samedi 28 février 2015

H E L L O W O R L D of illusion


Quelques  semaines de sites de rencontre.

Quelques contacts. Aucun dans le monde réel.

Des profils sans photos, des discussions agréables souvent.  


Beaucoup de femmes plus âgées (5 à 8 ans de plus que moi), ce qui n’est pas en soi un problème,  même si je dois avouer que je suis plutôt attiré par les femmes plus jeunes. C’est ainsi. Inutile de se mentir. Mais c’est le charme ressenti qui guidera mon choix. Ça et les perspectives d’entende réciproque.

 

« Natacha », 45 ans, 2 enfants, à 20 km. Nous avons beaucoup « chaté ».
Evidemment nous avons trouvé que nos caractères étaient compatibles. C’est une particularité de ces sites. Lorsque l’on discute, on se rend compte que l’on pourrait s’entendre avec beaucoup de monde. Et plus on discute, plus on est « séduit ».

 

« Bleu », 41 ans, dans la même ville. Nage beaucoup, faisait partie d’un club de natation étant plus jeune. Un intérêt commun pour le sport et les choses simples.

 

Puis, un jour, des photos qui ne révèlent aucune attirance particulière. Une certaine déception, une frustration. Et devoir le dire à l'autre c’est assez désagréable.

 

« Barbara », 41 ans, 37 km. Elle m’a contacté car mes photos lui ont plu. Très sympathique. Très simple. Un joli sourire. Grande, mince, brune. Mais 37 km… Comment imaginer une relation avec des emplois du temps chargés ? Ne se voir que le week-end ? Peut-être même un week-end sur deux ? Non, je connais déjà. Alors nous communiquons. Comme des vieux amis.

 

« Florence », 56 ans, 80 km, mince, cultivée, élégante, "sobrement" élégante. Elle n’avait pas de photo. Je lui avais dit quand elle m’avait contacté une première fois qu’elle était trop loin. Elle m’a recontacté. Elle est tenace et audacieuse.  Elle voulait absolument m’envoyer une photo et me parler. « Je suis très séduisant et mon annonce correspond à ce qu’elle attend ».  Je doute que la photo qua j’ai reçu ne « date que d’un an ». Sa voix, ce léger tremblement parfois, semble aussi indiquer un âge différent, plus important. Il faudra que je lui dise lundi que je préfère ne pas donner suite. Etre sincère mais correct, diplomate. Expliquer la distance… 80 km, c'est ingérable.

 

Les choses se font à l’envers avec ses sites. Et il est incroyable de découvrir à quel point une proximité, une confiance, une séduction se créent quand on communique sans s’être vu. C’est très surprenant. Cela vient sans doute aussi de mon caractère.  Le contact s’établit assez rapidement.

On peut tomber amoureux d’un être immatériel. Je pense à ces correspondances d’avant l’image et les communications électroniques. C’est très dangereux cette progression dans l’imaginaire car l’arrivée du réel, par une image, une voix,  une rencontre, vient briser violemment le rêve.

 

La jeune sportive m’écrit toujours. Parfois sans raison ou pour un motif qui ne me parait pas justifié : "je voulais te demander...". Mais pourquoi le demander à moi ?  Je réponds, nous plaisantons. Elle m’aime bien, c’est évident. Elle me taquine sur mon âge. Je fais la même chose. Elle est toujours avec son copain. Ils me semblent se voir assez peu pour deux jeunes célibataires sans enfant. Sait-elle qu’elle finit par me troubler ? Mais il n’y a rien à tenter car rien à construire. Une jeune femme m’aime bien. Elle n’attend rien d’autre qu’un partage d’activités sportives et d’échanges de bonne humeur par messagerie. Mais c’est troublant une jeune femme séduisante.  Le vieux mâle y voit ce qu’il a perdu, sa jeunesse, sa fraicheur. Il y voit aussi une vie à bâtir, une famille à créer, des projets à faire. Il y voit aussi un corps jeune, ferme, que le temps n’a pas marqué, séduisant. J'en arrive à me dire que si j'avais son âge ou presque que son âge, elle aurait été prête à se laisser séduire.  Non, je ne repasserai pas par mes 30 ans...

