dimanche 30 septembre 2012

A poil, mais glabre...



C'est la chasse aux poils

Les poils n’ont plus la cote. Ils disparaissent. Il faut dire que c’est une véritable industrie qui leur fait la chasse. Pauvres étudiantes en esthétique, savent-elles que la majorité de leur activité consistera à perpétrer cette extermination ?  Des blonds, des bruns, des roux, des frisés, des crépus, tous doivent disparaître.

C’est curieux. Non pas que j’ai une passion pour le système pileux mais il est amusant de voir comment un commerce a réussi à imposer son diktat. Car, ne nous y trompons pas, les goûts et les couleurs, ça ne se discutent pas, ça s’imposent… Il y a des gens payés pour ça. Payés pour que le plus de personnes possibles aient les mêmes goûts, les mêmes envies et au même moment.

Le poil a donc été banni des corps.

En revanche l’ongle long – faux bien sûr – à la cote. On peut tout à fait payer quelqu’un pour qu’il vous coupe les vôtres et vous en pose d’autres.
Curieux que l’on n’ait pas eu l’idée de faire la même chose avec les poils : On les rase et on s’en fait poser d’autres…

Mais revenons à nos moutons (tondus les moutons s’il vous plait).
La femme fait disparaître ses poils des cils aux pieds. Ou pratiquement. Quand il reste un ilot de végétation pubienne, il est généralement taillé court et réduit à sa plus simple expression.

Je me souviens de ma surprise la première fois que, glissant une main aventureuse sous des étoffes légères, j’arrivais directement sur les rives de la zone défendue (plus ou moins défendue… il y a des forteresses que l’on prend facilement…).  Jusqu’alors, les poils, tels des roseaux autour d’un étang, m’avaient toujours permis de savoir que j’approchais d’un endroit sensible et de ralentir ma progression. Là, rien de tel. Ma main, emporté par son élan ne s’arrêta qu’en plein milieu d’une grande intimité.

Certes, des jambes lisses sont plus agréables à regarder, à caresser aussi (encore faut-il que la propriétaire soit rasée de près, mais c’est souvent le cas lors du premier rendez-vous…). La lumière habille la peau de reflets et d’ombres, c’est agréable.

Pour les aisselles, on ne peut pas concevoir la présence d’une touffe ou d’un paillasson. Cela fait « négligé ». L’affaire est entendue depuis longtemps.

Et c’est donc maintenant le tour du pubis.

Hygiène ? Franchement non, je ne crois pas. Nos aïeules ne se rasaient pas le bas du ventre et je n’ai pas entendu dire que cela créait un problème d’hygiène.
Attiser le désir du mâle ? Voyons non ! La femme n’agit pas pour séduire l’homme. C’est avant tout elle qu’elle veut séduire. C’est pour cela qu’elle s’inflige aussi maquillage, port de talon, jupe serrée, brushing, etc.

Alors pourquoi  cette chasse poil ? Pour  ne pas nuire à l’élocution de son partenaire et éviter  qu’il n’ait un cheveu sur la langue ? Ce serait tiré par les cheveux…

Et l’on ne s’étonne pas de cette mode qui veut la peau glabre comme avant la puberté ? Parce qu’il y a tout de même quelques similitudes, non ?

Ça ne me choque pas, je me suis adapté, c’est le propre de l’homme et la mode n’est pas nouvelle. Et il est vrai que maintenant, quand une femme dévoile une toison abondante, qui ne semble pas faire l’objet d’un entretien particulier, je suis surpris et je m’étonne de la raison qui la pousse à conserver sa parure. Réfractaire à la tonte ? C’est peut-être encore une originale, future casse-pieds en puissance. Négligée ? Cela se vérifiera vite, restons vigilant. Dépassée, plus au goût du jour ? Quoi ? Elle aurait réussi à ne pas être victime de la mode ?

L’affaire ne serait pas bien importante si elle ne touchait pas les hommes. Car là, franchement, je ne peux pas suivre.  Car ce ne sont pas deux zones seulement limitées aux aisselles et pubis qu’il me faudrait traiter… Me raser la figure m’ennuie déjà (d’ailleurs, la barbe de 2 jours est plutôt appréciée…) mais tout le torse, non, je renonce.

Je renonce à le faire régulièrement mais j’ai dû m’y contraindre il y a peu. Après une attaque de capteurs d’électrocardiogramme. Mon torse s’étant transformé en champ d’atterrissage de soucoupes volantes, je n’ai pas eu le choix, il a fallu raser. Et effectivement, je ne m’étais pas vu sous cet aspect depuis…avant la puberté…

La première photo illustre la première tonte... insuffisante, la trace des soucoupes est toujours visible...
La deuxième n'est pas un détail du dit torse... je n'ai pas le poil jaune. Tout juste blanchit-il un peu par endroit...




