mal se débrouiller).

Je ne vais pas détailler non plus, je garde les détails - détails est une expression mal choisie dans certains cas  - pour moi. 

Juste en venir à la conclusion.

Après plusieurs nuits partagées avec des partenaires de passage – pas plus d’une nuit dans la majorité des cas, c'est un fait – j’ai ressenti comme un ennui profond ou devrais-je dire, j’ai profondément ressenti comme un ennui…

N’arrivant pas à être parfaitement égoïste, j’attendais en m’ennuyant, la jouissance de la dame, signal des derniers instants à patienter avant la mienne. Manquant terriblement d’enthousiasme, j’étais un mauvais amant, ce qui avait pour effet d’allonger le délai avant l’orgasme du « corps offert ».

Non, je ne consommais pas tout ce qui se présentait. J’étais sélectif pourtant. Alors pourquoi cet ennui ? C’était une sorte de lassitude. L’impression de déjà vu, de déjà fait. Un « corps offert », attendant qu’on le fasse « vibrer ». Le sentiment d’être un simple objet. Un sexe prolongé d’un corps parlant et pensant. Parlant, pensant mais s’ennuyant…" La chair est triste, hélas !"

jeudi 1 avril 2010

Le cours de conduite.

Deuxième majeure m’appelle pour savoir si je peux l’emmener à un cours de conduite vendredi à 15h00. Malheureusement pas possible. Je suis rentré de déplacement vendredi soir, depuis lundi je me lève à 6h00 et je bosse jusqu’à 23h30 avec 3 pauses repas : je suis « à la bourre » sur plusieurs projets. (D’ailleurs, c’est bon de venir passer un peu de temps ici).

Trente minutes plus tard, le téléphone sonne : sa mère. Un grand jour. Très en forme. Je vais passer sur les détails. En résumé, lamentable de ma part de ne pas me libérer pour aller chercher ma fille à la gare et la déposer à l’auto-école. Elle – sa mère – bosse et fait tous les trajets, etc, etc, etc. J’ai explosé. Il est vrai qu’il me manque une nuit de sommeil – pas pu dormir dans le vol du retour – et les 5 à 6 heures de mauvais sommeil ne me reposent pas complètement. A ce sujet, je passe mon temps à me lever en réunion, j’essaye de parler le plus possible sinon… je m’endors ! Je manque de résistance. Je suis un peu assommé mais pas complètement éteint et je manque de patience quand je suis fatigué.

Lassé, je fais ce que j‘adore pouvoir faire depuis que nous sommes divorcé, je lui raccroche au nez. Quelle liberté ! Je préviens juste avant. Je dis « bon, ça va ça suffit » et je coupe. Et le silence se fait : magique.

Evidemment, les deux lignes sonnent l’un après l’autre. Je ne réponds pas. J’écoute le message.

Extraordinaire. J’ai éclaté de rire. Bien que ce ne soit pas drôle. Elle se propose d’aller voir le juge pour me faire retirer la garde.

Fais donc, vas-y.

dimanche 14 mars 2010

un simple objet

Je pars demain très tôt pour 15 jours. 3 avions et l'espoir d'avoir un peu plus chaud. Un tout petit peu plus chaud, mais ce sera bien. Mais ce sont 15 jours de réunion qui m'attendent, pas des plages ou des lacs.

Bonne engueulade avec la mère des mes enfants ce soir. Comme d’hab, mon fils avait oublié une partie de ces affaires chez moi. Nous l’avons constaté en arrivant chez elle. Elle s’est transformée en furie en criant presque « qu’il fallait que ma-dame rapporte ça dans la semaine », que « ma-dame ne faisait jamais rien pour mes enfants », « qu’il fallait que j’ouvre les yeux sur son égoïsme », que « j’étais trop bon et que ça rime avec trop con… ».
En fait je ne dis plus rien. C’est inutile. ça a continué au téléphone.

A 21h, j’ai donc refait l’aller-retour pour déposer l’objet oublié. La paix n'a pas de prix. Mon fils - le coupable victime - est sorti. Je lui ai expliqué brièvement par la fenêtre de la voiture puis plus longuement sur son portable, calmement, qu’il comprenait maintenant pourquoi je tenais à ce qu’il se fasse une liste pour ne rien oublier… Il en a convenu.
J’ai été obligé d’expliquer à sa sœur aussi qu’il ne fallait pas qu’elle se laisse abusée par les propos exagérés de sa mère et de ses sœurs (qui ne peuvent pas sentir ma-dame).