 

Concert puis pub où jouait un groupe hier soir. Du coup j’ai manqué l’entrainement de ce matin. Plus l’habitude de rentrer à plus de 2h du matin. Pas de mal au cœur car je ne bois toujours pas. Plus de trois ans maintenant. Mais les oreilles qui sifflent encore un peu. Bon sang que c’est fort.

 

Je flotte. Dans un état intermédiaire. Parfois je monte, je respire à plein poumon, j’emmagasine des images agréables et puis parfois je me cogne en heurtant le sol. Comme si la lumière s’était éteinte rapidement.

dimanche 15 février 2015

Elle est comment cette pomme ?



Il était petit et rondouillard, jovial. Pas gros, mais avec un ventre qui tirait sur sa chemise blanche, sortait de son costume noir et sur lequel était posé une cravate rouge  La cinquantaine, certainement. Un visage rond, un petit nez, un peu rond aussi, des pommettes un peu rouges, de celles de ceux qui boivent plus que nécessaire. Une calvitie qu'il cachait avec des mèches tirées de la couronne et plaquées sur le sommet du crâne.


J’ai pensé à une caricature de représentant de commerce.


 


Il marchait dans la galerie marchande du supermarché.


 


Ces pas étaient petits, rapides. J’imagine qu’il avait aussi des petits pieds.


Il tenait une bouteille de champagne.


 


Avec lui se trouvait une grande fille noire, plus jeune, avec des formes généreuses qu’une robe noire en coton, très moulante révélait  volontairement. Sa taille était serrée par une ceinture rouge. Du même rouge que celui de la cravate du petit rondouillard. Elle avait de hauts talons et des semelles compensées qui lui donnaient une démarche absolument pas naturelle et un peu ridicule. Comme quand on marche sur la pointe des pieds, pieds nus. Elle tanguait et semblait chercher son équilibre à chaque pas.


 


Sa robe était  fendue d’un côté, bien plus haut que la cuisse, à tel point que l’on était presque étonné ne pas apercevoir, au départ de la fente, sa culotte.


 


Bien que longue, arrivant juste au- dessus de la cheville, la robe remontait sur ses hanches, lui imposant, en plus des efforts développés pour avancer sur ses échasses, de la tirer vers le bas, à droite, puis à gauche, puis à droite, puis à gauche..


 


En début d’après-midi, la galerie commence à se remplir à nouveau. Mais elle n’était pas assez pleine pour que ce couple improbable puisse passer inaperçu. Lui ne le cherchait pas à priori. Il semblait se pavaner. Il regardait à droite et à gauche, probablement convaincu de faire des envieux.


 


J’ai pensé qu’il ne fallait pas juger. Ne pas se demander ce qu’ils faisaient ensemble.  Etaient-ils ensemble d’ailleurs ? Il marchait côte à côte, c’est tout. Le reste ne pouvait être qu’interprétation. Mais j’ai éprouvé un peu de pitié pour ce petit personnage.  Car manifestement, il était très fier de se promener avec cette fille dont la tenue et la démarche me semblaient plutôt vulgaires.


Après tout quelle importance ? S’il était heureux. Et même s’ils étaient ensemble et qu’elle ne le soit que par intérêt et non par amour, quelle importance ?


 


Finalement, ce qui est important, c’est d’être heureux, d’éprouver une satisfaction à l’instant que l’on vit. Etre aveugle. Caché aussi car c’est bien souvent le regard des autres qui introduit le doute.