N.B. : Ce message pourrait disparaître... Bien que parlant de "poils du cul" de façon très soft, il justifie tout d'abord l'avertissement à l'ouverture du blog mais il est de plus probable qu'il attire quelques parasites...

jeudi 27 septembre 2012

263

263 ?! Non, je vais y passer des heures.

J'ai commencé. J'ai compté.

Au bout de 10 j'en avais déjà marre.

Encore 253 !

J'ai continué un peu et il a bien fallu que je me rende à l'évidence : Je n'aurai pas le courage d'aller jusqu'au bout.

Et puis, bien que cela ne me déplaisse pas spécialement, je ne trouve pas un intérêt particulier au repassage. Je fais parce qu'il le faut, c'est tout.

Mais là, encore 240 machins comme ça à repasser, franchement non, ce ne sera pas possible.

Alors j'ai posé le livre en équilibre, en essayant de faire en sorte que les pages ne se touchent pas trop.
Que les 263 pages ne sont pas collées les unes aux autres.

Le sac de cours du fils n'est pas étanche. Et son livre y traine depuis 2 jours. Livre qui a été trempé en même temps que le sac et que celui qui le portait pas un violent orage. Celui qui le portait s'est sêchè... hier. Le livre dans le sac n'a pas sêché tout seul...

J'espère que le fils n'aura pas mal au coeur en le lisant... les pages font des montagnes russes...

mardi 25 septembre 2012

Coquille



Si je ne lui dis pas de se laver, il ne se lave pas.

Si je ne lui dis pas de se changer, il ne se change pas.

Il ne sait pas allumer la télé et le décodeur.

En revanche, pour manger, pas de problème. Il sait aussi se bourrer de bonbons au miel et plonger la main –  ce qui m’horripile, je lui ai donné un bol pour éviter ça – dans les céréales au chocolat des enfants.

Il sait aussi mettre un petit plat four au four à micro-ondes.

Il ne met rien au lave-vaisselle, ne passe jamais l’éponge, n’aère pas.

Il ne propose pas de participer financièrement aux courses, n’aura pas l’idée de donner de l’argent de poche aux enfants, ma grand-mère faisait cela.
Si nous mangeons dehors – c’est ce que nous essayons de faire une fois par semaine, le samedi à midi, dans une cafétéria pour pouvoir choisir tranquillement ses plats – je dois lui suggérer d’inviter ses petits-enfants. Mon ex-beau père ne nous laissait jamais payer.

Il ne demande pas comment nous allons, il nous précise régulièrement qu’il va très bien en ajoutant qu’il dort peu et très mal. Il se couche à 23h30, se lève à 9h00 et fait deux siestes dans la journée, l’une le matin et l'autre l’après-midi, toutes deux de presque 2h. Si on lui parle pendant qu’il est allongé, il ne répond pas. Il respire fort parfois. Alors quand il dit qu’il dort très peu, je ne réponds plus rien et me m’inquiète pas.

Le seul progrès est qu’il demande régulièrement où sont les enfants. Régulièrement mais sans pouvoir retenir la réponse. Sa mémoire est clairement très défaillante.

Quand je lui ai dit que ma cousine germaine – la fille de sa sœur, ce n’est pas son prénom… - avait accouché, il m’a dit : « ah, je suis arrière-grand-père ! ». Sans considérer le fait qu’il avait dû confondre sa nièce avec une de mes filles – je ne suis pas sûr qu’il connaisse le prénom de mes enfants, il les appelle "ma grande", sauf pour mon fils – sa première réaction a été de parler de sa situation et pas de demander le prénom de l’enfant ou l’état de santé de la mère et du bébé.

Quand on a été égoïste, on le reste.

Il enlève son dentier pendant les repas – j’arrive à bloquer le mouvement quand nous mangeons dehors, mais les premières fois, cela a surpris jusqu’au tables voisines – ce qui dégoutte les enfants. Il se nettoie la bouche avec les doigts pour dégager les morceaux.

J’ai compris d’où venaient les tâches sur le sol entre la salle à manger et la cuisine ou la salle de bain : quand il prend un fruit juteux, il va se laver les mains sans penser qu’il pourrait les essuyer avec un papier jetable par exemple…

J’ai dû ôter les cotons-tiges. Il a perdu l’extrémité de l’un deux dans une oreille un matin. Un matin où je travaillais bien sûr. Ou j’aurais dû travailler de chez moi. Nous sommes allés aux urgences car le médecin ne pouvait pas le recevoir. Puis nous sommes allés acheter les gouttes prescrites. Il ne les mets pas. Et moi je renonce. On retournera chez le médecin quand il aura une infection.