Leur mère m’a aussi expliqué que son mari faisait ci et ça et encore ça pour « mes enfants ». Certes, je n’ai pas à me plaindre, mais je ne me souviens pas qu’il ait fait un aller-retour pour apporter des affaires oubliées. Mais c’est normal, car c’est moi qui ai déménagé « loin » - 20 à 30 minutes en voiture – et c’est donc à moi de faire tous les voyages. Suis-je bête !

Un jour en m’enterrera et ce jour là, il faudra marquer sur ma tombe : « ci-git un égoïste qui s’ignorait ».

vendredi 2 janvier 2009

le "qonar"* fatigue

Semaine d’insomnies. Cette nuit réveil à 2h30. J’ai regardé les heures défiler jusqu’à 6h20. Ensuite j’ai sombré dans un état semi comateux jusqu’à 11h00. Comme nous avions des amis à la maison, c’était à la limite (dépassée) de l’impolitesse. Et comme hier c’était la même chose, j’ai un peu honte. Mais il m’a fallu des efforts incroyables pour m’arracher du lit. Quel meilleur endroit pour fuir ?

Grande-majeure n’est pas allée chez sa mère ce soir. C’est à nouveau la guerre avec son beau-père. Ces deux la ne se supportent vraiment pas.
Il est venu chez nous en me disant qu’il avait du mal avec les enfants un jour où ils étaient tous chez leur mère et où je devais les récupérer (le 30). J’ai improvisé une réunion de famille chez leur mère avec eux mais sans leur beau-père (j'ai profité de l'occasion, en passant les prendre). De quoi je me mêle… du bien-être de mes enfants tout simplement.

Nous étions donc tous les 6, les enfants et les parents (j'oubliais la petite demi-soeur qui tournait autour de nous sans trop bien comprendre ce qui se passait. pauvre petite future névrosée). J’ai pu voir que mon ex-femme – leur mère – est toujours aussi paumée. Intelligente elle l’est. Elle donnerait tout pour ses enfants, pas de doute. Mais elle raconte des « trucs énormes ». Elle est inconsciente et égoïste (mon point de vue). Il lui faudrait un psy (mon point de vue depuis des années). Son couple va mal, ça se sent. Elle se confie aux enfants – inconsciente vous dis-je !! – en leur disant qu’elle avait imagé que son nouveau mari était « plus gentil » (qu’il n’est). Qu’elle reste car elle ne veut pas lui laisser un week-end sur deux la dernière née. Mais que s’il le faut vraiment, elle partira et prendra un appartement. J’en passe et des meilleures. J’oubliais, elle leur a laissé comprendre qu’il avait failli la tromper (elle n' a pas dit ça pendant cette réunion improvisée, non, mais un soir ou elle pleurait) !

Evidemment, je ne comprends rien, bien sûr. Mais la faible lueur qui éclaire encore ma cervelle alcoolisée de fin d’année décrypte le message suivant :
- « je ne le quitte pas à cause de votre demi-sœur » : sous-entendu, elle compte plus que vous dans mes décisions ;
- « je voudrais le quitter car je me suis trompée » : sous-entendu, j’ai foutu notre famille par terre pour une erreur ;
- « si vraiment vous voulez que je parte, je le ferai tout de même » : sous-entendu, c’est vous qui prenez la décision. Si ce n’est pas mettre les enfants sous pression, c’est quoi ??
- « il a voulu ou aurait pu me tromper » : mais comment pourraient-ils le respecter ?

Je répète : comment mes aînées pourraient apprécier ce type qui semble être la cause des pleurs de leur mère et qui, à leurs yeux, est responsable de l’éclatement de notre famille ?

Mais bien sûr, je ne comprends rien et j’interprète mal. Je pourrais ajouter cette phrase : « si je meurs d’un cancer de la gorge, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi » (elle fume à nouveau « très » régulièrement). Beau message de force, courage et espoir pour les enfants…

Et moi l’égoïste, je prends sur moi pour ne rien leur dire de mon analyse, mais j'ai mis en garde leur mère sur les propos et l’attitude qu’elle avait devant eux (aujourd'hui, par téléphone, après que grande majeure ait dit ne pas vouloir y aller). J’ai mal interprété ses propos bien sûr (ce fut sa réponse au téléphone). Elle fera ce qu’elle voudra de mon conseil d’aller parler de tout cela avec une personne « extérieure » (c'est-à-dire qu’elle n’en fera rien !).

