Alors rapidement, les derniers épisodes.
Je développerai une autre fois, je suis rentré hier à minuit ½, j’ai travaillé de chez moi aujourd’hui et j’ai envie d’aller me coucher !!
LA chose importante : ma fille la plus jeune, la « pré-ado » est victime (si, si, je pèse mes mots) d’une bande de pestes à l’école : vexations, insultes, vols, coups (des petites tapes, vous savez, ce qui n’est rien qu’une petite tape amicale… mais sauf qu’elle n’est pas amicale).
Les enfants ont du mal à parler de cela. Sa mère est allé voir le professeur qui devait en parler à la bande (une des pestes à dit à ma fille : « si tu en parles à quelqu’un, mon frère casse la gueule du tien ». Tout à fait possible, c’est ce qu’on appelle ici un « racaille ». Le terme n’est pas de moi).
Du coup, la mère d’une des gamines (ça a 10 – 11 ans toute cette merveilleuse jeunesse…) tourne la tête ostensiblement quand mon ex-femme la croise et la frôle en voiture.
J’ai déjà dit que j’étais fatigué de notre société où les plus pourris et les moins éduqués sont les rois. Ça ne va pas en s’arrangeant. Et l’évangile selon Saint Matthieu (20.16) ne me satisfait pas entièrement : c’est sur cette basse terre que je souhaiterais voir s’appliquer cette sentence.
Résultat des courses, l’année prochaine, ma fille retournera dans le privé, dans un collège où « l’on tient les enfants ». La bande est trop malfaisante et leurs parents (originaires du village) trop débiles pour que l’on envisage une cohabitation au collège l’année prochaine (c’est petit la campagne). L’an dernier, c’était mon fils la victime de harcèlements. Cette année c’est ma fille.
J’essaye de garder mon calme. J’essaye de me dire que la pire des solutions serait de donner des coups dans ce tas d’abrutis. Mais que peut comprendre un tel troupeau ? J’avoue que l’on se sent impuissant devant ces parents qui protègent et encouragent leur descendance dégénérée.
Je ne mettrai pas le doigt (le poing ?) dans un engrenage infernal. Mais c’est dur…
Moins important : J’ai fait une remarque aux filles de mon amie avec qui nous mangions au restaurant quand elles se sont disputés et tapés pour des barbes-à-papa : « la sienne est plus grosse que la mienne !! ». Elles ont fait la tête et ont essayé de justifier leur acte tout le reste du repas (c'est à dire pas très longtemps, car comme vous le savez, la barbe-à-papa se mange au dessert...), je crois qu’elles ont été surprises et vexées. Peu importe, il y a trop de caprices de la part de 4 de nos enfants (4 sur 6, c’est la majorité !): ce week-end, je serai intraitable : on arrête de se plaindre et on regarde autour de soi. Ce sera expliqué dans le calme, mais ils doivent avoir un peu de « décence » ces enfants. Tout ceci s’inscrit dans l’idée d’avoir le respect des autres : l’époque se prête mal à ce genre de principe.
Waw, j'aurais pu écrire ce billet, dis-donc !! Idem chez nous où je sui allée lundi au collège m'adresser directement au Bon Dieu (le Principal). Je préviendrai la CPE et le prof principal si le harcèlement de mon fils ne cesse pas.
RépondreSupprimerDans la même veine, des enfants voisins qui cognent et qui sont défendus par leurs parents, "il s'est défendu", ben oui, un gamin de 15 ans qui prend des cours de boxe et mauvais perdant au foot de rue se défend en explosant la lèvre d'un minipoucet toutchétif... belle mentalité, chuis écoeurée mais... l'époque veut ça, n'est-ce pas...
Idem pour les "recadrages" de caprices egïstes d'enfants bien nourris... je songe sérieusement faire faire un stage aux Restau du Coeur ou aux Emmaus près de chez moi à nosados l'hiver prochain... ça leur ferait peut être du bien.
On faitcomme on peut mais pas facile, hein, de les élever d'une certaine façon alors que la société entière prône l'inverse...
Tenez bon, c'est vous qui avez raison !
fd : Je suis bien content de voir que nous sommes sur la même longueur d'ondes et que nous rencontrons les mêmes difficultés ! Nous devrions faire un club. Non une association ! L'association des "parents qui résistent et font de leur mieux" !!
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