mardi 20 août 2013

Le deuxième jour...


Quel bonheur d'avoir un soir et un matin.

Le matin redouté ou attendu. Le matin doit me faire envie la veille au soir. Si je me couche en sachant que le matin sera un moment de détente, je passe une nuit détendu. Les deux tasses de café et les aliments avalés doivent donc me tenter. Me tenter tout en restant conforme à l'hygiène de vie que je me suis fixée... C'est curieux comme les poignées d'amour - que je déteste - se manifestent rapidement et durablement au moindre excès.
Le matin, le calme avant la tempête parfois. Hors période scolaire, pas d'heure à surveiller, je ne m'occupe que de moi. C'est apaisant.

Et puis, bien plus tard,  vient le soir. Le soir qui clôture la journée de "dur" labeur. En fait, c'est dès ma sortie du bureau que je commence à respirer. J'essaie de ne pas penser à la contrainte du repas à préparer en rentrant tout de suite. C'est une sorte de libération. un grand "ouf, c'est fini". Le soir, une parenthèse entre les jours. Parfois un moment pour faire le point, le bilan. Et si c'est un bilan, mieux vaut le faire le plus tôt possible afin de se coucher la tête vide, uniquement occupé par les pages lues. Je crains les insomnies et les réveils nocturnes, où ce que l'on a essayé de se masquer, de se cacher, réapparait avec violence. Évacuer avant l'extinction des feux...

Bien, il est temps de passer sous la douche pour aller traiter ce réjouissant tableau de 10 976 lignes dans lequel des erreurs se sont glissées. Quel jeu passionnant... Je crois que les autres pages des exercices de la rentrée ne sont pas réjouissants.

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