Mon bureau est à côté des chambres des enfants.
Et comme je passe devant, lentement, prêt à aller me coucher, après avoir travaillé trop tard, je vois que ce soir les chambres sont vides.
Vides de mes petites vies. Ils me manquent.
Ce n’est pas humain de ne pas vivre avec ses enfants.
J’écoute, Devics et Sol Seppy.
Quand on va « au fond » de son humeur, il faut y aller complètement, y sombrer de toute son âme, de tout son être, s’enfoncer, se sentir tomber.
Ces portes à demie ouverte sur ces chambres vides m’attristent.
Ce soir nous étions seuls avec ma-dame comme nous ne l’avions pas été depuis longtemps. Elle était belle. Elle était heureuse. Elle souriait, me prenait la main. Nous avons trouvé un restaurant très moyen et sans grand caractère. Mais ce n’était pas bien grave. Ce qui était important, c'était d'y être ) deux.
Le lundi soir il y a peu de choix.
Je revois son sourire, sa bonne humeur, ses mots, tous ses mots. Elle parlait beaucoup comme quelqu’un qui est bien, quelqu’un qui relâche ses tensions internes.
J’aime la voir heureuse, j’ai l’impression de servir à quelque chose.
Puis nous sommes rentrés. Elle s’est couchée et je suis allé travailler, en bas, à côté des chambres vides.
Dors bien…
Tiraillé entre le désert des chambres vides et le bonheur de la compagne... c'est notre lot d'adulte, tiraillé entre le bonheur d'être parent et celui d'être amant. Les deux sentiments s'épanouissent l'un sans l'autre mais ils cohabitent hélas dans la même personne. J'ai du mal avec ça, moi aussi...
RépondreSupprimerC'est beau ce que vous exprimez tous les deux... et ça fait drôlement réfléchir lorsqu'on en est à la phase juste avant... A vous lire, j'ai envie que le bonheur de maman et celui d'amante ne cohabitent pas au quotidien ... ça tombe drôlement bien, étant donnés les kms qui nous séparent cela ne sera sûrement pas possible :-)
RépondreSupprimerJournaliste pour l’émission " 90 mn d’enquêtes " diffusée sur TMC, je me permets de vous contacter car je prépare pour cet été un sujet sur les familles nombreuses en vacances.
RépondreSupprimerLe reportage est produit par l’agence de presse « Patrick Spica production » http://www.spicaprod.fr/, qui produit également des reportages pour « envoyé spécial », pour « capital » et « enquête exclusive ».
C’est un reportage de 80 minutes, qui sera diffusé fin 2010. Dans ce reportage, nous ferons le portrait de 3 familles nombreuses d’au moins 6 enfants qui consacrent leurs vacances à un évènement particulier, à une passion commune, ou à une action bénévole ou qui partent tout simplement tous en famille.
L’idée est de réaliser de beaux portraits de famille tout en montrant les plans et astuces pour organiser des vacances quand on est nombreux. Le reportage découle aussi sur la rentrée scolaire, nous voudrions montrer vos techniques pour satisfaire tout le monde lors de l’achat des fournitures, le budget etc etc…
Nous réaliserons donc une vraie tranche de vie de juillet jusque septembre. Nous ne filmerions que 7-8 jours en tout, nous n’allons donc pas nous immiscer dans votre vie mais juste partager les moments forts de cet été.
Nous sommes à la recherche de familles que l’expérience d’un reportage pourrait amuser.
L’équipe de tournage se composera de deux personnes et nous nous adaptons à votre emploi du temps. Car il s’agit de réellement vous filmer dans les conditions du réel, il n’y aucune mise en scène ou interview posée mais tout se passe en action, gage du plus grand naturel.
Si vous êtes intéressés ou si vous avez besoin de plus d’informations, je suis joignable à elodie@spicaprod.fr ou au 01 77 92 21 18.
Je vous remercie d’avance pour votre aide.