Le seul problème, c’est quand la conception que l’on a de la situation change. Quand le rêve se brise. Quand ce que l’on avait pas su ou pas voulu voir se révèle. On peut accepter les faits en se disant que l’on an a bien profité. Car après tout c’est vrai. Et peu importe le jeu que jouait l’autre, sa duplicité. Mais cela ne vaut que si l’on n’a rien perdu. Car sinon, je crois que l’on chute vertigineusement.


 


Il me semble qu’il faut, soit ne pas perdre ses illusions – si l’on a peur d’en souffrir, sinon, que vogue la galère, on écopera quand elle prendra l’eau - soit ne pas se leurrer.


Dans le premier cas, je ne vois pas comment ne pas être perturbé ? J’ai l’image d’une lumière qui s’éteint d’un coup. Si l’on sait que l’on sera perturbé, atteint, affaibli par cette perte et qu’on ne le souhaite pas, que l’on ne veut pas devoir la combattre et s’en relever, il faut refuser l’illusion.


Et donc voir les choses telles qu’elles sont vraiment, de façon factuelle. Mais est-ce seulement  possible ? Tout n’est qu’interprétation ! On peut essayer de rester lucide, froid et se dire que l’on ne voit qu’une partie des éléments.  Mais que faire dans ce cas ? Que juger ?


Je vois une pomme. Je n’en vois qu’une moitié. Cette face est rouge et lisse, elle est bien mûre. Mais il m’est impossible de voir l’autre côté. Si je juge la pomme sur ce que j’en vois, elle est bonne à manger.


Mais qu’en est-il de l’autre face ? Elle peut-être aussi belle que celle que j’aperçois, ou complètement pourrie.


Que dois-je faire ? Je croque dans la pomme en me basant sur ce que je vois ou je la laisse car je ne le vois que partiellement ? Déjà, j’imagine qu’elle peut être à moitié pourrie. Je considère donc que les faits apparents ne sont pas suffisants pour décider de mon action.


 


Je ne mange pas la pomme ou je croque dedans en acceptant de devoir en recracher les morceaux ?


 

samedi 14 février 2015

Une semaine banale


Dimanche pluvieux et venteux
Pourquoi faut-il qu’il fasse beau la semaine et moche le week-end ? J’aurais bien voulu faire du vélo. Du vélo de route. Sous la pluie ou sur route bien mouillée c’est de l’équilibrisme.

Allez directement à la case prison…
… ne passez pas par la case départ. Non, ce n’est pas un nouveau départ. Troisième période de ma vie où je me retrouve sur un site de rencontre donc. La première fois, j’étais plus près d’une grande ville. Une très grande ville. Elle est maintenant trop loin de cette ville de province où j’évolue.


El c’est impressionnant comme le nombre d’inscrits est différent. Je ne suis pas sûr qu’il soit en rapport avec le nombre d’habitants. Comme si la proportion de célibataires était plus importante dans les grandes agglomérations.


145.854.702 inscrits… dont beaucoup de fantômes
L’arnaque du nombre d’inscrits : D’abord, il y a les inscrits qui ne viennent plus depuis des lustres. Sont-ils tous morts ? Quel est l’intérêt de garder un compte (et sa photo bien souvent) sur un site que l’on ne fréquente plus ? A chaque fois que j’en suis sorti (c’est-à-dire deux fois), j’ai vidé et supprimé mon profil. Quels sont ces fantômes ?


Et puis, il y a ceux qui sont inscrits mais qui n’ont accès à rien car ils n’ont pas payé. Quel est l’intérêt là aussi ? Ils ne peuvent pas lire vos messages et ne peuvent pas y répondre… Sont-ils intéressés par un score quelconque, comme le nombre de visites sur leur « fiche » ? Ou bien pensaient-ils, pauvres naïfs que tout était gratuit ? L’information est pourtant disponible. Et beaucoup viennent chaque jour. Pour faire quoi ? Rêver un regardant des fiches ? Encore une race de fantômes.


