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samedi 12 octobre 2013

J'sais pas quoi faire

Je tourne, j'attends. Mon pc et ma tablette graphique sur mon bureau. Mon bureau est dans mon bureau (la pièce). Mon bureau à une fenêtre qui donne sur ma chambre. Mon lit est dans ma chambre - normal - et mon amie est dans mon lit - c'est plus rare. Pas de rideaux à la fenêtre de séparation. Je ne peux pas me mettre sur mon pc. Alors j'attends. Mais quand mon amie sera réveillée, je ne pourrai pas non plus me mettre sur mon pc... J'en entends une qui dit : "mets toi sur ton am..." et je lui dis stop !!! On reste correcte, merci.

Il y aura 9 personnes à table ici ce midi. J ai invité la mère des enfants, son mari, leur fille, à nous rejoindre pour l'anniversaire du fils. Seule ma globe-trotteuse sera absente. Il est 8h, ils viennent à midi, je.ne sais.toujours pas ce que je vais faire à manger. Je n'ai d'ailleurs rien acheté. Je ne sais pas quoi Faure en attendant son réveil, je ne sais pas quoi faire à manger, mais je sais que je n'irai pas nager ce matin !!

PS : Je repasse pour les commentaires sur les messages précédents quand j'aurai un pc et que je pourrai l"ouvrir sans risquer l'incident diplomatique :)

vendredi 4 octobre 2013

Une autre émission...

...sur la maladie d'Alzheimer, sur France culture.

Le moins que l'on puisse dire est que l'on ne va pas vers des jours joyeux. Ce n'est pas un mystère, et à part le principal intéressé, tout le monde en est conscient.

Je suis bien convaincu que c'est une forme familiale. C'est évident. Le frère, la sœur, la mère sans doute. Et bien sûr, j'en éprouve une certaine angoisse. Pour moi, mais aussi pour mes enfants. Serai-je assez lucide pour voir arriver le monstre, je n'en suis pas sûr. Pourvu que je trouve la force plus tard... etc.

Je suis un "aidant naturel".
La source des données est indiquées plus bas [1]. Il y en a d'autres.
61% des aidants naturels sont des femmes : Je suis un homme (dragueur ou non, la question reste ouverte, mais là n'est pas le sujet, n'est-ce pas ?).
32% ont entre 35 et 49 ans : c'est limite, mais c'est ça. Je ferai bientôt partie des 30% qui ont entre 50 et 64 ans.

"Leur charge de travail est estimé à plus de 6h par jour pour 70% des conjoints et 50% des enfants".
Nous n'en sommes pas là. Intéressant d'ailleurs d'estimer cette charge.

Je passe 30 minutes le matin pour préparer le repas en semaine plus 15 minutes le vendredi, jour de douche et lessive (je lave séparément les affaires de mon père qui, malgré un grand nombre de lessives, ont conservé l'odeur de son appartement. Plus d'un an après, il reste une odeur spécifique).
30 minutes supplémentaires le soir pour le repas que je ferais sans doute plus "rapide" bien souvent (nous aimions beaucoup les grosses salades mais la dentition de mon père ne lui permet pas d'en manger). Cela ne fait qu'une heure par jour. On peut y ajouter un peu de nettoyage spécifique (les toilettes du haut, "anormalement" sales, 45 min pour une mini pièce), des papiers administratifs (1h par semaine en moyenne) et des rendez-vous chez médicaux (1 jour par mois en moyenne).
Finalement rien de bien grave. Les enfants génèrent la même charge.

Je m'en sors donc bien...

Ce qui est différent, c'est l'incapacité à l'apprentissage. Un enfant apprend et retiens. Pas un malade. Il faut répéter sans cesse. Il faut écrire et mettre le papier bien en vue pour éviter de devoir s'épuiser en répétition.
Un enfant ne raconte pas toujours la même chose. Les mêmes histoires. A tel point que l'on en vient à craindre les mots déclencheurs. Chez nous, il y a "Corse", "Russe", "Casino", "Juif", "Bretagne", "Mercedes" et d'autres. CHacun étant lié à une anecdote précise. Anecdotes qui, soit dit en passant, ne correspondent pas forcément à la réalité, j'ai pu le vérifier, ayant éé présent au moment des faits pour certaines d'entre elles.

Il est fort probable que je pousse un jour la porte d'une association, France Alzheimer [2] probablement.
Il faut que ça murisse.