Les vacances sont déjà une épreuve pour notre communauté, j’en ai eu à nouveau la preuve. Madame n’est pas très résistante et déprime très vite et est très susceptible quand elle est fatiguée. Alors ajouter ces complications était un luxe dont nous nous serions passés.

Alors, franchement, si on me demandait mon avis – mais personne ne le fait et ça tombe bien – je dirais : réfléchissez avant de divorcer et analysez toutes solution alternative (je me demande même s’il ne vaut pas mieux un couple libre…). Et éviter surtout la famille recomposée pour vous et votre ancien conjoint. Sinon, préservatifs et pilules vous permettront d’agir comme des idiots sans entraîner des âmes innocentes dans vos erreurs et errements !!

Beau message d’espoir pour cette nouvelle année. Mais je le nuance un peu en disant que comme nous nous sommes lancés dans la recomposition, nous continuons !!! Et avec le sourire s’il vous plait.

Et puis, même une mutation sur une île déserte ne résoudrait rien !

J’oubliais : bonne année, bonne santé, qu’elle vous apporte blablabla…

*pour éviter que les moteurs de recherche ne renvoient cette page comme résultat du mot écrit correctement !

lundi 9 juin 2008

Le retour... en détail

Je disais donc que j’étais rentré samedi soir. Un peu fatigué par les avions et la voiture mais content.

Une semaine à 35-40°C, avec resto midi et soir, des clients et des collègues sympathiques, il y a pire. Franchement des déplacements comme celui-là, je suis prêt à en faire un par mois. Se tenir loin du bureau et de ses problèmes stériles, quel soulagement (je repars d’ailleurs dimanche soir pour une semaine mais sans décalage horaire : je monte à la capitale. Quelle aventure…).

Grande-majeure a passé la semaine chez moi. Mardi soir et mercredi, ma-dame et ses filles étaient à la maison. Elles sont toutes allées ensemble au ciné (j’adore savoir que cette famille en recomposition vit même quand je ne suis pas là !). Seule ombre au tableau, les relations entre grande-majeure et sa mère ne s’étaient pas arrangées.

A mon retour, samedi soir, nous sommes allés faire un bowling avec mes 2 « grandes », mon amie et ses deux filles (j’ai appris que même si quand on rentre de déplacement on est crevé par le voyage et le décalage horaire, ceux qui sont restés ont généralement envie de sortir et sont déçus si on ne le fait pas !) : très sympa, nous avons bien ri. J’ai fait une nuit de 11h. Je pense que j’étais tout de même fatigué.

Dimanche soir, la mère de mes enfants m’a déposé les 2 plus jeunes qui étaient partis avec elle chez une de ses sœurs pour une réunion familiale (en tant que parrain, j’aurais du être présent mais je suis rentré trop tard). J’avoue que cela me fait toujours une drôle d’impression de penser à cette famille qui a été la mienne pendant de nombreuse année maintenant que le nouveau mari est à la place que j’occupais. Je pense que ce doit être curieux pour eux aussi.

Quand elle est arrivée, j’ai bien vu qu’elle avait les yeux rouges. Quand elle a déposé les enfants et qu’elle est remontée en voiture, j’ai bien vu qu’elle pleurait. Je lui ai demandé ce qu’elle avait. Je crois que nouveau mari n’était pas content qu’elle vienne me déposer les enfants un dimanche soir, si tard (vers 22h00). Elle m’a avoué qu’elle ne pouvait rien faire. Je crois que nouveau mari est un tyran. Il veut être le mâle dominant, je l’ai déjà dit. J’ai eu quelques mots gentils en lui disant qu’elle était sans doute un peu sous pression : le conflit entre sa fille et son mari, la nouvelle confrontation entre nouveau mari et ses parents (qui ne s’était pas très bien passée la dernière fois). Enfin, même si c’est une emmerdeuse, je n’aime pas la voir pleurer. Elle reste la mère de mes enfants même si elle n’est plus et ne sera jamais plus ma femme ou je ne sais quoi « d’intime » (et croyez bien qu’il n’y a pas de regrets dans cette phrase, bien au contraire !!).