La nouvelle collègue
Mais je dis non. Non, non, pas une collègue. J’ai déjà expliqué pourquoi. J’adore son visage. Et pourtant ce n’est pas une poupée. Un nez fort mais un ensemble tout à fait charmant. Un visage très lumineux.  Et des yeux noirs. Par contre, je suis moins convaincu par la tenue et surtout les chaussures. La tenue est standard (pantalon, pull) mais l’harmonie des couleurs est une composition très « personnelle ». Et puis les chaussures sont des ces modèles à semelle compensées et à talon dont je ne raffole pas.  Quel âge a-t-elle ? Je ne sais pas, une petite trentaine  à tout casser.  J’ai mangé avec elle au réfectoire, avec d’autres collègues, peu avant la reprise, quand tout le monde est parti. Elle rit de mes plaisanteries. C’est une bonne chose. C’est un minimum. Dans un autre contexte, peut-être que j’aurais tenté ma chance. Mais non, pas une collègue. Un joli sourire et des lèvres charnues.

La jeune sportive
Nous communiquons moins. C’est mieux ainsi. Je suis maintenant célibataire, cela change les choses, au moins pour moi. Elle est jeune mais c’est une jolie femme. Et même vieillissant, je suis un homme. Je réponds, nous échangeons quelques bêtises  et puis c’est tout. Plus de journées entières à « textoter ».

Course à pied
Hier, j’ai couru une heure à l’heure du repas autour du bureau (encore un avantage de la campagne : Perdu dans les champs en 2 minutes). J’ai couru et puis je me suis arrêté deux fois. Pour regarder les arbres, la rivière, les collines, les champs. Pas de bruit, pas de mouvement, personne. Un paysage modelé par l’homme mais sans homme. Très curieux ce que provoque cet isolement (tout relatif). Une grande mélancolie, de la tristesse et puis un soulagement, comme un apaisement, comme une vérité qui s’impose et que l’on finit par accepter. Je me suis dit qu’un jour, je ne serai plus là. Ça ne changera rien. Je n’emporterai rien de ces images, de cette ambiance. Cette conscience de mon insignifiance estompe mes préoccupations. Un passager sans importance d’un voyage sans relief…


Allez faire les courses. Il le faut. Et je sais que je m’attendrirai devant d’autres visages, croisés au hasard des rayons plein d’articles. Des produits sur étagère. Un peu comme moi sur le site  de rencontre.

 

jeudi 12 février 2015

Une lettre ?



Bien sûr que je l'ai aimé.


Et bien sûr je l'aime encore, certainement.


Et oui j'ai peur de finir tout seul.


Mais on ne reste pas avec une personne avec qui l'on n'est pas heureux et que l'on ne rend pas heureuse.
On ne reste pas non plus avec cette personne parce que l'on a peur d'être seul.


Je crois que pour vraiment "faire le deuil" de cette histoire, cette longue histoire, je vais lui écrire une lettre.
Elle est têtue, campant sur ses positions, peu sujette au doute. Je ne crois pas qu'elle en souffrira. Mais je crois qu'elle appréciera.


Je lui dirai à quel point je l'ai aimé et que je pense encore à elle. Que ce n'est pas facile cette nouvelle tranche de vie qui commence sans elle, après 7 années passées d'une façon ou d'une autre ensemble.
Je lui dirai à quel point elle me plaisait « physiquement », comment sa silhouette, ses yeux noirs me troublaient et m’attendrissaient, quelle belle femme elle est.
Combien j’aimais quand elle faisait la "fofolle" (c'était si rare à la fin).


Et je lui demanderai de ne pas répondre. Pour prendre les devants et ne pas être déçu pas sa réponse (ou son absence de réponse).


 
Cette histoire est finie.