Il y a aussi l'accueil de jour [3] pour les malades qui permet aussi aux aidants de souffler.
J'y pensais comme un moyen de "stimuler" la mémoire de mon père. Il ne veut pas. "Je suis bien à la maison". Il ne décidera pas. Désolé. Pour l'instant, je repousse, mais ça se fera. Certes, il fait des mots fléchés et des réussites mais cela n'est pas suffisant. Il ne voit personne toute la journée, ne parle à personne, ne sort pas et reste absorbé par la télé.
 De plus, je parle peu. Je suis globalement insatisfait de la tournure qu'a prise ma vie et j'ai du mal à être détendu et loquace. Non, je ne suis pas parfait. Je subis cette situation, c'est claire, inutile de mentir.

"Moi, moi, moi, je, je ,je", sans doute. "Moi, moi, moi, je, je ,je" j'étouffe tout de même un peu parfois. Ne pas oser inviter des amis chez soi, ne pas pouvoir partir serein en week-end, c'est pesant. Définitivement pas ce qu'on attend de la vie à 50 ans (je me vieillis d'une année, c'est pour m'habituer).


Et bien tout cela fait que je n'en finis pas de balancer entre le désir d'être en accord avec mes principes, ma ligne de conduite et l'envie grandissante de goûter à plus de choses, contraires à ma morale.
Car les choses permises finissent par être ennuyantes.

Le salut serait-il dans la transgression ?

Un peu décousu ce post. Mais après tout, qu'elle importance...


[1]  http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-03/maladie_dalzheimer_-_suivi_medical_des_aidants_naturels_-_argumentaire_2010-03-31_15-38-54_749.pdf
[2] http://www.francealzheimer.org/
[3] http://www.plan-alzheimer.gouv.fr/-les-acteurs-du-plan-alzheimer-pres-.html

mardi 1 octobre 2013

les consignes

Les assiettes pour les trois repas où je ne serai pas là sont au frigo et les consignes écrites en gros sur un carton sur la table de la cuisine. Après, c est l'inconnu. Mon père va t il enlever le film de.protection et mettre la cloche, je n en sais rien ? C'est écrit, c'est normalement connu... Je verrai en rentrant car au téléphone il me racontera n importe quoi.

vendredi 23 août 2013

L'air de rien

<C'était moche sa robe !> Finalement, l'air de rien nous sommes vendredi. Amusant comme après 3 semaines de vacances et une seule semaine de travail, cela me procure toujours la même satisfaction !
<Elle ressemble à rien avec ça !>

Pas de sport aujourd'hui et demain pour ménager ma vieille carcasse avant le petit triathlon de dimanche. Pas de sport mais du bricolage...Je répète, je déteste ça <Et t'as vu Mika ? Il est trop beau ce mec> Impératif que j'arrive à finir la chambre de miss-ado qui n'a pas craint d'inviter une copine à dormir hier soir... <J'lai viré de ma liste, c'est une racaille> Il est vrai que le merdier de sa chambre ne la gène pas, pourquoi serait-de différent avec celui de la maison.

Les ados filles de 16 ans... My Gosh... Elles me semblent toutes pareilles. C'est "la même pareille".
Une unique préoccupation, les copains et les copines. <Il es trop cool>Je mens, il y a aussi l'apparence. ça en fait deux. Une préoccupation par hémisphère du cerveau... Taux d'occupation : 100%.
<T'as vu avec qui elle sort !!>
Quand on essaye de discuter d'autre chose, elles écoutent. Enfin, elles attendent que l'on ait fini de parler. <Sa reum, comme elle l'a pourri !!> Parfois la bouche ouverte, comme pour signifier : "de quoi me parle cet extra-terrestre".  Et elles reprennent leur discussion sur... les copains et les copines.
C'est bien l'insouciance mais tout de même ! <T'as vu chez G...ss dans la vitrine ? C'est trop beau ce haut !>

<- Hé les filles ! Vous débarrasserez la table, ça ne devrait pas vous empêcher de continuer votre discussion...
- Quoi ?
- Vous débarrassez la table s'il vous plait.
- Quoi !! Mais je l'ai déjà fait la dernière fois ! C'est toujours moi qui le fait !
- La dernière fois c'était il y a 1 semaine. On a dû manger et débarrasser depuis... Merci.
- J'en ai trop marre de tout faire ici !>

Oui, oui, tout faire pour laisser des traces de ta présence dans toutes les pièces...



mardi 20 août 2013

Tremplin

Certes, ils ne sont pas pas tous là et miss-ado n'a plus de chambre (encore une couche de peinture à mettre sur trois murs et le lino à poser), mais ce paquet de linge propre stagne depuis des semaines pour ne pas dire des mois...


lundi 15 octobre 2012

L'anniversaire

Anniversaire surprise pour le-fils organisée par ma-miss-ado. Quand on sait à quelle point ses deux la se chamaillaient, c'est amusant. Mais c'est surtout le-fils qui a toujours mené la vie dire à la miss. Jalousie maladive.
Ma-miss-ado, via les réseaux sociaux, a contacté et invité ses amis.

