C'est la chasse aux poils
Les poils n’ont plus la cote. Ils
disparaissent. Il faut dire que c’est une véritable industrie qui leur fait la
chasse. Pauvres étudiantes en esthétique, savent-elles que la majorité de leur
activité consistera à perpétrer cette extermination ? Des blonds, des bruns, des roux, des frisés,
des crépus, tous doivent disparaître.
C’est curieux. Non pas que j’ai une passion
pour le système pileux mais il est amusant de voir comment un commerce a réussi
à imposer son diktat. Car, ne nous y trompons pas, les goûts et les couleurs,
ça ne se discutent pas, ça s’imposent… Il y a des gens payés pour ça. Payés
pour que le plus de personnes possibles aient les mêmes goûts, les mêmes envies
et au même moment.
Le poil a donc été banni des corps.
En revanche l’ongle long – faux bien sûr – à
la cote. On peut tout à fait payer quelqu’un pour qu’il vous coupe les vôtres
et vous en pose d’autres.
Curieux que l’on n’ait pas eu l’idée de faire
la même chose avec les poils : On les rase et on s’en fait poser d’autres…
Mais revenons à nos moutons (tondus les
moutons s’il vous plait).
La femme fait disparaître ses poils des cils
aux pieds. Ou pratiquement. Quand il reste un ilot de végétation pubienne, il
est généralement taillé court et réduit à sa plus simple expression.
Je me souviens de ma surprise la première fois
que, glissant une main aventureuse sous des étoffes légères, j’arrivais
directement sur les rives de la zone défendue (plus ou moins défendue… il y a
des forteresses que l’on prend facilement…).
Jusqu’alors, les poils, tels des roseaux autour d’un étang, m’avaient
toujours permis de savoir que j’approchais d’un endroit sensible et de ralentir
ma progression. Là, rien de tel. Ma main, emporté par son élan ne s’arrêta qu’en
plein milieu d’une grande intimité.
Certes, des jambes lisses sont plus agréables
à regarder, à caresser aussi (encore faut-il que la propriétaire soit rasée de
près, mais c’est souvent le cas lors du premier rendez-vous…). La lumière
habille la peau de reflets et d’ombres, c’est agréable.
Pour les aisselles, on ne peut pas concevoir
la présence d’une touffe ou d’un paillasson. Cela fait « négligé ». L’affaire
est entendue depuis longtemps.
Et c’est donc maintenant le tour du pubis.
Hygiène ? Franchement non, je ne crois
pas. Nos aïeules ne se rasaient pas le bas du ventre et je n’ai pas entendu
dire que cela créait un problème d’hygiène.
Attiser le désir du mâle ? Voyons non !
La femme n’agit pas pour séduire l’homme. C’est avant tout elle qu’elle veut
séduire. C’est pour cela qu’elle s’inflige aussi maquillage, port de talon,
jupe serrée, brushing, etc.
Alors pourquoi
cette chasse poil ? Pour ne
pas nuire à l’élocution de son partenaire et éviter qu’il n’ait un cheveu sur la langue ? Ce serait
tiré par les cheveux…
Et l’on ne s’étonne pas de cette mode qui veut
la peau glabre comme avant la puberté ? Parce qu’il y a tout de même
quelques similitudes, non ?
Ça ne me choque pas, je me suis adapté, c’est
le propre de l’homme et la mode n’est pas nouvelle. Et il est vrai que maintenant,
quand une femme dévoile une toison abondante, qui ne semble pas faire l’objet d’un
entretien particulier, je suis surpris et je m’étonne de la raison qui la
pousse à conserver sa parure. Réfractaire à la tonte ? C’est peut-être
encore une originale, future casse-pieds en puissance. Négligée ? Cela se vérifiera
vite, restons vigilant. Dépassée, plus au goût du jour ? Quoi ? Elle
aurait réussi à ne pas être victime de la mode ?
L’affaire ne serait pas bien importante si
elle ne touchait pas les hommes. Car là, franchement, je ne peux pas
suivre. Car ce ne sont pas deux zones seulement
limitées aux aisselles et pubis qu’il me faudrait traiter… Me raser la figure m’ennuie
déjà (d’ailleurs, la barbe de 2 jours est plutôt appréciée…) mais tout le
torse, non, je renonce.
Je renonce à le faire régulièrement mais j’ai
dû m’y contraindre il y a peu. Après une attaque de capteurs d’électrocardiogramme.
Mon torse s’étant transformé en champ d’atterrissage de soucoupes volantes, je
n’ai pas eu le choix, il a fallu raser. Et effectivement, je ne m’étais pas vu
sous cet aspect depuis…avant la puberté…
La première photo illustre la première tonte... insuffisante, la trace des soucoupes est toujours visible...
La deuxième n'est pas un détail du dit torse... je n'ai pas le poil jaune. Tout juste blanchit-il un peu par endroit...
N.B. : Ce message pourrait disparaître... Bien que parlant de "poils du cul" de façon très soft, il justifie tout d'abord l'avertissement à l'ouverture du blog mais il est de plus probable qu'il attire quelques parasites...
La première photo illustre la première tonte... insuffisante, la trace des soucoupes est toujours visible...
La deuxième n'est pas un détail du dit torse... je n'ai pas le poil jaune. Tout juste blanchit-il un peu par endroit...
N.B. : Ce message pourrait disparaître... Bien que parlant de "poils du cul" de façon très soft, il justifie tout d'abord l'avertissement à l'ouverture du blog mais il est de plus probable qu'il attire quelques parasites...