Du coup, grande-majeure est vite descendue pour parler à sa mère. Une bonne chose finalement que ces larmes. Puis sa mère est partie et je suis monté voir les enfants. Et là, j’ai vu que le menton de pré-ado-le fils tremblait. Il s’est mis à pleurer en me disant qu’il avait des remords de ne pas avoir été gentil avec sa mère (une visite de musée qu’il a critiqué semble t-il) et que du coup sa mère avait dit qu’elle était une mauvaise mère et que…et que… Il culpabilisait le fils. Une mauvaise chose que ces larmes finalement ! Je lui ai dit d’appeler sa mère et de lui dire qu’il s’en voulait d’avoir été méchant. Ça l’a soulagé.

Ensuite, tout s’est calmé. J’ai eu un peu de mal à m’endormir. Le décalage horaire sans doute…

dimanche 25 mai 2008

Fête des mères, Clash, Enfants des autres

C’EST LOIN LA MER ?
Les vacances arrivent… lentement. La fin de l’année (scolaire) est toujours chargée, il faudra donc attendre le mois de juillet pour faire un vrai « break », pour lâcher « complètement » du lest (merci JD).

Toujours un peu l’impression d’avancer dans une vie que je ne maîtrise pas et qui ne correspond pas à ce que j’aurais voulu faire, mais vous connaissez la chanson de Souchon qui dit : « tu la voyais pas comme ça ta vie… » (Dont j’ai oublié le titre. « Bagad de Lann Bihoué » peut-être ?). Je vais courir encore un peu d’ici la fin juillet en étant conscient que je suis réellement fatigué de ce grand bazar. Même si pour un homme il est difficile d’avouer que l’on est en perte de moral et de forme (l’homme c’est solide, c’est fort et ça supporte tout !), j’ai appris à reconnaître les signes de « la grande lassitude ».

FETE DES MERES
Aujourd’hui c’est la fête des mères, mais c’est mon week-end. Les enfants avaient décidé de rester vendredi soir chez leur maman, plutôt que d’y aller dimanche : ils n’aiment pas les plannings « chamboulés ». Ils lui ont donc préparé un repas vendredi soir et fait le service. Menu original, décoration de la table, je crois que leur mère a été très touchée.

CLASH (pas le premier, pas le dernier)
Hier midi, je suis passé prendre 2 des miens chez elle car nous étions invité chez les parents de mon amie. Mes 2 grandes sont en révision (bac français et partiels) et ont préféré que je les prenne en rentrant, dans l’après-midi.

Vers 14h00, pendant le repas, j’ai reçu un appel de grande-majeure en pleurs : clash avec son beau-père. Il faut dire que le Monsieur a tendance à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Il pense que grande majeure devrait travailler pour se faire de l’agent de poche. Il n’a pas tort mais ce n’est pas à lui de faire les remarques. Grande-ado m’a dit que sa mère voudrait que je lui parle (au Monsieur). Elle rêve, « Monsieur le nouveau mari », c’est son problème. Je n’interviendrai pas pour des remarques débiles (si ça devenait plus grave, ce serait différent). Ce qui se passera, c’est que grande-majeure finira par ne plus aller là-bas ou verra sa mère sans le beau-père. Assume chère « ex », dérouille-toi avec ton mari.

LES ENFANTS DES AUTRES
Hier après-midi, j’étais donc avec mes 2 plus jeunes chez les parents de « ma-dame » avec ses sœurs leur mari et copain.

Une petite réflexion m’est venue en voyant la fille d’une de ses sœurs. Je trouve cet enfant très capricieux et je me disais que c’est une bonne chose que je sois avec mon amie et pas avec sa sœur. Je veux dire par là que j’imaginais avoir rencontré une jeune femme avec des enfants dont l’éducation et le caractère étaient très différents de ceux des miens. Typiquement le cas où ça ne peut pas marcher. Pour moi, les choses sont ainsi : j’ai du mal à supporter les caprices et comportement irrespectueux des enfants des autres. Beaucoup de mal, ce qui nous avait valu quelques vacances difficiles par le passé (celui où j’étais marié). Le fait de devoir vivre avec des enfants qui ne sont pas les miens, a changé les choses : je me pose toujours les questions suivantes quand je suis dans une situation où le comportement des enfants de mon amie m’énerve :
- question n°1, est-ce vraiment important ?
- question n°2, et si c’était les miens, est-ce que je trouverais ça vraiment pénible ?
Ça marche. Mais là, j’ai eu du mal. J’ai trouvé les caprices vraiment énervants et le manque de politesse désagréable.