Le fils pensait devoir rentrer chez sa mère - l'anniversaire était là-bas - pour garder sa petite sœur.
Lorsque que nous sommes arrivés, le bas de la maison était dans le noir. Quand il a allumé, il a été accueilli par un "joyeux anniversaire" sonore.

Il a été surpris et content. Remerciera-t-il sa soeur ? C'est peut-être beaucoup espérer...

Seconde-majeure était en pleurs au téléphone. Méga coup de blues pendant l'évènement. Elle n'était pas là pour assister à la surprise de son frère. Et puis le coup de blues est passé.

Hier, grande-majeure est rentrée "chez elle". Elle m'envoie un sms -j'exige - quand elle arrive à bon port. Et elle a bien écrit "je suis bien arrivée chez moi". "Chez moi" pas "à l'appart" ou "bien arrivée" tout court.
Elle aime son "chez elle". Elle rentre sereine. Comme c'est agréable et quel chemin parcouru en un peu plus d'an an.

Nous sommes lundi. Il ne me reste que quelques heures pour payer les impôts. Je ne commenterai pas ce matin ce que je pense de la "dépense publique", de la qualité du "service publique", des méthodes, solutions, annonces et reculades du gouvernement. Nous sommes lundi, c'est suffisant à ma mauvaise humeur matinale...

Il faut aussi aller fréquenter, pour une semaine entière, les carriéristes et pédants de l'entreprise. Si l'on rit parfois en voyant les autres tomber, je peux garantir que c'est avec une profonde joie et une grande satisfaction que je les verrais s'étaler. mais il n'y a pas plus de reconnaissance des qualités humaines d'un individu ici qu'ailleurs. Ceux qui ne se remettent jamais en question, n'ont pas de scrupules, vivent plus heureux que les autres, ici comme ailleurs. Ceux qui exploitent s'appauvrissent humainement mais s'enrichissent. La loi du plus fort reste la meilleure...

Tout cela devient difficile à supporter mais bientôt viendra vendredi soir...

vendredi 12 octobre 2012

Et de trois...

Ce soir, nous avons fêté les 18 ans du fils chez sa mère.

Voilà, j'ai 3 enfants majeurs !

Réunion "familiale" originale.
Aînée, mon-ado-fille, le fils, la fille de mon ex-femme était là.

Quatre enfants et deux couples : mon ex-femme et son mari et mon père et moi !!!

vendredi 4 mars 2011

Demain

Demain. Enfin "demain" d'ici et "aujourd'hui" là bas en France, grande aînée sort définitivement du centre. Content mais angoissé, c'est ce que je suis. Sa mère aussi j'imagine. C'est chez elle qu'elle a fait ce qui a nécessité d'aller aux urgences 2 fois.

Et moi, je suis loin. Demain soir à New York, dimanche soir dans une autre état* (pas d'esprit, état géographique, bien que les deux ne soient pas incompatibles).

Je suis maintenant 100% propriètaire de notre ancien nid communautaire. C'est arrivé il y a peu quand le notaire et ma-dame ont été payés. Voilà mon compte plus léger de quelques dizaines de milliers d'euros (qu'il n'avait pas il y a quelques semaines. Le passage sur le compte a été rapide, mais j'aimais bien cette somme rondelette...). Il faut que je calcule les impôts que je vais payer... 32% supplémentaires des taxes foncière et d'habitation. Plus 33% de la taxe d'habitation de l'appartement des filles que le copain à déserté. On ne devrait pas toujours parler et penser à l'argent. On devrait en avoir suffisamment pour l'oublier...


*"tes états d'âme sont pour moi Eric, comme les Etats d'Amériques...". Mais comment s'appelait ce groupe !

jeudi 6 janvier 2011

C’est vrai que je laisse un peu tomber ce journal en ce moment.

Il faut avancer par étapes.

FIN DE LA COMMUNAUTÉ :

Nous n’habiterons plus ensemble, c’est décidé et presque signé. Ma-dame cherche un appartement et moi l’équivalent en monnaie sonnante et trébuchante de sa part de la maison. Car j’ai décidé de garder la maison.