Cela me rend triste car je quitte (nous nous quittons) une jolie femme dont la plastique me plaisait particulièrement. Non qu’elle soit un top model, non, pas du tout, mais un physique que j’aimais tout particulièrement.
Triste parce que c’est un échec. Notre famille recomposée a été un échec. Notre deuxième phase de vie a été un échec.
Triste enfin de me retrouver seul, à 51 ans (c’est une question de jours), enfermé dans une vie qui ne me plait pas, dont je n’arrive pas à dégager le charme, incapable d’agir pour en sortir, avec ma peau flasque et ma vue qui baisse.




Curieux d’imaginer ce pseudo sportif, plutôt réservé, parfois cassant, comme un cœur d’artichaut, doutant sans cesse de lui, en mal de tendresse.





lundi 9 février 2015

Reflets troubles

Je vois cette tête, ses cernes, ses rides, sa peau qui se détend, elle ne me plait pas.




Comment pourrait-elle plaire d'ailleurs ?


Les marques du temps, de l'ennui, d'une mélancolie profonde, tout peut s'y lire. Les rires et les sourires n'ont pas laissé de traces.


Flasque, molle, triste, elle ne permet pas le mensonge. La voir tous les jours, chaque matin, chaque soir, c'est un rappel douloureux de le disgrâce, du délabrement futur.


C'est une inévitable autopunition...







L'ennemi dans la glace par AlainChamfort

dimanche 8 février 2015

C'est un air connu



La solitude ça n’existe pas
C’est pesant cette impression de solitude. Elle n’est pas nouvelle, loin de là. Mais nous nous passions un coup de fil par jour et nous échangions un « bonjour » et un « bonne nuit » le soir. Et quelques mots supplémentaires évidemment.
A part cela, mes semaines et mes week-ends de célibataire ressemblent à ceux d’avant.
Ce matin, j’ai fait 1h20 de course à pied puis 1h de piscine, seul. J’ai mangé en rentrant, seul, tout le monde dormait encore (ou à nouveau) à la maison, mes deux filles et leur copain respectif et mon fils. Et mon père bien sûr.  Et puis j’ai fait une sieste de 30 minutes, seul.

L’échec rend plus fort soucieux
J’ai ramassé mon premier râteau aujourd’hui. Une sportive du site de rencontre m’a gentiment, élégamment mais surement fait comprendre que je n’étais pas à son goût. Ça arrive, ça arrivera encore. Pas trop souvent j’espère. N’ayant pas une grande confiance en moi et étant assez complexé par mon âge, une succession d’échec affecterait notablement mon moral.
Mon profil continue à plaire aux femmes plus âgées.
« Même si un jour à Knokke-le-Zoute, Je deviens comme je le redoute, Chanteur pour femmes finissantes* »…
J’ai clairement indiqué que je voulais partager une activité sportive. Cela réduit mes chances, mais tant qu’à faire, autant indiquer ce que l’on veut. Et puis, mes temps libres, c’est quand même essentiellement ça.

« La honte de pleurer **»
Samedi, j’ai eu la mauvaise idée d’écouter Reggiani. J’ai toujours aimé Reggiani. Mais ça humidifie les yeux. J’en ai mis plusieurs sur une liste d’écoute (une « playlist »). Je crois que je les sauterai quand elles seront jouées. C’est une vague épouvantable de mélancolie sui s’abat sur moi quand je l’écoute. Un petit coup de Brel et des chansons choisies d’Aznavour et je cours m’acheter une corde.
Mon moral est bas. Je vois l’avenir en noir. Ce n’est pas du pessimisme, c’est de l’excès de réalisme.

« Et la foule vient me jeter entre ses bras...*** »
Il faut que je vois du monde, que j’augmente mes chances de rencontrer quelqu’un. « Quelqu’une ». Mais trouver une sportive, attentionnée, démonstrative, tendre, à qui je plaise, cela me parait impossible. Et puis ce temps qui passe. Je n’ai pas des années ni des mois pour trouver. Le sentier devient étroit. Il s’effrite par endroit.


