Miss ado redouble. Conséquence, finie la garde alternée. Plus de prétextes pour oublier des affaires on n’avoir pas le temps de travailler. Elle restera chez sa mère qui est à 5 minutes à peine du collège. Que dire de plus ? C’est sans doute la meilleure solution, nous arrivons trop tard chez moi et je ne suis pas assez « présent » pour la surveiller.
Le garçon est bien parti pour redoubler aussi. Avec un peu de chance il ira en voix de garage. Mais on s’en fout un peu. Ce que nous voulons c’est qu’il sorte du lycée dans les conditions les moins mauvaises. Un bac même au rabais (Je sais, c’est politiquement incorrect. Mais c’est casse-couille le politiquement correct, ça use) sera mieux que rien et qui sait – on peu se bercer d’espoirs – peut-être se réveillera-t-il et finira-t-il par s’investir dans quelque chose après le lycée. Petite parenthèse : les moyens dont dispose un lycée pour rendre les cours attrayants pour une bande de boutonneux gavés de multimédias sont ridicules. Décalage incommensurable entre les outils du lycée et ceux privés (pour la grande majorité, pas tous, évidemment). Mais j’imagine qu’en mettant le prix on doit pouvoir trouver mieux.
Pour le garçon, c’est mon domicile qui est le plus proche du lycée (des lycées, ils ont regroupés). Alors peut-être que lui s’installera chez moi. Mon souci ? Le faire travailler…
*c'est plus "correct" qu'échec, qui est dévalorisant.
** version filtrée...
euh, même si je comprends le truc, STG = voie de garage me chatouille un peu le système nerveux. Il n'y a pas de bac "noble" et de bac "au rabais", il y a bac point barre. J'ai un fils en fac maths appliquées avec 17 de moyenne et l'autre qui peine en 4e et qui passe en 3e avec 8 de moyenne. Je suis aussi fière de l'un que de l'autre, parce que celui de 14 ans a un projet pro qui le fera gagner sa vie et s'épanouir bien avant que son frangin ne puisse être en mesure de gagner ne serait-ce que de l'argent de poche.
RépondreSupprimerCe n'est pas qu'une question de moyens au lycée. Même en mettant les moyens si ton gosse n'a pas envie de bosser, s'il n'est intéressé par rien, alors estime toi heureux qu'il ai été accepté en voie de garage.
Quand même LPQR, le politiquement correct c'est peut-être usant, mais franchement, dire que STG est une voie de garage, y'en a quelques uns que ça peut vexer. Moi la première.
Roh mais faut pas être aussi susceptible que moi nan pû ! Je comprends que ça te coince qu'il en soit là, parce que sans projet, sans ambition, tu flippes pour lui. Peut-être que justement la voie pro, c'est une chance pour lui... (pour de vrai j'suis désolée de t'avoir fâché).
RépondreSupprimereuh, nan rien, je ne sais plus quoi penser du coup... :-)
RépondreSupprimersi c'était vexant, désolé.
RépondreSupprimerMais pour les moyens minables, je maintiens...!!
Pour le vexant, oui ça l'était, un peu et je suis susceptible, beaucoup. Mais il y a 5 ans j'aurais été d'accord avec toi... Il n'y a que quand tu es confronté aux regards des autres que tu te dis que bac S c'est la voie royale. Quand tu dis "mon cadet veux être compagnon" et que l'autre te regarde en disant "il ne va pas passer son bac alors ?" que tu commences à te poser des questions.
RépondreSupprimerPour les moyens, j'ai bien dis que ça n'était pas QU'UNE question de moyens. Bien sûr que c'est plus "simple" dans un établissement avec un système de machines performant ou des locaux neufs. Pour autant ça ne rend pas les élèves plus "impliqués", ça les démotive peut-être moins.
Quoiqu'il en soit, j'ai la "chance" d'avoir un gosse qui sait ce qu'il veut : être artisan. Il se fiche de savoir (et c'est bien ça le problème) lire/écrire/compter/avoir des notions d'histoire-géo. Il veut juste quitter l'école le plus vite possible. Et ce n'est pas faute de lui dire qu'il vaut mieux se dire "ok j'essaye" que "si j'avais su..." On est conscient que ça lui manquera un moment ou un autre, si ce n'est pas déjà le moment où ça lui manque.
J'espère que le tien trouvera sa voie. Quelle qu'elle soit.
Merci pour les correctifs, je n'aime pas savoir que les dialogues sont rompus.
bonjour,
RépondreSupprimerje vous lis depuis qq semaines mais j'ai lu l'intégralité de votre blog de facon chronologique... oui je sais je suis un peu accro. il m'a permis de m'interroger sur une situation de vie qui m'est inconnue et donc m'apporte bcp. j'ai fait des etudes supérieures et pourtant je regrette ma situation professionnelle actuelle. si j'avais su j'aurais passé mon bac general et ensuite fait des études de cordonnerie en alternance, en formation en bep en je ne sais quoi mais j'aurais fait cordonnerie. et maintenant je serai cordonnière à mon compte au lieu d'être bibliothécaire. certes je ferais des heures et des heures, certes j'aurais des contraintes terribles mais je ne serais pas dans un carcan comme je le suis actuellement. de totues facons j'aurais continué à lire à outrance, à visiter des musées, à apprendre à être citoyenne etc (car mon éducation a reposé sur ses valeurs) mais j'aurais un métier et je serais maitre de ma vie. quand je dis ça à mes parents, ils tirent un peu le nez de travers, surtout ma mère prof mais ils reconnaissent que les cordonniers ont du travail plus qu'il n'en faut et que c'est un métier qui peut s'etoffer avec les reparations de maroquineries etc et qui nourrit sa femme!. le tout c'est de trouver sa propre voie qu'elle soit royale ou pas c'est juste pour nos chevilles et celles de nos parents. apres sur les lycées de voie de garage je suis d'accord avec vous, certains ont plus de moyens que d'autres, sont plus valorisés que d'autres mais ca c'est un choix de société.
Chouchenn
je reviens ici et je sais meme plus comment j'ai atterri la mais bref!
RépondreSupprimerC'est tot 14 ans pour leur demander ce qu'ils ont envie de faire pendant plus de 40 ans et c'est ce point la qui m'embete apres la voie royale ou pas, les moyens ou pas...
J'avais posté une longue réponse mais le système "Fenêtres" m'a gratifié d'un magnifique écran bleu et je me sens un peu paresseux pour recommencer. En quelques mots je disais :
RépondreSupprimer1) Merci pour les messages.
2) Qu’il y avait trop de redoublements en France (maladie nationale dont il faudrait analyser les raisons).
3) Que je ne voyais aucune honte à faire des études ou des formations courtes, le tout étant de se lever le matin sans éprouver un profond désintérêt voir un dégoût pour ce que l’on doit faire pour subvenir à ses besoins.
4) Qu’il doit y avoir adéquation entre les moyens dont on dispose et les besoins que l’on éprouve (besoins réels, pas folie consumériste. Par exemple, si aller au cinéma, ou posséder un instrument de musique, ou faire des voyages, participent à mon bonheur, à mon équilibre, je dois pouvoir me le permettre).
Voilà pour faire court.