Je n’en éprouve aucune tristesse pas plus que je ne me sens coupable. Ça ne marche pas, c’est fini, c’est très simple. J’ai même une certaine hâte à me retrouver seul avec mes enfants.

Nous ne nous séparons pas –enfin par pour l’instant (tout dépend des propositions que je pourrais avoir , je sais, c’est méchant mais écrivez toujours au blog qui transmettra, on ne sait jamais) , nous séparons nos lieux de vie.

UN APPARTEMENT POUR MON PÈRE :

Il aura une chambre chez MOI mais il souhaite, tant qu’il le peut, avoir un peu d’indépendance. Il accepte donc de venir dans notre ville de province mais n’habitera pas en permanence avec nous. Nous passerons des jours de semaine, des week-ends, des vacances ensemble sous le même toi mais il aura sa garçonnière.

MON AÎNÉE :

Le séjour à l’hôpital continue, le traitement aussi. Elle a eu une permission pour le nouvel an qu’elle a passé avec sa sœur et des amis. Elle a passé une très agréable soirée et m’a avoué s’amuser par message le soir même. Quel soulagement. Et si les médicaments ont des effets indésirables – baisses de tension entrainant parfois la chute – elle se sent moins oppressée par ses problèmes et obsessions.

LES AUTRES :

Mes autres enfants qui ne sont pas un bloc à identité unique, mais actuellement ils sont « les autres ». Ils sont contents de cette fin de cohabitation. C’est parfait. Ils visitent leur sœur régulièrement et restent en contact par sms le reste du temps. Nous parlons de la façon dont nous allons aménager la maison quand nous serons entre NOUS.

BOULOT :

L’année sera dure. Environnementss externe et interne défavorables. Encore des coupes et des licenciements à craindre. Inutile d’y réfléchir, ça ne changera rien. Mon chef – qui est de l’autre côté de l’atlantique - a bien failli sauter. Il a sauvé sa tête. Ça m’arrange, on s’entend bien.

DIVERS :

Il y a longtemps que je disais à mes amis qu’il était surprenant qu’il n’y ait plus que du terrorisme religieux ou maffieux en Europe. Le terrorisme d’extrême gauche des années 70 avait disparu. Il revient. Ça ne m’étonne pas (je n’ai pas dit que je m’en réjouissais, bien sûr que non). Il y a tout de même une forte pression sur les citoyens. Non, nous ne sommes pas sortis de la crise.

VŒUX :

ET à tous ceux qui passent par là et à qui je n’ai pas écrit (je sais, je suis désolé !), je présente mes meilleurs vœux pour cette année 2011.


lundi 15 novembre 2010

4 jours

4 jours à Paris, 2 couples d’amis, 4 membres de famille, 2 musées, 6 repas, 3 bouteilles de vin, 3 g de paracétamol (pas liés à l’élément précédent dans la liste), 3 nuits dont une tout habillé, 30 cigarettes fumées passivement, 2 pleins d’essence, 3 parkings souterrains, un essuie-glace hors service, des produits asiatiques, un très gros excès de vitesse, mon père, des embouteillages, de l’émotion, de la tristesse, de la joie, le nez bouché, la queue à la billetterie automatique, une barbe de 4 jours, des taches de graisse, une femme heureuse

samedi 30 octobre 2010

Sursis

Longues discussions.

Elle se sent délaissée. A-t-elle tord dans le fond ? Non, je ne crois pas. Elle est délaissée. Elle était délaissée elle qui montre si peu de sentiments, elle pour qui dire je t’aime est une épreuve. Elle était délaissée. Elle ne l’est plus.


Nous n’avons pas fait venir l’agence. Pas encore. Nous avons préféré nous donner une deuxième chance. Nous sommes en sursis. Mais avant de se donner une chance, il faut identifier les problèmes. Il faut comparer les points de vue. Il faut parler et écouter.


De nos discussions ressortent plusieurs choses.