* « La chanson de Jacky », Jacques Brel.

**Extrait des paroles de la chanson de Serge Regianni :
« Il faudra bien qu'on me raconte
Pourquoi il faut toujours tricher
Que l'on m'explique où est la honte
Pour un homme de pleurer »

*** Extrait des paroles de « La foule » de Michel Rivgauche.

samedi 7 février 2015

H50 ans, sportif, attentionné (qui ne sent pas des pieds) recherche femme "pas trop chainte"...



Des sites de rencontres
Je suis convaincu que l'on peut y faire - comme n'importe où - de belles rencontres
J'ai rencontré "ma-dame" sur un site. Notre histoire a duré 7 ans avec un interruption de quelques mois. Cela restera pour moi, une belle histoire. La deuxième belle histoire de ma vie. C'était un coup de foudre.

Il faut trier.
Le vrai du faux, le sain (oui le "sain", pas le "saint" - ce n'est pas ce que je recherche, honte à moi - ni le sein - je les préfère en paire) du dérangé, du toxique.

J'ai cette fois assez peu d'espoir de trouver une "partenaire" pour cheminer sur au moins une partie de ce qu'il me reste à partager de ma vie (je veux dire par là que la fin de ma vie ne sera à mon avis pas à partager).
Je suis intéressé par les femmes plus jeunes, c'est indéniable. Et les femmes plus jeunes sont intéressées pas des hommes plus jeunes ou du même age qu'elles. C'est ce qui ressort de la majorité des "fiches descriptives" que j'ai pu parcourir.
Plus jeune ne veut pas dire de plus jeune de 20 ans. Disons 10 ans en moyenne. Je me base sur les femmes qui m'ont charmées dernièrement. Je pourrais aussi avouer que 15 ans d'écart ne me font pas peur. Ce qui me semble important, c'est d'être à des étapes à peu près similaires dans la vie. Par exemple avoir eu des enfants, avoir vécu en couple, etc.

Avec des "Fiches descriptives".
C'est vrai que c'est un peu un catalogue de produits humains. Description de l'article, conseils d'entretien, restrictions d'usage...
Il faut effacer cet aspect et voir les choses en face : Rencontrer du monde est difficile. Nous évoluons pour la plupart dans des milieux extrêmement bornés. Quelques collègues de travail, quelques camarades avec qui l'on partage une activité, mais le renouvellement est faible. C'est très figé.

Je me méfie des relations au travail. Et quand je vois une nouvelle arrivée, une petite sonnette tinte et me dit "danger" : Imagine toi côtoyer tous les jours...une ex ! Et puis des "nouvelles" il n'y en a pas si souvent que ça. Deux par an ? ça doit être la moyenne.

Dans un club de sport, l'effectif n'évolue qu'une fois par an. Et il y a peu de filles au triathlon... Mais je ne pense pas me mettre à la natation synchronisée...

Par conséquent, ma fiche se trouve parmi des centaines d'autres, des milliers d'autres. 

Où le bloggeur se prend pour un auteur...



Remerciements :
A John D. sans qui ce blog n'aurait pas pu voir le jour.
A Sarah W. pour m'avoir suggéré de laisser quelques fautes pour donner plus de spontanéité aux textes.
Au groupe musical "Feuquezeumôle" qui, grâce à ses univers instrumentaux mélodieux (parfois), a donné le rythme des récits. 
A la fondation "Sauvons les blogs à la dérive" pour son soutien financier (d'ailleurs j'aurais besoin d'un nouveau PC, c'est possible ?).
A ma femme, l'actuelle et les autres (celles que j'appelais aussi "ma femme" à un moment de ma vie et de la leur), qui a su fermer les yeux quand j'explorais l'univers du célibataire papillonneur pour pouvoir le décrire.
A mon éditeur quand j'en aurai un.
Aux critiques, quand j'aurai un éditeur, que mes textes auront été édité et seront disponibles à la vente et qu'ils me donneront une bonne critique. (et des revenus, ce serait bien aussi)
Aux lecteurs, vous, dont la fidélité n'a pas d'égal (enfin pas dans un couple en tout cas).