Cordialement
Dis "oui" s'te plait...Tu vas devenir notre star bloguesque -p
RépondreSupprimerCOMMENT ???? J'ai pas bien lu : elle est partie se coucher SEULE ??? mais voulez-vous bien me lâcher ce clavier que nous ne saurions voir et courir s'il vous plaît, rejoindre votre dame sur le champ !
RépondreSupprimerVous parlez, tous les deux, de tiraillements, à ce sujet "j'ai du mal avec ça"... mais pourquoi donc ? en quoi le fait d'être parent empêcherait il d'être amoureux ? les enfants, eux en principe, devraient pourtant sds'en réjouir, puisque ce sont aussi de notre bonheur, à nous parents, qu'il se repaissent.
RépondreSupprimern'y aurait il pas là une sorte de culpabilité qui remonterait au fait d'avoir cassé, un jour, des années avant, le couple d'avant ?.... c'est dommage.
Mais ne voyez là aucun jugement de ma part. Peut être que moi aussi, un jour,si je suis de nouveau amoureuse, j'en passerai par ce sentiment là.
Pour "le père qui recompose", je vois en te lisant à quel point l'amour aiguise si bien ta plume. C'est très beau !
J'espère que tes enfants sont près de toi cette semaine et en pleine forme!
RépondreSupprimerJe me demande souvent à quel moment de nos vies "recomposées" l'on peut espérer ne plus rencontrer de problèmes, ne plus avoir d'états d'âme et vivre sereinement, enfin.
Je n'ai pas envie que tu me répondes "jamais"... :)
L'accolade "Camarade"!
PAG
"Je me demande souvent à quel moment de nos vies "recomposées" l'on peut espérer ne plus rencontrer de problèmes, ne plus avoir d'états d'âme et vivre sereinement, enfin."
RépondreSupprimerJamais. Pour ma part, résignée ou fataliste.
Ah et pis, c'est chiant le verififcateur de mots :(((((
RépondreSupprimerCa va????
RépondreSupprimerDes news ??? Tes lecteurs (y'en en-a-t-il ?) et tes lectrices s'impatientent !
RépondreSupprimerJe ne suis pas tiraillée pour ma part, je me ressource, je me prends du temps, je me retrouve et je distille le temps à la "recomposition" (cad un nouveau mari et une mini-morpion que Cibou reconnaitra). Je laisse les semaines "vides", je les remplace par des semaines de "vie autre".
RépondreSupprimerFD : J'espère que tu vas "bien" (pas trop mal pour être plus précis). Je me demande honnêtement s'il y a épanouissement. Etiolement, je pense plutôt à étiolement...
RépondreSupprimerAnonyme : il y a des cohabitations difficiles. Je ne peux rien conseiller car toutes les situations sont différentes mais la "recomposition" est une épreuve difficile, c'est certain.
Kaki : je ne deviendrai pas une star bloguesque, je tiens à notre vie privée.
Ciboulette : ma-dame et moi n'avons pas du tout le même rythme de vie et c'est peu de le dire !!
Salpiglossis : les enfants sont globalement égoïstes. Je ne me sens pas "coupable" et j'assume de leur avoir "imposer" mon choix (de femme et de vie). De façon très simpliste, je n'ai qu'une vie et je ne veux pas la finir en me morfondant sur une situation familiale passée qui n'avait rien de glorieux. Les enfants n'avaient pas conscience à cette époque de la réalité des choses ce qui les rend peut-être nostalgiques. Ce qui meurt jeune n'a pas le temps de vieillir. En fait, l'état d'instabilité des situations d'après divorce, de recomposition, de gardes alternées ou non, les rend éprouvantes et difficles à vivre.
Manderley : alors je ne réponds pas... !
FD : Au sujet de "jamais" : "El pueblo unido jamas sera vencido" mais en revanche le couple amoureux le sera immanquablement...
Kaki : c'est chiant mais les pubs c'est pire !!!
Lapunaise : impossible pour moi, j'aime trop sentir mes enfants proches, en particulier dans les pièces voisines.