NOTRE NOYAU FAMILIAL
Hier soir, nous étions donc tous les 5 (mes enfants et moi) à la maison. Ma fille aînée, la grande-majeure, m’a dit qu’elle aimait bien. Je lui ai dit que « nous » (mon amie et moi) savions. C’est pour cela que de temps en temps nous ne nous voyons pas…

lundi 21 avril 2008

Quitte le !

Nourriture, crème de soin, nourriture, shampoing, jeu, nourriture, assurance, crème de soin, nourriture…
Non, ce n’est pas mon programme ! J’ai mangé devant la télé et j’ai absorbé les pubs en même temps.

J’ai eu la mère des enfants ce matin. Elle était de bonne humeur, elle m’a même raconté leur dimanche. J’avoue que j’étais surpris. Le plus souvent, j’ai plutôt à écouter des reproches ou des plaintes.

J’ai appelé une amie. Son mari – ils sont toujours mariés – est un ancien copain. Un vieux « couple » (si on peut encore appeler ça comme ça) d’amis. J’en ai déjà parlé. Je n’ai plus de contact. Il a honte je pense. Je pense qu’il a toujours trompé sa femme. Mais maintenant il vit entre différents « domiciles ».
Ce qui serait bien c’est qu’il laisse enfin sa femme tourner la page. Elle, ne peut pas le faire.
C’est dur de voir quelqu’un se détruire ainsi. C’est une obsession pour elle. En discutant avec elle j’ai compris qu’elle attendait son retour : il n’y a rien à attendre. Il ne reviendra pas. Il repassera de temps en temps mais il ne reviendra pas. En attendant, le temps passe et elle se détruit. Je devrais dire « il » l’a détruit.

J’ai toujours été surpris de voir comment un être pouvait s’attacher à un autre qui le fait souffrir. Je ne juge pas.
Il faut qu’elle sorte de cette relation.
La souffrance n’est pas acceptable, dans le cas présent, c’est une sorte de torture.

mercredi 26 mars 2008

En vrac (bis)

Les ex
J’ai nettoyé mon pc perso. J’ai trouvé plein de photos des ex de la période papillonnage. Et aussi des photos reçues par Internet quand j’étais inscrit sur un site de rencontre. Je me souviens – sans nostalgie – de cette période où je passais des heures devant mon écran à « chatter » pour essayer de trouver l’âme sœur. Je me souviens aussi qu’il était facile d’être séduit par des mots, des idées, mais que souvent l’épreuve de la réception de la photo et de la première communication téléphonique n’étaient pas passées avec succès… Ensuite venait la première rencontre et la précipitation liée au désir de ne pas rester seul.

Boulot
Stupide, plein d’inepties, d’intérêts personnels. Mais je suis payé. Tout de même un peu de mal à rester calme et stoïque devant ce spectacle consternant.
Si je devais trouver une image, ce serait la suivante : devoir rester assis devant la télé à regarder des âneries sans avoir le droit de changer de chaîne. Pas si facile que ça.

Les J.O.
Quand la décision de choisir la Chine pour les J.O. a été prise, le régime en place était le même.
Aujourd’hui on gesticule. On ne propose pas de stopper les activités commerciales, non, on propose de boycotter les activités sportives : trop tard et hypocrite.

Les enfants
Deuxième soirée tous ensemble cette semaine (sauf « grande-majeure »). Ambiance sympa. 3 font un jeu de société, une fait une maison pour les playmo (je crois), la dernière travaille (et s’isole donc… Je comprends, c’est la « grande-ado »).

« Ma-dame »
renonce (temporairement ?) à la recherche d’un appartement pour l’année prochaine : on verra bien. Les résultats des écrits se profilent. Nous y verrons plus clair dans 2 semaines.

Nous 7 (la 8ème c’est grande-ado)
Cette semaine ? La vie simple, reposante, satisfaisante. Celle que l’on voudrait vivre plus souvent. Une impression de réussir quelque chose.

Mon père
80 ans cette semaine. Je suis loin. On fêtera ça. Il faut que l’on fête ça. Le mauvais fils tient au mauvais grand-père, la vie est courte.