*************

Trève de plaisanterie.

Petite parenthèse pour vous remercier pour vos commentaires.

Les commentaires sont autorisés, c'est qu'ils sont appréciés. Je ne suis pas toujours d'accord, vous n'êtes pas toujours d'accord entre vous et c'est justement ce qui est intéressant. Le tout est de partager son point de vue en respectant l'opinion divergente de l'autre. 

Évidemment, personnellement, je suis bien souvent essentiellement d’accord avec moi-même. Mais je ne vous cache pas que quelque fois, à la lecture de l’un d’entre vous, j’aurais presque envie de changer d’avis. Presque.

Trêve de baliverne (pour changer), je vous encourage à commenter sans trop vous freinez. Vous pouvez le faire de façon anonyme, ce blog donne aussi cette liberté.

mardi 3 février 2015

On the air

Me voilà donc à nouveau célibataire.

Le dernier épisode remontait à 3 ans. A quelques mois près. Bref célibat de 2 mois sur une période totale de 7 ans.

Une belle histoire quoi qu'il en soit.
Je n'étais pas heureux, au moins à la fin, je souffrais de ce manque d'attentionS (au pluriel s'il vous plait, vous savez, les petites attentions, les petits gestes, les petits mots, doux).
J'aimais cette femme, inutile de le nier.
J'ai mis longtemps avant de me décider à lui proposer de rompre.

Peut-être que si... non peu importe ce que nous aurions fait ou pas fait, cela n'aurait rien changer à cette frustration sentimentale que j'éprouvais.

Me voilà donc à nouveau sur un site de rencontre.

Je n'ai aucun espoir d'y faire une rencontre qui corresponde à mes attentes.
J'ai mis une annonce qui filtre terriblement ma recherche : Partager au moins une activité sportive.
J'ai été contacté par des femmes plus âgées que moi. L'une d'elle, assez forte, me dit faire beaucoup de sport et aimer l'art : C'est que j'ai mis sur mon profil. Une soirée m'a suivi à me noyer sous le flot de ses questions. Je ne réponds plus. J'ai été correct mais là je ne réponds plus.

J'ai envoyé un message "gratuit" avec des compliments à une autre, séduisante, sportive mais un peu loin de chez moi : Elle m'a répondu par un message sympathique.
Il est acquis que je ne cherche et ne donnerai suite qu'aux contacts extrêmement proches de mon lieu de résidence. J'ai essayé par le passé les relations nécessitant de parcourir 50 ou 100 km, c'était une erreur.

Me voilà donc à nouveau sur un site de sorties.

Première sortie ce soir. Un cinéma puis un verre (sans alcool pour moi, merci). C'était agréable de voir du monde. J'ai retrouvé un type que j'avais vu 3 ans auparavant au nouvel an. Nous nous étions descendus une bouteille de whisky en boite avec deux blondes (des filles, pas des bières) après avoir passé une grande partie de la soirée dans un bar à vin. C'est 5 jours plus tard que je buvais mon dernier verre d'alcool.
Il y avait une grande rousse (couleur artificielle) mince, aux cheveux longs, avec des yeux verts (ou bleus) et un nez à la Juliette Gréco (Celui d'avant. "Et Juliette avait encore son nez...").
Un pantalon en cuir, des bottes, un blouson, une tenue que je n'ai pas spécialement appréciée. Mais je lui ai trouvé du charme. J'ai regardé son profil, elle ne semble pas faire de sport...

Je me méfie de ce site de sortie. C'est une sorte de microcosme où les couples se forment, tournent.

Les femmes...

Je suis libre. Mais je ne veux pas des relations d'une nuit.