dimanche 6 avril 2008

Petits souvenirs

RETOUR EN FRANCE
Finalement, je suis arrivé vers 18h30 hier à la maison. J’ai loupé une des correspondances. En arrivant je suis allé chercher ma « pré-ado » chez sa mère, elle était « trop impatiente de me voir ». En fait elle avait discuté sur Internet avec les filles de « ma-dame » et avait découvert que nous étions invités le soir même juste à côté (il y a aussi une « pré-ado » à côté de chez nous).
C’est amusant qu’elles discutent entre elles sur Internet. Ce sont des « copines » en somme. Je crois que le mieux pour des enfants d’une famille recomposée, c’est d’être bons copains et copines. Plus jeunes, peut-être peut-on espérer qu’ils sentent presque un lien « fraternel » les unir mais à partir de 10-12 ans, je crois plus au lien d’amitié un peu complice.
Ce fut donc la course – pour se remettre dans l’ambiance tout de suite - et pour finir la pré-ado d’à côté est venue dormir à la maison, ce qui fait que nous avions un groupe de 4 miss ce matin.

LE POSTE
Beaucoup d’incertitude donc pour l’année prochaine.
Pour ce poste à l’étranger, on me le « propose », ce qui veut dire chez nous que je vais devoir annoncer officiellement ma candidature pour passer une batterie de tests pour déterminer si j’ai la capacité, la motivation et « l’environnement familial adéquate» pour réussir la mission. Dans mon cas c’est le seul sujet qui pourrait poser problème (vu de l’extérieur j’entends). Prendre ce boulot pour moi voudrait dire ne plus voir les plus jeunes et « ma-dame » que tous les 2 mois je pense, pendant 1 à 2 semaines. Ceci pourra sembler être une source de malaise pour moi et donc de risque d’échec de la mission.

Cet après-midi, j’en ai parlé à « ma-dame ». Si c’est une mission de 2 ou 3 ans, elle pense que c’est jouable.

Je n’ai rien dit aux enfants. Honnêtement, je crois que la seule qui serait perdue, c’est la « pré-ado ». Pour l’instant, je suis encore son « héro ». Je ne dis pas que les autres s’en fichent, mais ce n’est pas pareil. Téléphone, webcam seraient suffisants. Quant à moi, j’ai un peu de mal à me faire une idée. Je sais que les semaines passent vite quand on travaille. Mais je connais aussi les coups de bourdon quand ils ne sont pas là. Ce qui me fait envisager une telle séparation (temporaire), c’est que je ne me vois pas rester encore des années où je suis.

L’idéal serait de trouver un autre poste moins loin. Enfin, nous verrons tout cela, pour l'instant rien n'est décidé !

LES PETITS SOUVENIRS
Quand je pars en déplacement une semaine « loin », je ramène généralement quelque chose aux enfants. Maintenant je ramène quelque chose pour 6 enfants … Mais je dois bien faire attention à ce qu’il y ait une différence entre ce que je ramène aux miens et à ceux de « ma-dame » : il faut forcément que les miens aient « plus » ou « mieux », sinon, gare à la jalousie. Pour les miens, je prends généralement la même chose aux 3 les filles (le même « style » de chose, elles n’ont tout de même pas le même âge. Et alors, il me reste à trouver pour le garçon. Ce qui est pratique avec les filles, c’est qu’un petit bijou leur fait toujours plaisir (ce n’est pas chez le Cartier local que je vais). Et il y a parfois des bijoux de style local très originaux. Pour le garçon, pas de bijou. C’est plus compliqué (pas de lui trouver un "truc", un jeu lui plairait toujours, non, ce qui est dur c'est de trouver un truc local !!).

DECALAGE
Bon, me reste à trouver le sommeil après une semaine avec 6 heures de décalage. Pour l’instant, c’est mal parti ! Livre et lumière tamisée devraient aider…

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