Printemps
« C’est le printemps ». On sent comme un frémissement, une éclosion. Je résisterai aux charmes qui s’exposent (et se proposent). Mignonne, nous n’irons pas voir la rose ensemble…Ici homme casé qui connaît la valeur de ce qu’il a.

mercredi 12 mars 2008

"le calme après la tempète" ou "après la pluie..."

La crise et ma réaction ont réveillé les esprits.

Le garçon se montre patient avec sa soeur et je lui ai dit que je voyais bien et que j'appréciais.
Mieux : Ce matin coup de téléphone de mon ex-femme. Elle souhaitait que nous discutions. Je lui ai proposé de le faire tout de suite au téléphone.

Elle pensait, à juste titre, que l'ambiance dégénérait (entre nous). J'ai juste expliqué que pendant 3 ans, je n'avais jamais répondu quand les enfants me rapportaient ce qu'elle leur disait sur moi (pas des compliments bien sûr et toujours au sujet d'événements postérieurs au divorce). Mais que depuis peu, j'avais changé d'attitude.

C'est typiquement ce qu'il ne faut pas faire. C'est destabilisant pour les enfants. Je crois qu'elle a pu s'en rendre compte quand les enfants ont commencé à lui dire : « papa a dit que... ». Nous avons donc convenu d'éviter ce genre de situations. En ce qui me concerne, ceci veut dire que je me comporterai comme je l'ai fait pendant 3 ans : tant qu'il n'y a rien qui mette en danger les enfants d'une façon ou d'une autre, je me garde de tout commentaire. J'écoute – important que les enfants puissent parler et être écouté – mais je ne prends pas parti.

Quand je lui ai dit que c'était elle qui n'arrêtait pas de me critiquer devant les enfants (chez elle et en mon absence), je lui ai fait remarquer que c'était déplaisant et stupide et je lui ai aussi demandé ce qu'elle voulait de plus. Elle n'a pas su me répondre. Au cours de la discussion, est ressorti le fait que c'est moi qui ai décidé, il y a 8 ans, de nous faire habiter dans cette campagne (profonde ? Un peu tout de même !). C'est certain, c'était une bêtise, c'est un trou à rats (désolé pour les indigènes). Mais c'était il y a 8 ans et nous sommes divorcés depuis 3 ans. Elle a refait sa vie, il faut savoir passer à autre chose. Ce qui est aussi « amusant », c'est qu'elle me dit que j'ai maintenant la vie dont je révais : une femme qui ne me casse pas les pieds et me laisse faire ce que je veux. C'est drôle d'avoir besoin de me désigner comme coupable. Car c'est bien cela, elle ne supporte pas ce qu'elle a pu faire.

Comme on peut le voir, un divorce quand on a des enfants n'est jamais soldé. C'est mon intime conviction. Je crois que c'est seulement qu'après que les enfants aient quitté le domicile des parents et se soient installé dans une nouvelle vie, stable (pas un étudiant qui rentre tous les week-ends), que les relations peuvent changer (entre les parents) et en fait disparaître (lentement mais surement). J'imagine bien la situation suivante : un jour, un enfants va manger chez un de ses parents. Et le père (ou la mère) demande : « tu as des nouvelles de ta mère (ou de ton père) ? ». Ils nous restent de la marge.

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J'ai réussi – enfin je crois – à faire accepter à « ma-dame » de prendre en charge une partie de ses frais d'essence. Je lui ai expliqué que ça n'était pas désintéressé. La multiplicité des trajets m'épuisent, réellement. Si parfois, elle peut prendre sa voiture et m'éviter ainsi un détour par chez elle, franchement, ça m'arrange (elle laisse sa voiture là-bas pour économiser – elle est au chômage je le rappelle – car sa voiture consomme dans les 10 l/100 km).

