J'ai roulé avec une jeune triathlète du club hier soir. Je l'ai "tiré" une petite partie du trajet. Et si j'avais été derrière elle, j'aurais été "aspiré".
Jolies expressions qui décrivent un phénomène d'aspiration que l'on ressent quand on est en vélo derrière une ou plusieurs personnes (généralement plusieurs personnes en peloton).
Je n'ai plus les valeurs en tête, mais ceux qui sont derrière les premiers fournissent jusqu'à 10% d'effort en moins tout en roulant à la même vitesse.
C'est ainsi qu'hier soir, j'ai "tiré" la jeune athlète quand il y avait un fort vent de face, mais que je n'ai pas à en rougir, elle non plus.
Ensuite, elle m'a "largué" à la course à pied. Tristesse.
Du coup, j'ai profité de la présence d'autres membres du club sur le parcours où nous étions, pour refaire une boucle à une vitesse qui convenait plus à mon état de fatigue et à mon âge.
Mais les hommes (la gente masculine) sont ainsi faits que quand l'un deux accélère, les autres se sentent obligés de suivre pour ne pas paraître moins bons. Un peu cette histoire de "qui pisse le plus loin" - désolé pour cette vulgarité - qui résume bien des comportements masculins. J'ai pu accélérer pour ne pas me sentir "humilier" une deuxième fois, je suis arrivé le premier, c'est rare, et bien essoufflé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire