J'aurais bien écrit un article sur le temps qui passe, mais je l'ai déjà fait.
J'aurais bien écrit un article sur les femmes, mais je l'ai déjà fait.
J'aurais bien écrit sur les temps décadents, mais je l'ai déjà fait.
J'ai déjà tout dit, tout d'écrit.
J'aurais pu écrire un article sur les problèmes de couple, sur les périodes de bas, mais...
Idem sur le fait de voir les enfants quitter le nid, ou bien, ou même encore ou peut-être... mais non, tout est dit.
Alors, il ne me reste plus qu'à me répéter.
Parler de la cliente charmante et de son bras contre le mien au restaurant, parler de la nouvelle employée et de ses regards mystérieux à déchiffrer, parler des femmes, encore.
Parler de la joie d'avoir grande aînée pour deux mois à la maison pendant son CDD, de la joie de recevoir une de ses sœurs ou son frère pour un week-end, parler des enfants.
Parler de la tendre guerre avec mon amie, de nos doutes, de cette étrange attirance, parfois si lourde à supporter, parler du couple.
Parler du travail qui envahit mais qui fait vivre, de la fin de carrière, parler de la place des séniors.
Mais bon sang, ce ne sera que redite, que reformulation c'est certain. Rien de neuf ne sort de mes réflexions.
Mais, j'aime imaginer que ces mots sont lus. Ils entrent dans ta tête. Oui, ta tête, la tienne. Tu me lis en ce moment, n'est-ce pas ? Donc ils sont dans ta tête. On ne se connait pas. Pourtant je suis entré, au moins pour un moment, dans ton esprit, dans tes pensées. J'y ai occupé une place. Tu comprends ?
Moi je trouve ça un peu magique.
Peut-être continues-tu à me lire en ce moment. Il y a peut-être des gens autour de toi ? Oui ? Pourtant, j'ai capté ton attention. Des mots sur un écran. Je t'écris, tu me lis. Et le temps n'a pas eu d'effet sur cela. Car tu me lis en ce moment, je t'écris au présent, mais ces phrases sont du passé. Je les ai écrites à 23h36. Enfin celle-là. Regarde l'heure. Je t'écris du passé et tu me reçois dans le présent. Dans ton présent. Et ton présent, c'est mon futur actuellement. Je t'écris du passé, tu me reçois dans le présent, mais du me lis dans le futur. Je te laisse. je vais me coucher mais je serai certainement debout quand tu me liras. Sauf si c'est toi. Toi qui te couches très tard. Alors, bonne journée ou bonne nuit, tu choisiras.
Merci...
Toi, Man, La punaise z'êtes quand même ceux que je lirais jusqu'à ce que la lumière s'éteigne. C'est étrange de se souvenir que l'on a partagé toutes ces années de vie sans se connaitre et moi, je serais pas contre un bon diner tous ensemble à t'écouter encore te torturer sur le temps qui passe ;-)
RépondreSupprimerCette idée m'effraie moins. Et puis, cela ferait beaucoup de femmes... :)
SupprimerOuh ben ma Kaki y'a des jours chez moi tu dois pas danser la gigue à la lecture hein :-)))
RépondreSupprimerPADRE, on adore quand tu te répètes et moi je te lis depuis 2009 !!!
Mazette ! Après tu t'étonnes qu'on radote !!!
Merci à toi !
Merci de quoi ? De décrire mon nombril ? ;)
SupprimerMoi aussi je te lis, en cachette, puisque je ne commente pas toujours, mais je ne serais pas contre un dîner partagé, tous ensemble, comme le suggère Kaki. Bonne journée ! Tu es levé ? je ne dors plus depuis 4 h...
RépondreSupprimerJe me suis levé deux heures après toi Tanette. C'est vrai qu'un dîner serait sympathique. Mais certainement un peu impressionnant aussi.
SupprimerUn dîner, pourquoi pas ? ou un déjeuner ;-)...je ne sais plus trop depuis combien de temps je lis ici (mais ça fait trèèèèèèèèèès longtemps ...le début ?). Et je lis aussi Kaki et d'autres blogs qui sont en lien ici sans commenter...C'est vrai que la blogo, c'est quand même une chose particulière...Très bon week-end, LPC...et merci à toi pour tes écrits qui interpellent, émeuvent et font rire (les notes du 1er avril qui racontent systématiquement une aventure sens(sex)uelle, c'est une institution ici !!!) :-*
RépondreSupprimerEffectivement, un déjeuner ça peut être sympa aussi. Merci pour ces compliments Karin. J'aime beaucoup le sensexuelle :*
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