Nous sommes un couple « ma-dame ». Aussi particulière que puisse être notre situation familiale à géométrie variable, nous sommes un couple...

lundi 25 février 2008

En vrac

Je reprends le cours de mes posts plus classiques.
Pas passionnants, mais plus classiques.
J'en profite pour adresser mes plus chaleureuses salutations à une personne qui se reconnaîtra sans mal... ;)
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Remontons dans le temps :
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MON PERE
J'ai profité de mon déplacement pour faire un crochet par chez mon père et l'amener chez nous.
On se rapproche, c'est drôle.
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Il m'appelle plus souvent, je l'appelle plus souvent, plus longtemps.
C'est très simple, c'est extrêmement simple : j'ai peur de le perdre. Je vois ce qui disparaît autour de moi : personnes, lieux. Pas un coup de nostalgie, non. Juste le sentiments que tout passe très vite. Je veux profiter de tout et ne pas me dire : « si j'avais su ». Je sais. Tout le monde sait. Que tout est éphémère. Alors j'entends profiter de ceux qui m'entourent et de ce qui m'entoure.
Sans que cela ne tourne à l'obsession, je soupèse, j'étudie, afin de ne rien manquer. Étant donné que je ne peux rien freiner, je peux juste « savourer » (combien de fois ai-je écrit ce verbe dans ce blog ?) tant que c'est possible.
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ANNIVERSAIRE DANS UNE « NOUVELLE » FAMILLE
Vendredi soir, c'était donc mon anniversaire (merci pour les messages !).
J'ai pu prendre mes enfants (qui étaient chez leur mère) pour la soirée et la nuit. Nous nous sommes retrouvés chez les parents de mon amie (« ma-dame »), avec elle, une de ses soeurs (on est envahi de filles...;-) et leurs enfants, ses parents, mon père et mes enfants.
Ils avaient préparé plein de choses. J'étais un peu géné. J'ai eu des cadeaux d'autres personnes que mes enfants. Ça n'était pas arrivé depuis 3 ans, ça perturberait presque. Un coup à faire retourner une huître dans sa coquille, mais je me suis bien tenu.
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La soirée a été agréable, simple, naturelle. Dans ces moments là, on sent bien que quelque chose de nouveau se construit.
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MON PERE, MON AMIE
Samedi, j'ai re-déposé les enfants chez leur mère, je suis resté avec mon père un moment (jusqu'à ce que « ma-dame » nous rejoigne). Nous ne communiquons pas vraiment. Je crois que nous sommes simplement contents d'être ensemble, ça nous rassure.
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Soirée du samedi et journée du dimanche à 3. C'était la première fois que nous avions cette configuration. « Ma-dame » est épatante. Je ne le dis pas trop fort (même si elle n'écoute pas aux portes et ne lis pas par dessus mon épaule) mais elle a beaucoup de qualités. Une parmi d'autres : elle supporte les manies de mon père (celles d'un Monsieur de 80 ans).
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L'EX-FEMME ET LA GRANDE MAJEURE
Dimanche soir, j'ai raccompagné avec mon amie la « grande-majeure » dans la grande ville.
Pendant le trajet mon amie s'est endormie. Et là, j'ai cru entendre mon ex-femme en entendant la « grande-majeure ». Lamentation sur les revenues de la dite « ex-femme », remarques sur le fait qu'elle fait « tous » les trajets pour les activités des plus jeunes... blablabla.
Je me suis énervé, j'ai remis les choses au point. Elle m'épuise « l'ex », surtout quand parle trop devant ses enfants.
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Le problème de « l'ex » est simple. Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage... Alors elle passe son temps à essayer de justifier ce qu'elle a fait il y a 3 ans. Il faudrait qu'elle passe à l'étape suivante. C'est dingue de chercher à justifier systématiquement ses actes.
Personne ne lui demande ça.
Elle a eu tout ce qu'elle voulait (financièrement et autrement), j'ai aménagé mon activité professionnelle pour assumer la nouvelle situation, je ne la critique pas devant les enfants (bon là, c'était moins vrai, mais je pense que c'était nécessaire !!), je prends financièrement tout à ma charge (n'oublions pas que c'est une garde alternée en théorie...)... et merde !
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Il faut... Je m'en fiche en fait. Je veux juste que les enfants ne soient pas injustes et pas dupes. « Grande-majeure », tu n'es pas bête, regarde avec tes yeux...
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VIGILANCE, TOLERANCE ET COMPREHENSION
Vigilance car plusieurs déplacements prévus avec des samedis et des dimanches inclus. Du coup, un de nos week-ends en célibataires saute. Faire attention à ne pas laisser le boulot tout envahir.
Tolérance et compréhension de « ma-dame ». Nous vivons grâce à mon boulot. Elle le sait et elle sait aussi que je fais de mon mieux pour tout faire coexister, cohabiter.