On communique peu. Il ne parle que de lui et de son passé. Nous connaissons toutes ses histoires. Elles sortent par groupe. Par groupe de 3 souvent. Les 3 mêmes histoires reviennent tous les jours et puis on passe à un autre groupe. Du coup nous plaisantons avec les enfants, nous chahutons, nous parlons de l’actualité, nous apportons de la vie autour de lui mais en évitant de lui laisser la possibilité de nous raconter ses histoires. C’est méchant peut-être mais entendre tout le temps la même chose est usant. Si on lui pose une question, il fera référence à une de ces histoires.

Il est gentil. Mais il faut éviter de râler devant lui sinon il en rajoute des tonnes. Si je gronde en enfant, il va faire un commentaire, du genre « quel caractère ». C’est assez mal accepté par eux. Il faut dire qu’il a surtout brillé par son absence et son manque d’intérêt pour leur vie. Quand nous n’habitions pas trop loin l’un de l’autre et que mon aînée était toute petite, il disait qu’elle était « caractérielle », ce qui avait le don de nous énerver avec mon ex-femme.

Il est attendrissant tout de même. Est-ce de la pitié ? Je ne sais pas. Mais c’est un sentiment curieux. On voudrait dire quelque chose, lui parler du passé, mettre les choses au point mais l’on se dit en le voyant, c’est trop tard… Il est intellectuellement, « sensoriellement » diminué. Il est un peu sans défense, un peu perdu. C’est comme un petit enfant. Il y a un côté animal dans ses inquiétudes. J’entends par là une sorte d’incompréhension de ce qui l’entoure.

Il est vieux, il est malade. Il aurait fallu purger le passé plus tôt. Je souhaite qu’il soit heureux. Je l'aime ce petit vieux.
Mais j’aurais aimé qu’il se rende compte de la façon dont j’ai aménagé ma vie pour lui. Est-ce peu, est-ce beaucoup, je ne sais pas ? Certains font plus, d’autres moins. Pour le côté ours que j’ai toujours eu et qui se développe en vieillissant, c’est beaucoup. Pour ma facette « humaine », charitable, chrétienne (mes valeurs chrétiennes), c’est normal et parfois pas assez.

Quand je regarde les autres, les inconnus, dans les transports par exemple, je me demande de quoi est faite leur vie. Quelles sont leurs joies, leurs défaites, leurs blessures, leurs craintes. Tout ce qui fait que cet individu, pareil aux autres au premier abord est si différent en fait de son voisin. Il me semble que si l’on considère la multitude des instants d’une vie, la multitude des sentiments que nous éprouvons lors de ces instants, toute vie est riche. Et un jour, on ne voit plus qu’un être qui est comme une coquille un peu vide. Son histoire est oubliée. Elle n’est plus accessible pour l’essentiel, même par lui. On dit que quand l’homme meurt, il n’emporte rien avec lui, c’est faux. Il emporte tout ce qu’il a vécu, ressenti, pensé. C’est beaucoup…

lundi 24 septembre 2012

Orage et pluie

Lundi matin avec temps minable, orages pendant la nuit...
ça, c'est motivant !
C'est parti pour 8 mois...


mardi 18 septembre 2012

Aspirathlon

No comment...

Rester poli...

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Le lendemain….
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-« musique de merde qui grésille » …
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-…cul…
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-Et merde…

lundi 17 septembre 2012

Comme si..

J'ai fait une "couleur" à grande majeure. Jamais fais ça avant. Elle voulait retrouver une couleur proche de sa teinte naturelle et faire disparaître les mèches plus claires qu"elle avait. C'est fait et malgré mes inquiétudes, bien fait semble-t-il !
Elle était contente, moi aussi.

Pour le reste je n'ai pas envie d'écrire.

mardi 11 septembre 2012

Priorité

Ma vie a ceci de particulier qu'elle me montre régulièrement très clairement ce qui est important et ce qui l'est moins, voire pas du tout.

La santé de mes enfants est ce qui compte le plus au monde. Je voudrais ne pas recevoir ce rappel régulièrement.

samedi 8 septembre 2012

la chambre vide, acte deux

Et voilà, la chambre de grande aînée s'est vu elle aussi vidée de ses affaires essentielles. Le déménagement est pour ce week-end.