  1. Nous n’aimons pas vivre avec les enfants de l’autre. Ce n’est pas naturel. C’est énervant. Il faut minimiser notre temps de présence avec eux. Il faut accepter qu’ils ne correspondent pas à nos critères, qu’ils ne suivent pas nos règles – celles qui ne sont pas communes mais éducationnelles, familiales – il faut ne pas prêter d’intérêts à cela. Ce sont les problèmes de l’autre. Inutile et suicidaire d’avoir les grandes et ma-dame ensemble. Qu’elles se croisent oui, mais qu’elles ne partagent que le moins de choses possibles. J’irai dormir chez elles, et quand elles viendront et ma-dame partira chez ses parents ou ses sœurs et tout ira bien. Cette tension est invivable, insupportable.
  2. Nous ne passons pratiquement pas de temps ensemble, tous les deux, seuls. Il faut être plus ferme sur ce point. Il est impératif de nous ménager des périodes de couples.
  3. Et si par hasard c’est le cas, nous ne faisons rien. Un plateau repas puis chacun à ses activités. La fausse impression de se reposer n’est que de l’ennui. Si nous voulons, nous pouvons sauver notre couple. Mais il faut pour cela aller contre ce désir de repos, se besoin de souffler quand les enfants sont partis. Aller contre notre tendance au « pantouflage ». Nous devons sortir plus, pour presque rien. Nos week-ends et certaines de nos soirées sans enfants doivent se passer hors de la maison. Et je retrouve là un problème passé : je suis souvent dehors, je peux rester chez moi quand je rentre. Mais elle ne quitte pas cette maison. Elle y travaille, elle s’y étouffe. Je m'y repose, j'y dessine...
  4. Nos problèmes financiers ne sont pas pires que ceux des autres. Loin de là. A partir de décembre, nous devrions pouvoir assainir nos finances. Il n’y aura plus de vacances tous ensembles. C’est une dépense inutile qui n’apporte aucune sérénité. La promiscuité augmentée n’est que source de conflit. Ce sera une économie. Je ne sais pas comment je vais payer la fin des impôts (que c'est beau la solidarité) et ce que nous allons faire pour le fuel mais ferons normalement face.
  5. Je considère que si nous ne vivons pas ensemble, nous nous quitterons, petit à petit. Je lui ai dit, sans que cela puisse être interprété comme du chantage. De manque de courage en fatigue pour nous déplacer chez l’autre, nous finirons par nous perdre. Et sans pouvoir lui dire, je sais que je la quitterai le premier. Elle a compris, elle a pleuré. Ce n’est pas ce qu’elle veut.
  6. Notre cadre de vie doit être amélioré. Trop de choses bancales et moches dans cette maison.

Je reviens lentement. Il y aurait temps à écrire.

Vraiment désolé de ne pas poster de réponse à vos témoignages et marques de sympathie.

mardi 26 octobre 2010

Valises

Non, celles d'un déplacement.
Will be back soon... si je ne gèle pas, fait froid où je vais.

Ici on discute, on mesure, on réfléchit, on analyse, on pleure (pas moi), on rigole (moi aussi), on se déchire, on se rabiboche, on se rapproche, on se tourne le dos, on règle des comptes, on fait les comptes, on pèse les mots, on se balance des vérités...

Pas eu envie d'écrire ces derniers temps.

dimanche 14 mars 2010

un simple objet

Je pars demain très tôt pour 15 jours. 3 avions et l'espoir d'avoir un peu plus chaud. Un tout petit peu plus chaud, mais ce sera bien. Mais ce sont 15 jours de réunion qui m'attendent, pas des plages ou des lacs.

Bonne engueulade avec la mère des mes enfants ce soir. Comme d’hab, mon fils avait oublié une partie de ces affaires chez moi. Nous l’avons constaté en arrivant chez elle. Elle s’est transformée en furie en criant presque « qu’il fallait que ma-dame rapporte ça dans la semaine », que « ma-dame ne faisait jamais rien pour mes enfants », « qu’il fallait que j’ouvre les yeux sur son égoïsme », que « j’étais trop bon et que ça rime avec trop con… ».
En fait je ne dis plus rien. C’est inutile. ça a continué au téléphone.

A 21h, j’ai donc refait l’aller-retour pour déposer l’objet oublié. La paix n'a pas de prix. Mon fils - le coupable victime - est sorti. Je lui ai expliqué brièvement par la fenêtre de la voiture puis plus longuement sur son portable, calmement, qu’il comprenait maintenant pourquoi je tenais à ce qu’il se fasse une liste pour ne rien oublier… Il en a convenu.
J’ai été obligé d’expliquer à sa sœur aussi qu’il ne fallait pas qu’elle se laisse abusée par les propos exagérés de sa mère et de ses sœurs (qui ne peuvent pas sentir ma-dame).

