Reprise du vélo (route) que j’avais un peu laissé tombé
depuis presque 2 mois. Terrible manque de motivation, la fatigue psychologique
se traduisant par une fatigue physique.
Je suis parti avec un groupe de triathlètes du club mais je les
ai laissés au bout de 20km. Sentiment d’inutilité de l’effort, de décalage de
niveau trop flagrant, impression de ne pas être à ma place et désir d’être
seul. Renoncement pour faire simple.
J’ai finalement continué le parcours mais sans pression. J’ai
dû me forcer pour les « bosses » et je n’en ai prise qu’une réellement
digne de ce nom. J’ai pu juger de la piètre forme que je tenais. Finalement j’ai
fait 60 km à 23 km/h de moyenne, ce qui est assez médiocre. Mais j’étais
content d’avoir repris cette activité. Succès après renoncement. L’ordre a son
importance.
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Trois enfants à la maison. S’il n’y avait eu le clash avec
miss-ado, tout aurait été parfait. J’ai finalement acheté un écran plat. De
taille modeste (80 cm) car pour regarder les jeux télévisé, c’est largement
suffisant. Nous avons tout de même regardé un film tous ensemble – ou presque,
miss-ado était dans sa chambre – c’est vrai que par rapport à notre vieille
télé à tube cathodique de 1990, c’est plus « confortable ».
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J’ai pu passer l’après-midi avec mon amie. Non prévu, doux,
agréable et réjouissant. Notre vie est ainsi faite que nous évitons les projets.
Repas à trois – avec mon père – puis le reste des activités à deux. Une
parenthèse de tendresse.
Il faut que je passe faire un peu de bricolage chez elle. J’irai
en fin d’après-midi car mes enfants seraient jaloux si je les laissais alors qu’ils
sont chez moi.
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Envie de fumer et de boire de l’alcool. Pourtant je me sens
bien depuis hier midi. Je résisterai.
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Les prochaines semaines seront très chargées. Des
déplacements en voiture, des visites de clients, des formations à assurer, une
formation à suivre et une semaine de salon à Paris. Tout cela en plus des
affaires courantes que j’ai un peu de mal à assurer de façon convenable. Cet
état de retard et urgence permanent ressemble à du collage de rustine. A peine
une fuite est-elle réparée qu’il fait s’occuper d’une autre. J’ai en fait l’impression
de colmater une digue. J’espère qu’elle ne cédera pas, j’en ai parfois l’impression.
Et cette ambiance très désagréable au bureau, ce troupeau de pions sous
pression que nous sommes, surveillant les autres, méfiants, inquiets et
inquiétés.
Les animaux n’ont jamais un sommeil tranquille, toujours sur
leur garde. La force de l’homme a été de pouvoir s’entourer d’un environnement
sécurisé (je ne parle pas de la police) d’où ses prédateurs étrangers ont été
évincés. Je parle de nos sociétés occidentales ou de celles ou le niveau de confort
est plus que satisfaisant. Mais notre plus grand prédateur, c’est nous, c’est
bien connu et à mon sens, aujourd’hui, c’est le monde du travail qui nous « menace »
le plus. Philosophie de comptoir, pour traduire ce malaise qui flotte, ces épée
de Damoclès qui pendent au dessus de nos tête : chômage, précarité,
burn-out, dépression, suicide…
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Le vent va tomber mais l’éclaircie annoncée se fait désirer.
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Faire à nouveau tourner la machine que j’ai oublié de vider.
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Claquer des euros pour des vêtements – utile – et pour de l’informatique
–inutile.
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