mercredi 16 janvier 2008

Soirée pépère, soldes et ficelle

SOIREE CARICATURALE ADAPTéE à NOUVEAU Schéma
Nouvelle soirée à 4.

Journée bien remplie au boulot.
En arrivant à la maison, j'ai pris un verre de vin, je me suis mis dans un fauteuil et j'ai écouté « you are so beautiful » par Joe Cocker (c'est de la soupe c'est sur, mais j'ai un faible pour cette chanson). J'étais bien. La vraie image d'Épinal avec le père qui sirote son verre, après avoir abandonné son costume, bien calé dans un fauteuil en écoutant de la musique. Autour de lui, sa femme et ses enfants.
Sauf qu'en l'occurrence ce n'était ni ma femme ni mes enfants !!

SOLDES
Mon amie et ses enfants ont fait les soldes. J'étais très flatté que les enfants (8ans1/2 et 10ans) me montrent leurs achats. Je me dis qu'ils ne l'auraient pas fait pour le facteur ou le voisin d'en face. J'en déduis donc que je ne suis ni le facteur, ni le voisin d'en face, c'est une première conclusion, certes, mais surtout que je suis quelqu'un avec qui l'on souhaite partager quelque chose, échanger.
Important que les enfants « échangent » avec l'ami(e) de leur mère (père). Vive le dialogue dans la recomposition familiale.

LA FICELLE
Encore cette fameuse ficelle qui me coince depuis le divorce et la garde alternée (chercher dans des articles précédents si courage).
Le trinôme de choc (rien de péjoratif, il s'agit de mon amie et ses enfants) ont visité une maison qui a la bonne taille pour nous : 7 chambres + des salles de bains + un grand salon + 2 cuisines (la, c'est trop) + garage + cellier + bureau + le reste mais on s'en fixe car même sans le reste c'est déjà pas mal.
Le problème ? Le prix ? Disons que l'on pourrait se débrouiller et puis nous sommes en province, lecteur parisien, ne comparez pas avec les prix de Paris. C'est pas donné non plus mais c'est tout de même moins cher.

Non, le prix n'est pas le « problème » (car vous devinez que problème il y a).
Le problème c'est que c'est un peu loin de l'école et du collège de mes deux plus jeunes enfants. Et jamais leur mère ne voudra qu'ils en changent : normal, ils se trouvent dans la ville où elle habite.

Résumons : il s'agit d'une maison qui plairait à tout le monde, pas très loin d'une gare, d'un centre ville et de plein d'autres commodités (je pense aux ados), que l'on pourrait acheter et qu'on ne prendra pas parce qu'elle se trouve trop loin de la mère de mes enfants (si je résume, c'est ça) qui s'est enterrée dans un bled que son nouveau mari a choisi parce que c'est mieux pour son activité.

On sent presque poindre une pointe d'exaspération dans cette dernière phrase, non ? Ce n'est pas faux. Ce n'est pas faux du tout. Ça m'em... disons que ça me contrarie fortement.

J'ai l'air gentil, conciliant, compréhensif, raisonnable (j'ai dit « j'ai l'air », je n'ai pas dit « je suis ») mais s'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est de me sentir coincé !! Et là, franchement, même avec la musique et le verre de vin, je me sens fait comme un rat. Typiquement le soir où il ne faut pas qu'elle m'appelle.

2 commentaires:

  1. Argh oui, je te comprends, c'est terrible ces situations sans issue, du moins sans issue visible dans l'immédiat... Parfois les situations se débloquent alors qu'on ne s'y attend pas, c'est ce que je te souhaite, le plus vite possible.

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  2. Merci Lili. Je ne dois pas trop me plaindre non plus. Rien de dramatique dans ce qui se passe. Juste une frustration.

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