Si je me réjouis que grande aînée reprenne un cycle de vie normal - en fait réjouir est un peu faible - j'éprouve tout de même une certaine tristesse voir sa chambre vide.

Sentiments étranges que ceux qu'éprouvent les parents quand leurs enfants les "quittent". Mélange complexe de soulagement, d'angoisse, de gaîté et de tristesse.

La maison n'est pourtant plus jamais vraiment vide car mon père est là en permanence maintenant. Je devrais par contre en éprouver une vraie joie mais c'est surtout fatigue et contrariété que je ressens. Fatigue de devoir préparer des repas qu'il puisse manger, fatigue de devoir nettoyer et ranger les désordre d'un nouvel habitant. Contrariété de ne pouvoir sortir comme je le veux. Je n'ai pas eu le courage de le laisser seul hier soir et j'ai décliné une sortie avec des amis.

Il m'attendrit parfois. Mais je pense que je résiste inconsciemment. Je n'ai pas analysé plus précisément les raisons de cette réticence. Elle sont certainement mêlées de la crainte de souffrir en s'attendrissant pour une personne malade, de cette impression de manque de reconnaissance ou d'ingratitude pour le travail supplémentaire à accomplir quotidiennement que sa présence parmi nous génère, mais aussi du souvenir des années où n'a brillé que son absence d'intérêt pour ses petits enfants et pour moi par la même occasion. Peur de souffrir et rancune si l'on résume. On pourrait aussi ajouter peur de l'effet miroir qu'il me renvoie.

Mais la perte de liberté qui résulte de cette nouvelle configuration familiale est vraiment dure à vivre pour moi. Je perds la présence de mes aînées, les discussions que nous avions et je récolte des taches ménagères supplémentaires et le ressassement d'histoires 100 fois entendues.

L'homme s'adapte. Je m'adapterai.

J'ai reçu les impôts aussi. Je ne comment pas plus mais je ne manquerai pas de poser sur le papier mes réflexions désagréables.

jeudi 6 septembre 2012

Touche pas à mon sport

Cette impression de toujours se plaindre. Les journées commencent à 6h00 et il est 21h00 quand je peux me poser. Comme tout le monde m’a-t-on dit. Je n’en suis pas certain car ce n’était pas le cas l’année dernière. Tout ce que je demande c’est de pouvoir faire du sport, de 19h00 à 20h30. Le rythme s’emballe. Je ne sais même pas pour quelles raisons, des courses de nourriture – compliqué de faire de la nourriture facile à mâcher et équilibrée tous les soirs - des réunions qui finissent trop tard, je ne sais plus. Mais je sais que depuis dimanche matin, je n’ai rien pu faire. Alors ce soir, un peu avant 20h, je suis parti en voiture avec ma combinaison néoprène sur moi : je ne peux pas la fermer seul, système "alacon" breveté. Pas très confortable pour conduire et un peu chaud… Du coup, l’eau du plan d’eau m’a paru fraiche… Le problème est aussi que les jours raccourcissent assez vite en ce moment. Je suis rentré aussi vite que possible, il était 20h45 quand je suis sorti de l'eau. Les promeneurs du tour du lac m’ont pris pour un cinglé… Les têtes se retournent et vous fixent et personnellement je n'aime pas me faire remarquer Mon père a repris quelques forces et un peu de poids. Il s’habitue à la maison. Il sait maintenant se faire réchauffer un plat au four micro-ondes le midi. Car je prends des plats pour lui - et mon fils - pour le midi. Je n’ai pas le temps ni l’envie de préparer à manger le soir pour le déjeuner du lendemain. Il sait aussi se débrouiller pour le petit-déjeuner et pour le goûter – oui, il goûte à 4h… Le colis que j’ai envoyé en pays nordique est toujours bloqué en douanes… il manque une facture. J’ai pris une journée de congés demain pour finir les achats pour grande ainée. Le médecin a renvoyé la carte vitale. Il faut que mon père écrive à l’hôpital pour demander son dossier. Je vais taper la lettre et lui faire signer le document. Il faut que je trouve un médecin ici pour lui. Il faut que je remplisse le dossier de demande d’aide pour personne âgée mais avant je dois trier les papiers. Il faut que je m’occupe de l’appartement de mon père. Donner sa dédite et trouver quoi faire de ses affaires car chez moi, malgré les 7 chambres, il n’y a plus de place…. Grande ainée déménage samedi, ja voulais que ce soit dimanche car j'ai un autre déménagement samedi matin. Je partirai rapidement à midi pour monter les meubles chez ma fille. Il n'y a qu'1h30 - 1h45 de route. Il faut aussi… Merde, on verra demain, je vais lire.

Ma fille