mardi 26 novembre 2013

Adieu chimère

Il faut que je te quitte.

Que je quitte les moments partagés à regarder la mer, silencieux, reliés par nos mains et par les éléments réveillant nos sens : bruit des vagues s' écrasant sur les rochers,  embruns sur nos peaux,  parfums marins.

Que je quitte ces moments passés à trouver l'accord,  la note, la mélodie, agréables à notre écoute au diapason.

Ces instants à retoucher d'un même pinceau, crayon ou stilet, des courbes, les tiennes parfois, une couleur, un fond, sur une toile ou un écran.

Oublier nos courses où, tantôt l'un,  tantôt l'autre,  nous trouvions les mots pour surmonter l'effort et arriver ensemble, le corps fatigué, ruisselant mais vainqueur, au même endroit, au même moment.

Balayer tout ça.

L'écarter à tout jamais.

Il faut que je te quitte car tu n'existes pas.

2 commentaires:

  1. Oui effectivement tout y est : c'est une très belle versification.
    Mais, non. Tout est encore possible.

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  2. Euh ... j'espérais que tu me remontes le moral ben là c'est fichu... quelle tristesse :(

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