lundi 18 février 2008

Le bon choix

Ils ont fait le bon choix.
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Ils ont fait le bon choix, car nous avons passé un très agréable week-end. Comme quoi, avec un peu de bonne volonté et de compréhension nous arrivons à cohabiter et même à nous amuser.
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Que leur ai-je dit?
Différentes choses.
Je ne vivrai pas seul. Si ce n'est pas avec « ma-dame » (mon amie) ce sera avec une autre (pas de panique, ce n'est pas ce que je veux, c'est juste pour leur expliquer qu'il est inutile d'espérer m'avoir pour eux seul).
Je ne suis pas parfait. Je ne peux pas être parfait. Vous êtes 4 et avez chacun une idée différente du père parfait. Je ne serai jamais parfait.
Mon amie et ses enfants ne sont pas parfaits non plus. L'êtes-vous ? Je ne crois pas. Vous vous souvenez d'une de mes premières rencontres ? Vous savez, celle qui était jalouse de vous et pas toujours très sympa ? « Ma-dame » a tout de même beaucoup de qualité, non ? Vous ne trouvez pas ? Je crois que si vous êtes honnêtes vous pouvez le reconnaître... Vous êtes honnêtes, c'est bien.
Les enfants de « ma-dame » vous sont difficiles à supporter ? Dites-vous que pour eux c'est pareille, vous êtes difficiles à supporter !
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Ce week-end agréable ne m'a pas empêché d'avoir le bourdon quand je les ai déposé chez leur mère (qui elle avait un sourire radieux du coup !!).

4 commentaires:

  1. C'est doux, les WE où ça roule bien, hein. Et avec le temps,la succession des WE et des vacances ensemble va se créer une histoire commune et des souvenirs rien qu'à eux. ça en fera une famille, unie, unique... où les "faux" et les "quasi" seront alors des "frères" ou des "soeurs" sans distinction, où les nouveaux mis ne sauront pas lequel est à qui...où ils se feront des copains communs. Ou ils se ligueront d'un seul bloc contre les "parents" (et là, on se fait tout petit en cachant sa fierté...)
    Mais pfiou... parfois il y a des trucs qui ressortiront quand même... surtout entre belle-mère et belle-fille... C'est comme ça, il parait. C'est normal.
    Vous avez l'air bien partis, tous, avec intelligence.

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  2. ça fait toujours du bien d'avoir des weekend où tout se passe "quasi" bien ;-)

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  3. pour moi le vendredi soir est un moment merveilleux, il est la SOIREE celle où tout est permis où on a les temps. Cet instant si fort à son versant opposé c'est celui du lundi matin. Je raméne, les enfants a l'école et ensuite depose les valises dans le cellier de mon ex maison ,ex jardin sous le regard de mes ex voisins, repasse devant notre ex futur maison avec un gros cafard bien réel qui dure toute la journée et somatise en pensant à mes petits

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  4. FD : Ce que tu dis ne me paraît pas inaccessible, j'ai un peu ce secret espoir. Je me dis juste que pour les aînés qui ont 17 et 19 ans, ils partageront peu de ces moments. Je ne sais pas si ce sera suffisant pour qu'ils identifient ce « groupe » comme une famille. De plus, la garde alternée – que nous aurons tous les deux l'année prochaine – fait que les enfants se retrouvent dans 2 familles recomposées. Est-il possible de se sentir membre de 2 familles (recomposées) différentes ? L'avenir nous le dira !!
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    Isabelle : C'est un soulagement ce genre de week-end. Je crois qu'il y a peu de choses qui me contrarient plus que d'être fâché avec mes enfants. C'est un peu le sentiment d'échec d'une vie !
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    Cost : Nous sommes tous pareils (du moins tous les parents digne de ce nom !). C'est pour cela que quand on est tout content de les revoir et que 10 minutes après commencent les hostilités, il y a comme une intense frustration. Quand, en plus, on a tendance à arrondir le plus possible les angles comme j'en ai la fâcheuse habitude, la frustration se transforme en sentiment d'injustice et en exaspération.

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