Leur mère m’a aussi expliqué que son mari faisait ci et ça et encore ça pour « mes enfants ». Certes, je n’ai pas à me plaindre, mais je ne me souviens pas qu’il ait fait un aller-retour pour apporter des affaires oubliées. Mais c’est normal, car c’est moi qui ai déménagé « loin » - 20 à 30 minutes en voiture – et c’est donc à moi de faire tous les voyages. Suis-je bête !

Un jour en m’enterrera et ce jour là, il faudra marquer sur ma tombe : « ci-git un égoïste qui s’ignorait ».

mercredi 3 mars 2010

Nous n'irons plus jamais, le ski c'est fini

Mer…credi !

Le temps manque pour raconter.

D’abord les vacances.
Nos dernières – et premières - vacances au ski. Sans intérêt. Il faut être réellement fana pour se lever tôt pour être sur les pistes à 9h00 et y rester jusqu’à 17h00.
Manque de chance, ce n’est pas notre cas !

Et puis, quatre préados et ados dans la même chambre pendant six jours, c’est de l’inconscience !
Non de la bêtise. Là, j’ai vraiment réalisé que nous avions quatre enfants de 10 à 15 ans dans notre « foyer ». La neige, ça énerve, la promiscuité, ça énerve et le ski ça fatigue. Et la fatigue ? Ça énerve aussi !!

Et puis, pour être bassement matérialiste, 205 euros de forfait par jour, ça m’a… gratouillé, irrité. Nous n’avons pas d’accent nouveau riche russe alors la somme est importante.

Nous ne nous sommes pas même offert une pizza : à 13,50€ la pizza à emporter, nous avons préféré attendre notre retour.

EN résumé : mauvaise neige malgré les chutes (de neige, pas de ski…), mauvais temps, rythme fatiguant, ambiance électrique, frais importants, tout cela nous a conduit à décider que c’était la dernière fois !

Et pour finir en beauté les vacances, nous sommes rentrés avec un jour d’avance pour faire profiter les enfants d’une grasse matinée dominicale. Hors, j’avais dit à mes ainées que nous ne pourrions pas fêter mon anniversaire le week-end dernier car nous ne rentrions que le dimanche. Deuxième majeure apprenant que nous serions de retour finalement le samedi soir me passa par téléphone un savon dont les haut-parleurs de la voiture se souviennent encore.
Il faut ajouter que grande majeure était à la maison car elle avait invité des amis le vendredi soir. Accueil as très chaleureux à notre arrivée : elle a pensé que je voulais la surveiller. Si elle avait été un garçon, elle m’aurait traité de père castrateur. Mais comme c’est une fille, elle m’a juste considéré comme emmerdeur.

Après quelques discussions, nous nous sommes finalement retrouvés tous les 8 à la maison dimanche matin, vers 10h00…

Je crois que cela a commencé par le fait que ma-dame aspirait le salon que grande majeure prétendait avoir nettoyé…

En tout cas, la crise a éclaté : filles à bout de nerf, criant, pleurant pour l’une d’elle, critiquant ma-dame, mes choix, notre vie, je ne savais plus quoi faire.
J’ai essayé de calmer tout ça comme j’ai pu, sans grand succès. Je suis remonté à l’étage pour voir si je trouvais le courage de parler à ma-dame, mais arrivé à l’étage, je n’en avais ni la force ni l’envie.

Ma-dame a alors décidé de descendre…

D’abord, le ton est monté. Le ton de tout le monde. J’étais en haut et mon ado_fille montait me glisser des messages : ça parle fort.
Puis le message fut : ça c’est calmé.

Toujours affalé sur une chaise dans la cuisine, j’ai vu ma-dame apparaître. Pas de trace de coups. Pas de trace de larmes. Pas de tremblements.

Résultat des courses : les trois dames ont défini que nous ne faisions pas assez de choses ensemble et qu’il n’y avait pas assez de mélange de famille. Nous ions tous à Disnait (…) pour souder le groupe, les filles de madame iront passer une journée avec mes deux grandes, je devrai faire quelque chose avec ses deux filles et mes enfants devront trouver une activité avec ma-dame (pour les filles, je sais, c’est facile, c’est shopping…).
Et le repas c’est bien passé.

Depuis, j’ai mangé un soir avec mes deux majeures dans leur ville universitaire car elles se trouvaient un peu « abandonné » de leur père, trop occupé par ma-dame et ses filles. Adorable soirée.

Je vais partir 3 semaines en déplacement, nous allons essayer de garder le cap !

samedi 20 février 2010

Vacances

Voila, l’ancienne cuisine chambre de deuxième majeure a été entièrement refaite et est devenue, depuis ce soir, la chambre de miss ado.
C’est deuxième majeure qui a offert à miss ado de changer de chambre.

D’ailleurs, deuxième majeure ne vient plus chez moi : elle est très susceptible et ma-dame n’est pas toujours très, comment dire, « fine » dans ses commentaires. Elle a eu – je crois - le tord de critiquer l’attitude de première majeure qui ne fait pas grand-chose à la maison (mais n’invite personne et n’est pas bruyante). C’était sans compter sur la solidarité qui lie mes enfants quand il s’agit de faire front. En fait, je ne suis pas sûr des raisons exactes. Elle n’apprécie pas ma-dame, ses filles et leur éducation, c’est tout.

Il est très clair que je dois passer plus de temps, seul avec tous mes enfants. Ils le demandent. Grande-aînée (première majeure) souhaite que je passe à la grande ville locale où elles sont à la fac pour que nous mangions tous les 3 ensemble. Ce sera avec plaisir, grand immense plaisir.

J’ai donc trois de mes enfants ce soir, ce qui n’est déjà pas mal ! (On tendance à me manquer ces petites bestioles !)

Miss ado a donc maintenant une chambre aussi grande que l’aînée des filles de ma-dame. C’est important. On imagine pas à quel point c’est important…

Me reste à réinstaller la chambre de deuxième majeure, « au cas ou ». « Au cas ou » elle viendrait quand nous fêterons mon anniversaire, avec plus d’une semaine de retard, dans un peu plus d’une semaine (ce qui prouve à quel point le moment qui me fera être plus près des 50 ans que des 40 est proche… merde !).

Dimanche nous partirons en vacances avec les plus jeunes. J’ai pris une semaine de congés. J’ose à peine avouer combien de jours j’ai cumulé (retard des années précédentes, « ancienneté », …). La société ne paye pas les congés non pris. Alors, même s’il s’en perd, il en reste toujours qui s’accumulent, s’empilent, se figent dans une case d’un relevé.
Je pourrais prendre autant de semaines qu’il y a de mois dans une année… je pourrais être en congés 23% de cette année.

Ça me laisse… indifférent ! Car je ne le serai pas !!

mercredi 10 février 2010

Poubelle ravie.

Il me semble qu'il y a longtemps que je n'ai pas râlé...

VITE, VITE, "poubelle ravie" a commencé !!! Et c'est comme ça tous les mercredis soir. Les filles de ma-dame rentrent du sport à 20h15 - 20h20. Et c'est l'horreur, parce que "poubelle ravie" commence à 20h10 !! Et c'est donc cavalcade dans les escaliers, manteaux jetés plus qu'accrochés, chaussures balancées. Puis, tout à coup, le silence se fait. Le silence ou presque. Des sons sourds parviennent de l’étage, comme une rumeur. Car seule la télé a le droit de faire du bruit à cette heure là. La télé qui dicte sa loi. Le public, les cerveaux sont absorbés. Ne restent que des enveloppes charnelles, des fantômes, posés sur le canapé.

"Le fiel est au-dedans de moi", extrait :

"My Gosh, my Gosh, plus de vie là,
Simpliste et vérolée.
Cette stupide rumeur-là
Vient de la télé."

jeudi 4 février 2010

Une sorte d’équilibre.

C’est établi ainsi : quand mes enfants sont là, je dors en bas avec eux. Ma-dame reste en haut avec ses filles. Ce qui nous donne un peu l’impression de vivre chacun dans un appartement avec nos enfants. Nous faisons à nouveau chambre commune quand les miens ne sont pas là (du moins les plus jeunes).
Nous prenons notre repas du soir ensemble mais quand vient l’heure de la niaiserie télévisuelle, mes enfants et moi descendons rejoindre nos appartements. Ils sont généralement dans leur chambre et moi dans mon bureau. A 21h30, ils doivent être au lit. Vers 22h00 je commence à me dire que je vais arrêter de travailler pour finalement me coucher vers 23h00 (sauf quand je tombe de fatigue avant. Il m’arrive de m’écrouler à 21h30, ce que je déteste car c’est un réveil vers 3h30 – 4h30 assuré).
L’avantage d’être en bas avec eux, c’est que je peux m’assurer qu’ils lisent tranquillement puis éteignent et dorment. Dorment ou restent sagement couchés mais ne sont en tout cas pas debout ou avec une console de jeux…

Le matin, je me lève à 6h00 au plus tard. C’est la seule solution qui me permette de me préparer, de mettre la table, de sortir les céréales, pains, jus de fruit, lait et autres ingrédients du petit déjeuner et de vieller à ce que tout le monde (je surveille surtout les miens) tienne le rythme pour partir à 7h40 (le garçon a une fâcheuse tendance à rester coincé sous la douche).

Nous déposons les filles de ma-dame vers 7h50 puis roulons vers le collège pour arriver vers 8h10. Ce qui nous laisse le temps de passer éventuellement chez leur mère pour récupérer le sac de sport ou le cahier oublié.

En fin de journée, j’essaye autant que possible de ne pas quitter le bureau trop tard pour les récupérer avant 18h30 (je place les conférences téléphoniques que j’ai au moins 2 fois par semaine, le soir, pas avant 19h00 : Le décalage horaire a du bon parfois…). A 19h00, nous sommes de retour à la maison, nous mangeons – ou je m’isole dans le bureau et mange seul plus tard - et le cycle reprend.

La régularité est monotone mais bien plus facile à gérer. Je crois que je n’ai plus le courage d'affronter trop d’imprévus. Je vieillis.

J’essaye aussi de solliciter leur mère le moins possible et de faire en sorte que « mes » semaines soient réellement « mes » semaines, ce qui me complique passablement la tâche. J’ai beau organiser ma vie professionnelle pour la rendre la plus compatible possible avec ma vie privée (et non pas le contraire comme je serais naturellement tenté de le faire et comme je le faisais sans doute avant…), elle déborde régulièrement du cadre que je lui ai fixé. Par exemple, si j’ai des clients à l’entreprise et qu’ils faut les inviter à diner, je les dépose à leur hôtel sous la fausse excuse qu’ils souhaitent sans doute se reposer un peu avant le repas, file récupérer les enfants, les dépose à la maison et retourne diner. Ceci m’amène à faire 1h de voiture mais je n’ai pas à demander à leur mère de les garder « exceptionnellement ».

A me lire, on pourrait croire que je passe mon temps à courir. Ce n’est pas tout à fait cela. C’est l’enchaînement des choses qui est très rapide. Il faut sans arrêt passer d’une activité à une autre et réduire toutes les transitions, que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle.

Les semaines sans la garde sont plus calmes .Je travaille 30 à 40% de mon temps de mon domicile. Et même si je me lève tôt, je n’ai pas à surveiller ma montre afin de déposer tout le monde à l’heure au collège, ce qui est un soulagement extraordinaire.

L’année 2009 a été assez pauvre en déplacement. Je ne sais pas ce que sera 2010. A priori rien avant mars ou je partirai une douzaine de jours ouvrés et deux week-ends.

Il y a donc une sorte d’équilibre. Par conséquent, pas grand-chose à raconter.

dimanche 20 décembre 2009

Pas simple

Comme tout serait simple si je ne l’aimais pas…
Comme tout serait simple si elle ne m’aimait pas…
Mais ce n’est pas le cas. Alors comment faire pour supporter cette cohabitation, ce petit bout d’enfer ?
Nous réfléchissons…

jeudi 10 décembre 2009

Fuites, fuite.

Pas beaucoup de nouvelles car l’ambiance est assez terne, comme le temps.

Nous nous retrouvons dans le même bateau – la maison – sans plus être convaincus d’avoir fait le bon choix. La nostalgie de la période où nous étions seuls avec nos enfants nous envahit.
Le ciment, ce n’est plus l’amour, c’est la maison. La complexité d’une vente et d’une recherche d’un autre logement nous maintient au même endroit
Nous n’arrivons pas à nous faire aux enfants de l’autre, nous n’arrivons pas à nous faire à l’éducation des enfants de l’autre.

Les sujets de discorde se multiplient, le navire prend l’eau.

Certes, nous nous aimons. Mais nous ne nous aimons pas dans notre rôle de parents, chacun des siens. Il est impossible de faire abstraction de la relation que l’autre a avec ses enfants. Il est impossible de ne pas surveiller que nos propres enfants ne soient pas lésés par rapport à ceux de l’autre. Il est difficile d’être juste car on ne trouve pas l’autre juste. J’aime la femme, pas la mère, pas la belle-mère. Elle aime l’homme, pas le père, pas le beau-père.

Il resterait tant d’années à passer ainsi que la tâche semble impossible. Comment trouver la patience, le courage ?

Et que faire ? Prendre le large et fuir plus loin ? Et mes enfants ? Ils ne peuvent pas me suivre, enfin pas les plus jeunes.
Vendre ? Emprunter encore ? Je ne sais pas. Il faut que je décide.